par Jacques Vuillemin.
Je viens de publier aux éditions du net un essai : « En attendant avril 2022 entre la peur et l’espoir »
Pourquoi écrire quand rien n’y oblige ?
Pourquoi arracher à la quiétude d’une retraite le temps nécessaire à l’écriture ?
Pourquoi prendre le risque de l’écriture dans le monde politique d’aujourd’hui alors que les citoyens qui osent critiquer, écrire, s’exprimer sont aussitôt accablés de reproches et accusés de complotisme ?
Quand le navire sombre tout passager devient matelot, écrivait Victor Hugo.
Peut-être parce que j’ai quelque chose à dire ou un cri à pousser.
Peut-être surtout parce que j’appartiens à une génération qui arrive au bout de son chemin, mais qui n’a pas épuisé ses réserves de colères et de révoltes.
Une génération qui s’interroge sur l’avenir, sur le monde que nous allons laisser et sur l’état de notre société après des mois d’interdits sociaux et culturels.
Que restera-t-il de tous ces interdits ?
Quel est l’état de notre société à quelques semaines des présidentielles ?
Une société où l’on jette des interdits sur la vie sociale et culturelle.
Une société où le vivre ensemble devient compliqué, où la peur a chassé la raison.
Une société où l’on s’interroge pour savoir s’il faut soigner les non vaccinés.
Une société où les discours de haine, de rejet se banalisent et s’imposent sur les plateaux de la TV .
Une société où le profit est plus important que la dignité d’une personne âgée.
Que devient l’Homme dans tout cela ?
Dans une démocratie, le contrat social repose sur deux piliers.
Le respect des gouvernants pour les gouvernés, et la confiance des gouvernés envers les gouvernants.
Quel candidat saura retrouver le chemin de la confiance perdue des citoyens ?
Cest à ces questions que tente de répondre mon essai.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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