On aura beau invoquer tous les avantages des médias sociaux en termes d’acquisition de connaissances générales, n’empêche qu’ils engendrent des effets collatéraux pervers auprès des populations, notamment chez les jeunes utilisateurs. À cet effet, le phénomène de la violence revêt aujourd’hui des conséquences alarmantes particulièrement à l’intérieur des écoles et dans les cours de récréation. Par ailleurs, de plus en plus de jeunes sont atteints de maladies mentales pouvant dégénérer en dépression, voire en suicide. La surexposition aux médias sociaux à la maison auxquels sont exposés de jeunes enfants vulnérables constitue à n’en pas douter la bougie d’allumage de ces effets néfastes et perturbateurs sur leur comportement.
Or les parents qui, théoriquement, devraient contrôler le temps d’exposition de leurs enfants aux média sociaux, en sont pour la plupart des consommateurs invétérés. Le milieu familial s’est transformé en séances de visionnement solitaires. L’écran s’est substitué perfidement à la communication entre les parents et les enfants et cela, même à l’heure des repas qui devraient être pourtant des occasions d’échanges privilégiés.
Conséquemment, il n’est pas surprenant que l’enfant entre progressivement dans un monde fictif qui se répercute irrémédiablement dans son monde réel. Avec le temps, le jeune est amené sournoisement à reproduire les scènes de violence de l’écran envers ses semblables, un mouvement en cascade impitoyable et dévastateur.
Certes personne ne parviendra à stopper l’évolution des médias sociaux. Toutefois, il sera toujours possible d’en atténuer les effets collatéraux en particulier chez les jeunes. Nous devons recréer la chaleur humaine du milieu familial qui en est la courroie de transmission. Aux parents de reconquérir ce lien chaleureux auprès de leurs enfants pour le plus grand bien de leur épanouissement personnel réciproque!
Henri Marineau, Québec
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