Jacques Attali explique que le président Macron n’a plus vraiment de pouvoir

Jacques Attali explique que le président Macron n’a plus vraiment de pouvoir

Vendredi 4 mars 2022, la passerelle entre le pouvoir invisible – le lobby sioniste – et le pouvoir visible – le gouvernement sous contrôle – Jacques Attali est invité chez Radio Bolloré – Europe 1 – pour donner son avis sur la campagne électorale en cours, le bilan du président Macron, la Russie, et la suite des événements, puisque c’est quand même un devin.

On apprend ce qu’on sait déjà : que Macron n’a pas de programme, mais Attali reconnaît une chose, c’est que l’État centralisateur français a été dépouillé de ses prérogatives au profit des régions (décentralisation) et de l’Europe (dé-souverainisation). C’est l’explication officielle, une sorte d’évolution naturelle et démocratique des choses. L’attalisme est un euphémisme.

« Ce n’est pas comme il y a 30 ou 40 ans. Il y a eu la décentralisation, la construction européenne… Tout ça a fait que l’État a beaucoup moins de pouvoir. »

Évidemment, pour Attali, c’est un progrès, pas un affaiblissement. Or, dans tous les domaines régaliens, on voit aujourd’hui les conséquences d’un État faible : les Français, à tous points de vue, ne sont plus en sécurité. On parle de sécurité physique, sociale, sanitaire. Tout a été fait, après les trois terrorismes, tous sous contrôle oligarchique – islamiste (2015-2016), répressif (2018-2019) et sanitaire (2020-2021), sans oublier le terrorisme poutiniste, sous lequel les Français ont été poussés malgré eux –, pour que les Français n’aient plus qu’un saint auquel se vouer : le pouvoir visible, le pouvoir présidentiel, qui fait de Macron l’homme providentiel, celui qui peut accorder la sécurité selon son bon vouloir, alors qu’il dépèce la France et l’État morceau par morceau depuis cinq ans. Les soignants et les pompiers peuvent en témoigner.

Le pouvoir du président est devenu un pouvoir négatif, un pouvoir de nuisance, un terrorisme d’État permanent. Et le président en exercice fait tout pour que ça dure, que l’insécurité soit la norme, et qu’une insécurité chasse l’autre. Il l’a dit : les prochaines temps seront « très durs ». Ce sera officiellement de la faute de Poutine, après les islamistes et le virus, mais ce sera plus sûrement la faute et le programme des terroristes mondialistes néolibéraux qui ont pris l’État français en otage, progressivement, depuis des décennies. Cela a commencé en 1984 avec Fabius Premier ministre, un Fabius que l’on retrouve à la tête du Conseil constitutionnel, qui s’est déconsidéré avec le pass sanitaire, sans oublier sa sortie désastreuse mais logique sur les djihadistes anti-syriens. Et cela continue avec Macron, le président ouvertement anti-français (pro-Empire, pro-UE).

Le grand moment de l’interview qui nous intéresse, c’est quand le frêle journaliste, qui s’adresse à son n+3 ou 4, croit que c’est l’État qui s’est affaibli tout seul… Nous sommes à 1’57, écoutez bien ce qui va suivre.

Journaliste : Vous vous posez la question, est-ce que cette élection est vraiment aussi importante que cela ? Vous avez écrit récemment, vous demandez ce qu’il reste de pouvoir aujourd’hui à l’Élysée, Jacques Attali.

Attali : Elle est importante parce que l’histoire est tragique comme il [Macron, NDLR] l’a rappelé, parce que le pire est devant nous. C’est-à-dire que les derniers pouvoirs qui restent au président de la République sont les pouvoirs d’affrontement du tragique, pouvoir militaire, pouvoir de sécurité. Je répète que les grands pouvoirs dont disposait un président de la République il y a encore 30 ou 40 ans, pour les premiers présidents de la République, ont disparu. Il y a eu la décentralisation, la construction européenne, quelque chose dont on parle très peu, c’est-à-dire la constitution de la Haute autorité indépendante qui a privé l’État d’un très grand ombre de ses pouvoirs…

Journaliste : L’État a utilisé sa puissance pour se déposséder lui-même, d’une certaine manière ?

Attali : Exact, les privatisations, tout ça, a fait que l’État a beaucoup moins de pouvoirs. Il reste le pouvoir de la guerre, le pouvoir de la protection générale des citoyens…

La dernière phrase est culte : on l’a vue, la « protection des citoyens », avec la sanglante répression des Gilets jaunes, avec les milliers de malades de la grippe P4 morts de n’avoir pu être soignés en 2020 ! Quant au « pouvoir de la guerre », surtout au profit de l’Empire et sans rien y gagner pour nous, il n’y a rien de plus dangereux pour le citoyen !

Si Macron n’a plus de pouvoir, où est le pouvoir ? Vraiment dans les régions et dans l’UE ? Ou dans les réseaux occultes, dont Attali fait partie, et qui eux n’ont rien perdu en 40 ans d’exercice, bien au contraire ? Des réseaux occultes (la Banque et ses employés nichés au cœur du Système dit démocratique) qui ont déconstruit l’État français, pièce par pièce, service public par service public, afin d’en faire l’instrument d’une domination très privée et non plus de la protection de tous les Français ? Un État qui a complètement inversé sa fonction, en protégeant les plus riches, les plus corrompus, les plus criminels, et en accusant le citoyen de tous les maux ?

Ce n’est évidemment pas ce pauvre petit journaliste aux ordres, les bras croisés et le cul au chaud, qui va poser les bonnes questions. Allez, du courage, comme dirait la grande Sophie.

Bonus : les membres de la Haute autorité « indépendante » qui a cassé notre État protecteur au profit des forces occultes.

L’interview complète du président en exercice depuis 40 ans est là

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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