D’un naturel plutôt conciliant, obéissant, respectueux (des personnes car côté lois ou institutions, je n’ai aucune illusion), la grande mascarade et le spectacle affligeant de mes compatriotes masqués, complices, soumis m ’aura vraiment libéré de mes dernières timidités ou inhibitions : ainsi, dans la rue, je ne peux m’empêcher d’apostropher les moutons (en gardant le sourire) «Ce masque immonde, jusqu’à la fin du monde, o ! ma Raymonde ?» ou : » Souriez ! Respirez !» ou encore : » après la peur du Virus, place à la peur des Russes !», etc…Les cons nous pourrissent littéralement le paysage et le moral mais, bon, une sélection naturelle va s’opérer. Nous nous sentons plus forts, plus libres, plus vivants : que ceux qui ont choisi l’abattoir se rassurent d’y aller en troupeau et basta !
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