La fin ou la fin de la fin?

La fin ou la fin de la fin?

Le Directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe a affirmé à l’Agence France Presse (AFP), dimanche 23 janvier 2022, qu’il est plausible qu’il y est une fin de l’épidémie COVID en Europe après la diffusion rapide du variant Omicron.

Cette déclaration de l’OMS, faite par Hans Kluge, contredit celle du premier responsable de cette organisation internationale, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus. Celui-ci a tenu à souligner-pour la forme, que l’épidémie était loin d’être terminée.

“Ne vous y trompez pas, [le variant] Omicron provoque encore des hospitalisations et des morts, et même les cas les moins graves inondent les infrastructures de santé”

Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé

Toutes ces déclarations confirment le changement de paradigme en cours que nous avons évoqué ici.

Que va-t-il se passer maintenant ?

L’hypothèse la plus probable et possiblement la plus confortable pour les laboratoires ayant produit les vaccins anti-COVID est l’instauration d’une banale vaccination annuelle similaire à tout point de vue à celle contre la grippe saisonnière. C’est d’ailleurs l’un des points évoqués cette semaine par Albert Bourla, le PDG de Pfizer lors d’une conférence en Israël.

Reste à gérer les conséquences de tout le battage médiatique à vide sur une thématique créée de toutes pièces pour maintenir un état de peur permanent après l’épuisement officiel de la thématique du terrorisme. Il faudra également se prémunir de toute forme de poursuite judiciaire en cas d’apparition d’éventuels effets secondaires à moyen terme de la thérapie expérimentale à ARN messager utilisée dans les vaccins anti-COVID. Une éventualité face à laquelle gouvernements et laboratoires se sont prémunis car excepté en Autriche où c’est en projet, la vaccination n’a nullement été imposée par la force de la loi ou par la contrainte. Par ailleurs, sur un plan purement technique, il existe effectivement des clauses de non-responsabilité couvrant les fabricants des produits. Il sera donc très difficile, voire impossible d’obtenir un quelconque dédommagement, même symbolique, en cas de poursuite.

Ce volet semble clos. l’innocuité des vaccins anti-COVID serait similaire à ceux des vaccins anti-grippaux éprouvés depuis des décennies et ne posera donc pas à priori un problème particulier dans un avenir proche selon un haut responsable de l’OMS. En fin de compte, la “gestion des maladies auto-immunes, de plus en plus prévalentes et souvent générées par de nouvelles thérapies experimentales incombera aux gouvernements”. Après tout, il a été prouvé de manière définitive que l’alcool, même en quantité très limitée, provoque les cancers de la nuque, du cerveau et de l’oesophage sans que cela affecte de quelques façon que ce soit cette gigantesque industrie. Il y aura donc une multiplication exponentielle des maladies auto-immunes chroniques et fort mal connues dans les années à venir.

Cette approche cynique amènera les représentants des grandes firmes pharmaceutiques à évoquer l’adhésion volontaire et enthousiaste des “masses” à la thérapie ARN messager. Aucun mot sur le matraque médiatique (c’est une technique de marketing et donc c’est parfaitement légal disent déjà certains juristes) ou la manipulation par la peur. C’est un aspect psychologique qui ne sera nullement pris en compte à l’avenir.

En réalité, le seul aspect qui sera battu en brèche est celui du pass vaccinal ou sanitaire, véritable épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de l’individu car elle s’apparente à une mesure bureaucratique contraignante sous peine d’exclusion ou du moins une certaine marginalisation socio-économique confinant à une sorte d’apartheid tacite. Mais là encore, c’est la norme nouvelle. La création de plusieurs catégories de “citoyens” est une technique éprouvée de l’ingenierie du contrôle social.

La fin du cycle COVID pose le problème du cycle suivant. Il faudra entretenir la peur et inventer de nouvelles thématiques à potentiel élevé. On dispose d’un début de réponse sur ce registre. Deux choix se sont posés d’emblée : une escalade d’une guerre froide 2.0 avec pour corollaires soit un conflit en Europe orientale ou en Asie; ou bien une révélation extraordinaire sur l’existence d’une ou de plusieurs intelligences extra-terrestres, une option sérieuse envisagée par la communauté du renseignement US et rejetée par les britanniques. Pour le moment c’est la première option qui l’emporte, avec un risque réel de guerre en Europe orientale susceptible de se transformer en un affrontement avec la Russie. Ce scénario est très risqué et pose la question de savoir si les élites politiques et financières sont si désespérées de l’effondrement d’un système qui ne se maintient que par le mensonge au point de préférer l’éventualité terrifiante d’une guerre thermonucléaire au dévoilement de la grande supercherie (le terme le plus adéquat est escroquerie) universelle. Ce serait ironique à tout point de vue car dans ce cas de figure précis ce sera la fin de la fin du système de gouvernance mondiale issus de la Conférence de San Francisco et des Accords de Bretton Woods.

La fin de la fin en somme. Il n’y a qu’à observer l’instabilité intrinsèque des marchés financiers et leur caractère artificiel pour comprendre pourquoi certaines élites veulent une guerre à tout prix car l’absence de conflit précipitera leur perte. Autant que ce soit tout le monde qui y passe.

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À propos de l'auteur Strategika 51

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