3e dose pour tous : imposée par la CAQ, trop risquée selon l’INSPQ!

3e dose pour tous : imposée par la CAQ, trop risquée selon l’INSPQ!

Les gens infectés par la COVID-19 avant d’avoir obtenu leur troisième dose de vaccin devraient attendre avant de prendre rendez-vous, le temps que les données scientifiques à ce sujet se précisent un peu, disent des experts.

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La docteure Caroline Quach-Thanh, du CHU Sainte-Justine, renvoie à un document de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui, en date du 16 décembre, soulignait que « les personnes ayant fait une infection par le SRAS-CoV-2 constituent un cas particulier ».

Christian Dubé a confirmé que la troisième dose allait devenir obligatoire pour que le passeport vaccinal reste valide.

Une infection au SRAS-CoV-2 procure une protection « robuste », dit le document, et cette protection pourrait être plus durable que celle découlant de la vaccination, puisque les anticorps persistent plus longtemps.

La vaccination augmente la protection acquise par l’infection, « mais le bénéfice en termes absolu est modeste », souligne l’INSPQ. Une dose de rappel chez une personne ayant déjà reçu deux doses de vaccin et ayant fait une infection confirmée serait donc « peu utile », ajoute-t-on.

Des effets indésirables chez certains ne pourraient pas non plus être exclus, dit le document.

Près de 700 000 Québécois naturellement immunisés, sans compter les innombrables personnes infectées à leur insu et qui seraient à risque avec la 3e dose.

« L’administration d’une troisième dose de vaccin n’est donc pas nécessaire pour ces personnes, mais pourrait être administrée si la personne le demande, explique l’INSPQ. Un intervalle de 3 mois entre la dernière dose ou l’infection et la dose de rappel serait idéal, avec un intervalle minimal de 8 semaines. »

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À propos de l'auteur Horizon Québec Actuel

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