Un pasteur montréalais : « Je ne prendrai pas part à cet apartheid médical »

Un pasteur montréalais : « Je ne prendrai pas part à cet apartheid médical »

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Eno1/AdobeStock

En réaction aux nouvelles mesures sanitaires imposées par Legault, le pasteur Carlos Norbal proteste à nouveau contre les restrictions du gouvernement.

Le mercredi 22 décembre à 13 h ce pasteur s’est présenté devant le bureau du premier ministre pour lui demander de cesser « d’oppresser le peuple québécois » et d’arrêter « d’outrager les églises ».

« Imposer le passeport vaccinal comme condition pour entrer dans l’église est une violation de ma conscience en tant que pasteur et berger d’une communauté religieuse. Je ne prendrai pas part à cet apartheid médical qui crée un retour à une nouvelle forme de ségrégation dans notre société », a déclaré le pasteur.

« Ceci est une agressive attaque contre notre droit à la religion. L’État n’a aucune juridiction dans les choses de l’Église*, c’est-à-dire de la maison de Dieu. Si aucune loi n’est brisée dans les opérations relatives à l’Église, ses affaires ne regardent nullement l’État. »

En novembre 2020, ce même pasteur avait défié publiquement les normes gouvernementales, et avait prédit la violation de nos droits, « On a commencé la descente vers la tyrannie, où n’importe quelle loi peut s’inventer, et le peuple est appelé à se soumettre sans réfléchir. On est dans une passe dangereuse. Les droits qui nous sont pris ne seront jamais remis. »

Dans son récent communiqué de presse plus récent, Carlos Norbal a menacé de s’opposer aux lois si celles-ci venaient à contrevenir à la charte canadienne des droits et libertés, « … si les lois sont injustes, immorales et amorales nous ne les suivrons guère. Nous les opposerons pacifiquement et fermement afin d’exercer et protéger nos droits et nos libertés comme citoyen dans un État démocratique. »

Faisant appel à la constitution, les chartes des droits et libertés, la loi et le Code civil, ce pasteur prend une position claire et met l’autorité en garde contre les violations de ceux-ci, « tout policier ou autorité qui nuit, gène, intimide avant, pendant et après des services religieux ou réunion spirituelle est passible jusqu’à 2 ans de prison. Nous poursuivrons personnellement chaque individu impliqué dans cette violation de la loi afin qu’ils subissent la pleine force de la loi. »


*Certes, « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », et ceci s’applique aux rapports entre l’Église catholique et l’État. Quant aux autres religions, en matière religieuse, l’État devrait consulter l’Église en ce qui concerne la politique à tenir par rapport à celles-ci. — A.H.

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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