France : la Commission parlementaire d’accord pour l’interdiction des « thérapies de conversion »

France : la Commission parlementaire d’accord pour l’interdiction des « thérapies de conversion »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Drobot Dean/Adobe Stock

Les membres de la Commission parlementaire, composée de sénateurs et de députés, se sont mis d’accord pour la rédaction d’un projet de loi qui interdirait les « thérapies de conversion » — pratiques, souvent caricaturisées comme étant des pratiques barbares, inoffensives mais utiles pour les personnes qui désirent se défaire d’une attraction pour les personnes de même sexe ou d’un sentiment d’appartenance à l’autre sexe. Gènéthique rapporte :

Mardi 14 décembre, députés et sénateurs ont trouvé un accord sur la proposition de loi visant à interdire les « thérapies de conversion ». Une infraction spécifique a été créée, un délit passible de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Mais pour Christian Flavigny, pédopsychiatre, psychanalyste, et auteur notamment de l’essai Aider les enfants « transgenres », cette proposition entend également « empêcher toute mise en question du souhait d’adolescents voulant changer de sexe ».

Pour le pédopsychiatre, le texte examiné « en procédure parlementaire accélérée » interdirait « des pratiques qui, fort heureusement, n’ont jamais existé en France ». Mais « insidieusement, l’interdiction porte sur un tout autre sujet, estime-t-il. Il s’agit de prohiber toute mise en réflexion du vœu exprimé par des jeunes se ressentant être de l’autre sexe, aussi bien la réflexion des parents qui objecteraient à la prescription d’hormones à des jeunes réclamant d’engager leur “transition”, que celle de professionnels qui auraient recours aux “psychothérapies” ». « Ce qui revient à disqualifier les parents et insulter les professionnels », dénonce-t-il.

L’importation de la thèse américaine

« Selon les défenseurs de la proposition de loi, être “transgenre” serait une situation avérée n’appelant aucune mise en questionnement », explique Christian Flavigny. Ils souscrivent ainsi à « la thèse des militants américains », « sans même avoir procédé à l’audition des professionnels du monde psy français (qui l’avaient pourtant sollicitée) ».

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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