L’éducation, c’est le fondement de la Centrale des syndicats du Québec. Et un des principes de base en pédagogie, c’est que, pour apprendre, il faut se sentir en sécurité. C’est inadmissible que des élèves aient peur d’aller à l’école. C’est tout aussi inadmissible que du personnel ait peur d’aller y travailler.
L’école doit être un milieu bienveillant et sécuritaire. Mais, pour différentes raisons, la situation glisse et nous assistons à un crescendo de violence dans nos milieux, sous différentes formes. Il y a déjà un moment que nous sonnons l’alarme sur les problématiques de violence, mais le contexte pandémique a accentué la pression sur des situations déjà chargées dans les milieux.
Personnel enseignant, personnel de soutien scolaire et professionnels, l’ensemble des membres que nous représentons sont aux premières loges de la vie quotidienne dans les établissements scolaires du Québec. Demandez-leur, ils vous diront à quel point la situation s’est dégradée dans les derniers mois! Et il est faux de croire que la situation ne concerne que la région de Montréal. La situation est bouillante à bien des endroits au Québec, et partout les ressources manquent.
La violence, ça se prévient. En éducation, nous tentons toujours de travailler en amont des crises. L’appel que nous lançons aujourd’hui doit être entendu et devenir un moteur d’action collective, pour assurer à nos jeunes un climat exempt de violence, à l’école comme ailleurs, le plus possible.
Pour l’avenir et le Québec que nous voulons, ça doit être une priorité!
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