Emplettes de fin d’année obligent, j’ai passé la journée de mardi 14 décembre à Martelange, pour y acheter des boissons alcoolisées, moins cher qu’en Wallonie. À voir le nombre de Belges, mais aussi de Français qui vont acheter là-bas, je me réjouis que la propagande bienpensante anti-alcool semble pour le moins inopérante. Surtout, si les gens, appréhendent de passer un Noël de plus, cloîtrés chez eux. En revanche, n’étant absolument pas «thérapigénétisé» et fier de ne pas l’être, je n’ai pu entrer dans aucun bistrot. Car là-bas tous les tenanciers, avec un zèle remarquable, vous tombent dessus, armés de leur smartphone, afin de vérifier que vous êtes à jour de zombification vaccinale, dès que vous franchissez l’entrée. Pour moi, c’était raté et je devais donc quitter fissa le troquet. Ou alors, je pouvais consommer, à condition de me les geler, sous l’une ou l’autre tonnelle, dressée en terrasse. Très peu pour moi. Je me suis donc contenté de marcher un peu dans les deux ou trois artères commerçantes, pour constater, non sans plaisir, que tous les établissements, malgré l’heure de l’apéro étaient vides. Les rares individus, présents en terrasse, c’étaient les fumeurs. Avec les économies que j’ai réalisées, du fait d’être tricard dans les établissements que je fréquente habituellement (restaurant y compris), c’est ça de bouteilles en plus, que j’ai pu acheter, dans le super marché d’alcools local, qui lui n’exige que que le port du masque. J’ai néanmoins discuté avec un cafetier que je connais, qui m’a paru sincère, en déplorant l’obligation qui lui est faite, de m’éjecter. Mais en cas d’infraction, il risquait –m’a-t-il dit– six mille euros d’amende. Ce à quoi j’ai rétorqué : «VIVE l’U.E. grand promoteur de nos… libertés, de notre émancipation… !» LOL.
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