Qui était Gamil Gharbi, le tueur de Polytechnique?

Qui était Gamil Gharbi, le tueur de Polytechnique?

Eugène d’Estimauville de Beaumouchel >

Le 6 décembre, le Québec a commémoré l’assassinat de 14 femmes innocentes à Polytechnique en 1989.

On voudrait nous faire croire que l’auteur de cette boucherie était un homme québécois tout à fait ordinaire motivé par une haine des femmes et qu’il a pu multiplier les victimes grâce à une arme extrêmement dangereuse, qui a par la suite été interdite.

Depuis cet événement tragique, certaines féministes ont tout fait pour culpabiliser et donc castrer symboliquement l’homme québécois, assimilé à un tueur de masse en puissance.

Comme vous vous en doutez sûrement, la réalité est légèrement plus nuancée…

Une barbarie digne de l’Algérie

Marc Lépine, de son vrai nom Gamil Gharbi, était, comme les auteurs des deux autres tueries scolaires de l’histoire du Québec, Valery Fabrikant et Kimveer Gill, un immigrant ou un fils d’immigrants.

Est-il ici besoin de rappeler que les sociétés homogènes sont des sociétés plus appaisées?

Le père de Gharbi, un homme d’affaires algérien immigré au Québec du nom de Rachid Liass Gharbi, était extrêmement abusif envers l’enfant, sa sœur et sa mère, au point d’empêcher celle-ci de consoler son fils après l’avoir battu.

En raison de cette relation violente et toxique, le couple s’est séparé lorsque le fils avait 7 ans. Rachid Gharbi ayant rapidement abandonné sa famille, Gamil a demandé à changer de nom quelques années plus tard pour prendre celui de Marc Lépine.

Des suites de cette enfance abusive et dysfonctionnelle, Gharbi a développé de graves troubles de la personnalité que ses proches ont malheureusement refusé de traiter :

[A]près une querelle avec Nadia, la sœur aînée qui l’abreuvait de sarcasmes, [Gamil Gharbi] a creusé dans le jardin, au clair de lune, un trou de la taille d’une tombe pour y enterrer sa sœur, allant jusqu’à confectionner une pierre tombale avec le nom et la photo de la gamine.

En découvrant son fils recueilli devant cette tombe, Monique Lépine y a vu un geste de mauvais goût plutôt que de pure folie. Mais en repensant à cette scène et à d’autres événements isolés, elle émet l’hypothèse la plus intéressante du livre. À savoir qu’en tuant les 14 étudiantes de Polytechnique, [Gamil Gharbi] ne visait pas les féministes ni ces jeunes femmes à qui l’avenir souriait, mais plutôt sa mère et sa sœur. N’ayant pas le courage de s’attaquer à celles qu’il estimait être la source de son malheur, [Gharbi] aurait déversé son trop-plein de haine sur de pures étrangères.

C’est une hypothèse des plus plausibles qui confirme une fois de plus que la misogynie de [Gamil Gharbi] tirait sa source d’une dysfonction intime et familiale et non d’une idéologie politique.

Gharbi était donc un déséquilibré, et ses problèmes psychologiques découlent fort probablement de pratiques culturelles barbares qui sont malheureusement endémiques dans le monde afro-musulman.

Ainsi, plus de 90% des musulmans marocains et tunisiens considèrent que la femme doit toujours obéir à son mari :

Quant au traitement des enfants, la violence des parents (nord-)africains n’est plus à démontrer :

Le bouc émissaire balistique

Mais le machisme supposé de l’homme blanc hétérosexuel cisnormatif n’est pas la seule cible de ces militantes.

L’arme employée par le meurtrier, le Ruger Mini-14, a ainsi récemment été prohibée simplement parce qu’elle avait mauvaise réputation depuis le massacre, même si elle est d’un faible calibre généralement utilisé pour chasser le petit gibier.

Cette tuerie représente d’ailleurs un tournant dans le contrôle des armes à feu au Canada, les récentes dispositions législatives visant de plus en plus à pourrir la vie des honnêtes chasseurs, collectionneurs autres tireurs sportifs.

Qu’importe si la coroner a déterminé que Gharbi aurait pu faire autant de morts avec une arme de chasse standard et que le nombre élevé de victimes était essentiellement attribuable à l’inaction des forces policières, les magasins de plus de 10 cartouches ont été interdits en 1991.

Cette loi et les restrictions supplémentaires imposées sous Chrétien puis Trudeau ne satisfont toutefois pas le collectif PolySeSouvient, qui veut aller toujours plus loin dans le désarmement de la population.

Ces dames ont-elles conscience qu’un tueur déterminé peut très bien recourir à d’autres méthodes pour arriver à ses fins?

Prenons le djihadiste tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel qui a frappé en France. Ce sympathique camionneur issu de la diversité a usé de son véhicule pour faire 86 morts et 458 blessés le 14 juillet 2016 à Nice, soit plus que n’importe quelle fusillade en sol nord-américain.

À l’avenir, certains activistes voudront peut-être interdire les poids lourds comme on a jadis voulu interdire les armes d’épaule. Or, le Québec devrait plutôt commencer à réfléchir à l’interdiction de l’immigration mahométane incompatible avec l’Occident civilisé

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À propos de l'auteur Horizon Québec Actuel

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