Conditions de travail inhumaines

Conditions de travail inhumaines

Depuis des mois, les critiques concernant le temps supplémentaire obligatoire (TSO) fusent de partout, notamment de la part des infirmières qui sont les plus touchées par cette mesure.

À cet effet, l’histoire invraisemblable de Marie-Christine Beaupré, infirmière auxiliaire de l’Hôtel-Dieu de Lévis, donne des frissons dans le dos. Le 15 octobre, Marie-Christine, souffrante, devait aller consulter un médecin après son quart de travail. Or, une rencontre avec sa gestionnaire la force à rester au travail malgré la situation de Marie-Christine, sa supérieure arguant qu’elle était obligée de rester ce soir-là, tout en insistant sur le fait que sa présence faisait partie de son obligation professionnelle selon son code de déontologie. Suite aux menaces, à l’intimidation et à la manipulation de la part de la gestionnaire, Marie-Christine a finalement cédé sous la pression, craignant de recevoir un avis disciplinaire.

Infirmière auxiliaire depuis plus de 20 ans, Marie-Christine Beaupré connaît la « chanson », puisqu’elle la vit pratiquement toutes les semaines depuis plusieurs mois. À ses yeux, cette fois-ci, en imposant le TSO à des infirmières qui sont malades, « la situation est allée trop loin ». Aussi envisage-t-elle de porter plainte auprès de l’Ordre des infirmières à laquelle sa gestionnaire appartient, ainsi qu’au CISSS de Chaudière-Appalaches, avec l’appui de son syndicat.

Une histoire qui outrepasse cavalièrement l’éthique fondamentale envers les employés, et qui se traduit par l’imposition de conditions de travail inhumaines qu’il faut dénoncer et corriger à tout prix!

Mike Ward non-coupable

Le jugement de la Cour suprême eu égard à la cause qui opposait Mike Ward à Jérémy Gabriel depuis dix ans est tombé. Dans le jugement rendu par les cinq juges majoritaires, Mike Ward n’a pas fait le choix de se moquer de Jérémy Gabriel sur la base de son handicap mais plutôt parce qu’il est une personnalité publique. Conséquemment, selon les juges majoritaires, les blagues de l’humoriste ne peuvent donc pas être considérées comme de la discrimination au regard de la Charte québécoise des droits et libertés.

Du côté des quatre juges dissidents, l’argumentaire des juges majoritaires fait abstraction d’une réalité fondamentale : M. Ward a ciblé des aspects de la personnalité publique de Jérémy Gabriel qui étaient inextricablement liés à son handicap.

Autrement dit, si on se fie à l’argumentaire des juges majoritaires, un humoriste pourrait faire des blagues grotesques sur une personnalité publique souffrant d’un handicap sans coup férir? La personnalité publique en question ne peut être considérée comme discriminée eu égard à la Charte québécoise des droits et libertés?

Des questions qui me laissent perplexe sur la vulnérabilité d’une personnalité publique handicapée aux yeux de la loi…

Henri Marineau, Québec

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