Les fraudes à l’admission sont gênantes et abominables. — Global Times

Les fraudes à l’admission sont gênantes et abominables. — Global Times

Imaginez que votre adolescent n’obtienne qu’un score de 300 points sur 750 à l’Examen National d’entrée à l’université, ou Gaokao.

On vous informe alors que votre enfant peut être admis dans une université prestigieuse si vous versez 1 million de yuans (156 490 dollars). Allez-vous y croire ?

De telles escroqueries à l’admission sont signalées presque chaque année. Pourtant, de nombreux parents se font encore avoir.

Le Beijing News a rapporté qu’une société prétendant avoir des liens avec diverses universités pouvait faciliter les admissions. Mais après avoir reçu plus de 15 millions de yuans de la part de dizaines de parents, l’entreprise a déclaré qu’en raison d’une gestion très stricte cette année, elle ne pourrait pas tenir sa promesse. Et devinez quoi ? Ils n’ont pas encore remboursé le paiement aux parents.

La fraude à l’admission est ennuyeuse et abominable. Mais les parents trompés ne méritent pas de sympathie.

Il est compréhensible que chaque parent espère que ses enfants aient un avenir brillant, mais seulement par des moyens légitimes. Ces parents pourraient, dans une certaine mesure, être considérés comme des » complices » d’une tentative d’aider leurs enfants à être admis dans une université ayant une bonne réputation.

Il s’agit également d’une fraude qui porte atteinte à l’équité de l’éducation. Les repas gratuits n’existent pas.

S’ils veulent que leurs enfants soient admis dans une université prestigieuse, ils doivent les encourager à travailler dur, et non à prendre des raccourcis.

Traduit par Deepl et Geb.

Note de Geb : Cette anecdote tirée de Global Times, organe de presse très proche du PCC, peut aider à la compréhension de plusieurs concepts qui semblent être absents des réflexions des interautes français lors qu’on parle la Chine communiste.

Et expliquer à ceux qui reprochent à certains ici de » rêver » de Chine communiste alors qu’ils ne rêvent que d’une France où ces situations se règleraient de la même façon que là-bas : la mise au pas des tricheurs et des traîtres.

Tout d’abord on s’aperçoit que plusieurs centaines de familles ont les moyens de payer, (160 000 dollars-15 millions de yuans en tout), simplement pour favoriser leur rejeton dans un parcours universitaire. Ce qui dénote que » malgré «, (Ou grâce à – c’est selon), » le communisme «, et vu qu’il n’y a pas d’héritage, il y a quand même du pognon pour ceux qui bossent pour ça.

Et quand il y a du pognon s’il n’y pas contrôle et éducation politique en amont, il ne reste comme frein que la coercition après le crime ou sa tentative.

Ensuite les » parents » se sont fait baiser par des escrocs et se retrouvent plumés comme des pigeons du jour, ce qui démontre que la connerie et la félonie n’ont pas de frontières. Et ils se sont fait baiser parce que les escrocs se sont trouvés coincés par les autorités quand ils ont voulu réaliser leur mic-mac.

Puis le Global Times a publiée l’histoire et tout le pays rigole sur le compte des nantis qui se sont crus au dessus de la masse populaire chinoise qui se lève le matin pour envoyer ses enfants à l’université. Et condamne les parents félons.

Essayez de transposer cette histoire glauque en France ou aux EU, ou en Occident, ou tout le monde trouve normal le » coup de pouce » pour les études ou le boulot, y compris avec du pognon à la clef…

Et vous comprendrez pourquoi il ne suffit pas du communisme pour changer un mode d’économie politique mais qu’il faut en sus une éducation sur son éthique et son application.

Il ne reste plus aux «malheureux» parents que de contacter la NED pour demander à faire partie des minorités opprimées. reconnues.

29 octobre 2021

»» https://www.globaltimes.cn/page/202110/1237635.shtml

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

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