L’évacuation de l’Afghanistan par l’armée des États-Unis reflète les luttes entre les divers cercles à l’intérieur de l’Empire

L’évacuation de l’Afghanistan par l’armée des États-Unis reflète les luttes entre les divers cercles à l’intérieur de l’Empire

par Christian Darlot.

Si précipitée qu’elle paraisse, l’évacuation de l’Afghanistan par l’armée des États-Unis a été décidée par Trump et préparée depuis plusieurs mois. Ce retrait n’est pas seulement l’évacuation d’un pays occupé et le retour du rigorisme islamique, mais manifeste le bilan d’étape des rivalités entre les puissances actives dans cette région du monde. Il reflète aussi les rivalités entre cercles oligarchiques anglo-saxons et l’élimination d’un cercle par un autre.

– Le cercle le plus puissant est celui des mondialistes, rassemblant les principales firmes supranationales, mené par les banquiers de la Cité – la plupart d’origine anglaise ou juive – qui contrôle la BRI et toutes les banques centrales (la BCE, la FED et Wall Street ne sont que des subordonnées). Il s’est rendu maître de la création monétaire de tous les pays tombés sous la coupe de l’empire anglo-saxon et oriente à sa volonté les flux de monnaie. La monnaie, qui est l’institution représentant la confiance publique, permettant l’échange des fruits de l’activité humaine, est ainsi détournée vers les firmes contrôlées par l’oligarchie, qui peut ainsi s’emparer des ressources mondiales, tandis que les crises spéculatives permettent de siphonner l’épargne des classes moyennes et de concentrer encore plus la richesse.

Matériellement et moralement, c’est un crime d’une ampleur gigantesque, que les peuples devraient châtier avec la plus extrême sévérité s’ils devenaient maîtres de leur destin.

Ce cercle domine et méprise les autres.

C’est la Davocratie, quoique les participants aux réunions de Davos soient vraisemblablement pour la plupart des subordonnés chargés des relations publiques, transmettant les ordres de leurs patrons restés dans l’ombre. Bien entendu, des conflits et des débats ont lieu, mais ces décideurs discrets finissent par s’accorder sur des projets. Ils ne les cachent pas, mais au contraire en publient le programme d’application, ripoliné de science factice.

Ce cercle a organisé la mondialisation, la désindustrialisation et l’abrutissement idéologique. La mondialisation enrichit les intermédiaires commerciaux et financiers au détriment des producteurs. Elle répand les ravages du chômage dans les pays naguère encore industrialisés, et fait perdre les compétences : l’emploi ouvrier disparaît en premier, puis les emplois d’encadrement, d’organisation, d’amélioration technique et même de recherche, rejoignent progressivement les lieux de production. À présent les pays désindustrialisés ne produisent plus assez pour couvrir leurs besoins, le pouvoir d’achat se réduit, le peuple est appauvri, les classes moyennes disparaissent. La mondialisation se bloque. Les dirigeants de ce cercle ont prévu de passer à un autre régime.

C’est ce cercle qui détruit les écosystèmes et promeut l’imposture du réchauffement climatique d’origine humaine.

C’est lui qui organise l’immigration massive en Europe, pour semer la zizanie, diviser, dominer et déculturer les peuples, afin de les asservir et leur fourguer à tous la même camelote matérielle, idéologique et zimukale.

C’est lui qui a organisé la plandémie devant aboutir à une société totalitaire. Sur ce point, il paraît avoir conclu un accord avec le cercle dirigeant chinois.

En Europe, le relai est l’Allemagne qui domine l’UE, et devant qui les loches françaises rampent en laissant des traces baveuses.

Ce cercle a laissé les autres s’enferrer dans une politique sans issue, causant des millions de morts violentes. À présent que le chaos a été répandu, il reprend la main et paraît vouloir faire rentrer dans le rang les E-U et Israël. Il veut conclure un accord avec la Chine et la Russie, jusqu’à la prochaine manche. Sur son ordre, la rencontre de Biden et Poutine a acté le retrait des E-U hors d’Afghanistan et d’Ukraine. L’ère étasunienne est finie.

– Le deuxième cercle par la puissance est celui des suprémacistes étasuniens, qui vient d’être battu à plate couture. Il est instrumentalisé depuis vingt ans par les expan-sionistes israéliens. Ces deux groupes avaient ensemble organisé Al Qaïda, les attentats de 2001 aux États-Unis, les invasions de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et de la Syrie, la plupart des attentats en Europe, ISIS-DAECH, la ruine de l’Ukraine et maintes autres turpitudes. Depuis septembre 2013, il est battu en brèche par l’efficace réaction russe. Lâché par le premier cercle après avoir fait le sale boulot, il est maintenant aux abois. Israël pourrait être contraint à la paix, mais une frange de ses dirigeants préférera tenter la guerre. L’emporteront-ils ?

Les suprémacistes étasuniens ont tendu à Strauss-Kahn le grotesque piège du Sofitel pour l’éliminer du FMI, où il coordonnait le projet d’instaurer un étalon monétaire international à parité or, en accointance avec Khadafi et les dirigeants chinois. À présent, les mondialistes reprennent le projet, en version numérique.

Incidemment, c’est l’impossibilité de chasser les Palestiniens à l’occasion d’une guerre localisée qui a fait changer la stratégie des sionistes à l’égard de la France. Plutôt que de laisser faire, voire fomenter, des attentats destinés à pousser les Français israélites à émigrer vers la Palestine, il s’agit maintenant de maintenir la France comme base arrière ; d’où la promotion de Zemmour.

– Le troisième cercle est celui des nationistes étasuniens, voulant réduire la taille de l’empire et se replier sur le territoire des E-U afin de le reconstruire et de reprendre des forces. C’est celui qu’incarne Trump et que les mondialistes ont éliminé en truquant les élections. Il peut encore revenir. Les concessions de Trump à Israël étaient sans doute dues à la faiblesse de sa position, mais aussi à sa volonté de libérer les E-U du chantage auquel ils sont soumis depuis le 11 septembre 2001.

D’autres cercles de pouvoir existent en Russie et en Chine, où les oppositions entre nationistes et mondialistes se règlent discrètement, mais semble-t-il parfois par la défenestration, comme partout.

La bagarre va vers son paroxysme et le risque d’affrontements ou de guerres locales est grand. Taïwan devrait en faire les frais bientôt, mais la face sera sauvée et les E-U se retireront sans combattre.

La France fut longtemps le pays rebelle de l’empire, héritier du pays qui fut pendant des siècles le pays central de l’Europe, le plus fertile et le plus peuplé, où les influences diverses venaient s’harmoniser. Celui qui jusqu’à 2005 échappait à la commande anglo-saxonne directe et proposait un modèle politique ne mettant pas le profit au centre de tout. Donc celui qu’il faut abattre, et si possible angliciser pour fêter en 2066 une revanche millénaire.

L’attaque menée par le cercle mondialiste contre la France sera poussée jusqu’à la destruction si nous ne nous y opposons pas. Après des troubles assez violents pour ruiner leur système politique et les éliminer du « concert des puissances » (comme on disait jadis), l’Italie et la France devraient devenir des lieux de tourisme et de repos pour l’oligarchie mondiale.

Il est grand temps de contrecarrer ces projets.


envoyé par Nicolas Bonnal
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L’évacuation de l’Afghanistan par l’armée des États-Unis reflète les luttes entre les divers cercles à l’intérieur de l’Empire

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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