À quand une fête dédiée exclusivement aux Québécois de souche?

À quand une fête dédiée exclusivement aux Québécois de souche?

À quand une fête dédiée exclusivement et uniquement aux Québécois de souche en tant que groupe? Il serait grand temps de remédier à cette grave lacune.

Les minorités raciales et ethniques en veulent tellement aux Occidentaux d’être les sociétés les plus avancées de la planète, que pour se venger, elles se sont mises à proférer à cris et à sang d’injustifiables accusations d’appropriation culturelle à la moindre occasion, cherchant à bâillonner la libre expression artistique, et plus spécifiquement la démarche individuelle de l’artiste qui a le droit absolu de se pencher sur tous les sujets du monde en proposant son angle personnel de vision et d’interprétation des choses de la vie. Que ces minorités piailleuses présentent leur propre vision en réponse à celle-ci si cela leur chante.

Si on s’abaissait à utiliser le même genre de procédés, on pourrait à notre tour les accuser de s’être approprié notre fête de la Saint-Jean-Baptiste du 24 juin, choisie et créée à l’origine précisément pour célébrer le peuple fondateur canadien-français, qu’on appelle depuis les Québécois de souche, les Québécois pure laine, les Québécois tissés serrés.

En effet, depuis quelques années, on cherche à détourner, comme des terroristes détournent un avion vers des gratte-ciels, le sens premier de cette fête pour en faire une espèce de fourre-tout diversitaire, farci à la guimauve inclusive, un ramassis babélique indigeste, multiculturel, multi-ethnique, multi-racial, multi-origines, multi-langues, multi-orientations, bref, un beau gros multi n’importe quoi dégoulinant de bonnes intentions, apprêté avec un arrière-goût persistant de malbouffe bien-pensante et rééducatrice qu’on nous pousse dans le gorgoton.

Et nous, là-dedans? On voudrait qu’on se pousse, qu’on cède la place, de plus en plus de place, et éventuellement toute la place. On nous relativise, on nous folklorise, on nous écarte, on nous minimise, on nous remplace.

La démonstration la plus récente de cette fâcheuse tendance? La propagande diversitaire dans toute sa méprisable splendeur triomphale était patente lors du dernier spectacle télévisé de la Saint-Jean.

Cela crevait les yeux dès la présentation du tout début faite par plusieurs intervenants qui chacun représentait une minorité quelconque, certaines étant doublement ou triplement représentées:

1- Kim Thuy, choisie d’abord et avant tout parce qu’elle est une vietnamienne

2- Mylène Paquette, rare Québécoise de souche

3- Alexandra Strelinsky, choisie d’abord et avant tout parce qu’elle est juive

4- Grégory Charles, choisi d’abord et avant tout parce qu’il est noir

5- Fabrice Vil, un parfait inconnu noir (prenant la place de plusieurs artistes québécois absents mieux connus et appréciés du public) là en tant que minorité visible

6- Pierre Lapointe, choisi d’abord et avant tout parce qu’il est ouvertement gai

7- Daniel Boucher, rare Québécois de souche

8- Stanley Vollant, choisi d’abord et avant tout parce qu’il est autochtone

9- Janette Bertrand, choisie d’abord et avant tout pour représenter les vieux et le féminisme de par ses déclarations

10- Saramée, rappeuse africaine sénégalaise choisie d’abord et avant tout parce qu’elle est de race noire et ouvertement anti-Blancs à la sauce Woke aggressive

11- Coeur de Pirate, choisie d’abord et avant tout pour représenter les LGBTQ+

Au fur et à mesure qu’ils défilaient l’un après l’autre sous nos yeux, il était facile à deviner qu’on ne montrait pas l’artiste, mais bien ce qu’il représentait en tant qu’ethnie, race, orientation, idéologie, et qu’on cherchait à élever sur le même pied que le peuple fondateur.

On se rend compte que ces personnes n’ont pas été choisies au départ en fonction de leur talent ou de la place qu’ils occupent dans le panthéon de nos grands artistes, non, mais uniquement sur la base de pouvoir faire la promotion de la diversité tous azimuths. Ce qui était présenté comme un spectacle, était en fait de l’endoctrinement idéologique à grande échelle. Imaginez: on a monopolisé les ondes des 4 réseaux québécois pour que personne ne puisse échapper au matraquage du message diversitaire. Un exemple patent de la dictature intellectuelle de la pensée unique!

Comme on peut le constater dans la liste précédente, malgré que les Québécois de souche forment la majorité de la population du Québec, ils étaient ici relégués à une infime portion de ce qu’ils représentent démographiquement.

Devant cet état de chose qui laisse beaucoup à désirer, il serait grand temps de mettre sur pied une fête d’envergure célébrant exclusivement la nation québécoise de souche, d’origine européenne et issue de la Nouvelle-France dont nous sommes les fiers descendants. Nous formons toujours la majorité de la population.

Actuellement, les fêtes de la Nouvelle-France célébrées à Québec peuvent nous donner un aperçu d’à quoi l’événement pourrait ressembler. Idéalement, cela devrait couvrir la période des débuts de la colonie jusqu’à aujourd’hui.

Par ailleurs, j’ai déjà proposé de mettre sur pied le Mois du Québec, qui curieusement n’existe pas encore, bien qu’il existe des mois entiers consacrés à toutes sortes de minorités

L’occasion serait venue de célébrer la nation qui a plus de 13 générations à son actif réparties dans nos villes et villages. La formidable nation qui a su conserver sa langue, sa religion, ses coutumes et ses moeurs, sa culture distincte, qui a su grandir et prospérer envers et malgré toutes les embûches et les embâcles. Une nation fière à juste titre, possédant un passé digne de mention, des héros et des braves, une nation qui a su rester soudée et tissée serrée, une nation qui avance dans une continuité linéaire, qui relie telle une ligne de transmission les générations entre elles.

Tous les peuples ont une fête, sauf le nôtre on dirait! Ça n’a pas de sacré bon sens!

Les Irlandais ont la leur, qu’ils fêtent même ici. Les Canadiens se fêtent le 1er juillet. Nos frères acadiens ont leur Grand Tintamarre. Mais nous, rien de rien! Aucun événement juste pour nous tout seuls. On le mériterait bien, pourtant, non? Hé là, on existe!

Quant à nos proches parents les Canadiens-français hors Québec, ont-ils une fête pour se retrouver, souligner ce qu’ils sont? Célèbrent-ils comme nous la Saint-Jean? Se sentent-ils le moindrement concernés par les liens qui nous unissent? En sentent-ils seulement encore le besoin? Sont-ils si assimilés au point de considérer que leur fête a lieu uniquement le jour de la Confédération le 1er juillet et que cela leur suffit amplement?

Quelle date pourrait-on choisir?

(Texte rédigé pour souligner mon 600è article publié sur le site nationaliste Vigile valorisant notre identité collective québécoise)

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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

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