Un Québécois authentique ne se pose pas la question s'il l'est ou pas

Un Québécois authentique ne se pose pas la question s'il l'est ou pas

Fabien Cloutier, Jonathan Roberge et tout plein d’autres

Une question d’identité, d’enracinement, d’immersion totale

Un Québécois authentique ne sent pas le besoin de se poser la question à savoir s’il l’est ou pas. Il le sait, il le sent.

En entrevue, l’humoriste et auteur Jonathan Roberge a démontré sans le savoir ce que c’est que d’être vraiment québécois.

Cela consiste simplement à baigner dans l’environnement culturel qui est le nôtre, à en posséder et manier les référents qui façonnent notre rapport aux autres et aux autres cultures. Et à s’en servir quotidiennement dans sa vision des choses. On est québécois par immersion totale. On se jette à l’eau et on nage dedans comme un poisson frétillant!

C’est à travers ce tamis d’orpaillage sélectif qui ne retient que les pépites d’or, ce prisme miroitant qui nous reflète et nous met en valeur, qu’on aborde les multiples aspects de la réalité qui nous entoure, cette réalité changeante qu’on apprécie ou remet en question.

Dans ladite entrevue, Jonathan Roberge mentionnait entre autres qu’adolescent, il fantasmait sur Marina Orsini «qui était sa Samantha Fox» en vedette dans Les filles de Caleb, que l’émission-jeunesse «Les invincibles» avait été marquante pour lui, et que «La fin du monde est à 7 heures» avec Marc Labrèche avait guidé son angle d’approche de l’humour, son introduction au genre.

Tout bien considéré, cela saute aux yeux que Jonathan Roberge est bel et bien québécois, des pieds à la tête, sans hésitation aucune. Il appartient pleinement à notre identité culturelle collective.

L’auteur et comédien Fabien Cloutier est un autre exemple du Québécois pure laine. Sa façon d’être, ses réactions, son rapport étroit avec le vrai bon monde de chez nous, et même son parler familier, tout concorde vers une pleine identité québécoise, Les gens sentent bien qu’il ne se prend pas pour un autre.

On devient quelqu’un à partir d’où on vient, de nos origines. C’est comme cela qu’on se bâtit personnellement, et c’est comme ça qu’une identité collective foisonnante se bâtit elle aussi, avec ce qu’on a en commun, avec ce que chacun apporte, avec ce petit je-ne-sais-quoi qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, la saveur locale, quoi.

Ça prend un bon fond.

Dans l’émission bellement enracinée qu’est Un chef à la cabane avec le chef Martin Picard, avec tous ses personnages typiquement d’ici, le sympathique biologiste Stéphane Guay qui expérimente diverses façons de traiter l’eau d’érable a mis au point une «recette» qui était le fruit de ses recherches et essais.

Il a dit de son sirop de qualité supérieure: «c’est un sirop qui goûte plus comme dans l’ancien temps, comme dans nos souvenirs, un sirop qui reste plus longtemps en bouche, bref, un sirop qui a un goût plus authentique». Quelle jolie métaphore applicable aux Québécois de souche, les vrais de vrais, les inimitables!

C’est ce qui fait la différence entre le cuir véritable et les imitations aux appellations volontairement trompeuses: le faux cuir peut porter comme nom : cuir reconstitué, cuir vegan, cuirette, éco cuir, pleather, ultra suède ou simili cuir.

Pourquoi est-ce si important de déterminer et d’identifier ce qu’est un Québécois authentique?

Pour plusieurs excellentes raisons se bousculent à l’entrée:

1- pour cerner clairement la nature profonde du peuple fondateur, pour bien identifier le peuple qui mérite son propre pays dans l’optique gagnante «un pays pour chaque nation, une seule nation par pays»

2- pour tirer la plus grande des fiertés d’appartenance et la faire rayonner tout autour de soi, la rendre visible et palpable

3- pour que le Québécois authentique puisse être présenté comme unique modèle à l’immigration, et servir d’idéal à imiter, de vecteur culturel de convergence

4- pour bien faire la différence entre ceux qui sont d’ici et les autres dans une optique de respect de ce que nous représentons collectivement et de ce que les immigrés n’ont pas le droit de tenter de modifier à leur avantage, d’altérer, d’amoindrir, de dissoudre. Qu’ils n’y pensent même pas!

5- pour bien identifier dans la sphère publique, ceux qui s’y opposent à la nation et qu’il faut dénoncer et combattre (certains politiciens, personnalités publiques, artistes, chroniqueurs, mondialistes de bas acabit, l’immigration de type communautariste ou hégémonique, minorités revendicatrices, groupuscules radicaux avides de tribunes médiatiques)

Vivre et s’épanouir dans son environnement culturel, c’est la base de l’acquisition d’une identité collective solide et épanouissante, c’est ce qui nous soude et nous unit. C’est ce qui renforce encore plus le tissage serré de la ceinture fléchée que nous resserrons depuis 5 siècles.

C’est à partir d’ici que je regarde partout et ailleurs, que j’observe au loin, que j’explore et compare, puis que je rentre à la maison le soir enrichi, heureux d’être né ici, heureux d’y être resté, heureux d’être qui je suis, et heureux d’y vivre pleinement heureux.

Nous, les Québécois authentiques, sommes les continuateurs de la nation, nous passerons à l’histoire que nous sommes en train d’écrire, celle qui s’étend d’hier à demain.

Nous voulons laisser des traces en terre d’Amérique, marquer de nos balises culturelles l’immense territoire qui est exclusivement le nôtre.

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

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