par
Comme chacun a pu le constater et comme le confirme le texte en annexe : la conjoncture de crise systémique du mode de production capitaliste est d’une grande complexité. Cette complexité est conséquente au développement des contradictions du capitalisme mondialisé qui atteint son paroxysme – sa phase finale – sa phase fatale.
Ces bouleversements économiques, politiques et sociaux provoquent un tohu-bohu idéologique dont profite l’aile gauche de la bourgeoisie pour accroître la confusion et pêcher en eau trouble, espérant ainsi être choisie par le grand capital comme caporal administratif de son État totalitaire.
La gauche espère ainsi obtenir quelques ministères et sinécures pour sous-fifres corrompus. Comme pour les deux grandes guerres mondiales précédentes l’aile gauche social-démocrate-socialiste et l’aile droite sociale-nationale-fasciste de la bourgeoisie ont engagé un bras de fer pour la gouvernance de l’appareil d’État totalitaire qui nous mènera à la guerre.
Il n’y a qu’une façon de se dépêtrer de ce fatras politique et idéologique c’est de conserver notre boussole de classe prolétarienne. Plus la conjoncture géopolitique se complexifie plus nous avons besoin de nous appuyer sur les fondamentaux de la lutte des classes et rester circonspect vis-à-vis des thèses «socialistes et/ou communistes» telles que prêchées par la gauche opportuniste depuis un siècle. Ce siècle révolutionnaire commença par la Commune de Paris (1870) et la Révolution russe de 1917. Il devrait nous servir de référence au titre de modèle de révolution nationale antiféodale et anticoloniale, beaucoup moins en tant que révolution prolétarienne… la première condition d’une révolution prolétarienne étant l’épanouissement d’une immense classe prolétarienne internationaliste.
Ainsi, le texte en annexe reproduit le modèle général et commence par accréditer le discours officiel d’une hystérique pandémie patentée – émanant d’organisations mondialistes discréditées comme l’OMS, l’OMC, l’ONU, le FMI, la BM, repris par les larbins politiciens des puissances impérialistes que les godillots des pays soumis ânonnent en chœur pour terroriser la populace. Ces marionnettes politiques jouent les majordomes et s’étonnent d’autant de soumission face à leurs diktats liberticides. C’est ainsi que les ordres sont transmis et que les préparatifs de guerre, amorcée avec le SARS-Cov-2 et la COVID-19, se poursuivent par la guerre commerciale, et déboucheront éventuellement sur la guerre militaire.
Le texte gauchiste accuse ensuite les fonctionnaires du capitalisme étatique de ne pas en faire assez en termes de confinement dément – de couvre-feu – de réclusion – de répression – d’amendes – d’emprisonnement contre des centaines de millions de pauvres – de travailleurs précaires – de chômeurs – de SDF, etc. Évidemment, comme à chaque période historique la gauche opportuniste dissimule son offre de service par un verbiage gauchiste soi-disant progressiste et humaniste (sic). Ainsi, la gauche accuse les partis politiques et les larbins politiciens de droite de tenter de protéger les profits des compagnies plutôt que la vie des travailleurs. N’est-ce pas ce qu’a toujours fait le grand capital international, via son État totalitaire et par l’entremise de ses guignols opportunistes de gauche comme de droite?
La gauche fait l’impasse sur l’évidence qu’en demandant davantage de répression, de mesures liberticides, de confinement, de couvre-feux, de vaccination obligatoire, de visa médical de contrôle, elle défend les intérêts du grand capital qui possèdent les entreprises chimiques et pharmaceutiques (Big Pharma), numériques (GAFAM), et de la communication (Big Media) qui ont doublé leurs profits pendant cette pandémie bidon. La gauche comme la droite couche dans le lit des profiteurs corporatifs mondialistes.
Quelqu’un pourrait-il nous expliquer comment le congédiement de centaines de millions de travailleurs – l’endettement de centaines de millions de consommateurs – l’accroissement des taxes de centaines de millions de citoyens «sauveront des vies»? Quelle fumisterie que cette démagogie : « sauvons des vies, pas les profits« . Le fondement même du mode de production capitaliste est justement: « sauvons les profits du capital milliardaire quoiqu’il en coûte aux prolétaires« .
Avant de proclamer un tel slogan: « Sauvons des vies, pas les profits« , la classe prolétarienne devra avoir réussi son insurrection populaire puis lancé sa Révolution prolétarienne, afin de détruire les fondements du système des profits capitalistes et pour construire un nouveau mode de production et de nouveaux rapports sociaux de production égalitaires. La question qui se pose au milieu de cette hystérie pandémique à laquelle la gauche et la droite participent obstinément c’est : comment la classe prolétarienne peut-elle défendre ses intérêts de classe, assumant ainsi les intérêts de la population mondiale?À
, la gauche (comme la droite) trépigne d’impatience à l’idée d’être appelée à la gouvernance de l’État totalitaire via une prochaine mascarade électorale comme il en fut lors de chacune des grandes guerres mondiales. Pour nous, prolétaires révolutionnaires, nous refusons de participer à leurs préparatifs de guerre sanitaire, virale, commerciale, monétaire, financière, diplomatique et militaire. Nous refusons tout confinement, tout couvre-feu totalitaire, toute fermeture des frontières, toutes fermetures d’usines et d’entreprises, nous refusons le télétravail obligatoire sans compensation, nous refusons la fermeture des commerces, des services sanitaires à la population ou l’obligation de la vaccination et le passeport médical de traçage. Bref, nous refusons de collaborer à notre enrôlement comme chair à canon de leur prochaine guerre mondiale dont cet exercice «pandémique» est le triste prélude.
*
ANNEXE Comment la gauche vole à la rescousse du capital
Une année de pandémie de COVID-19: une catastrophe causée par le capitalisme.
Les élections régionales allemandes (et françaises) révèlent un mécontentement croissant à l’égard de la réaction de l’élite dirigeante à la pandémie, qui fait passer les profits avant les vies.
Aujourd’hui jeudi, cela fait plus d’un an que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie mondiale. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a publié cette déclaration le 11 mars 2020, date à laquelle on a signalé 118 000 cas dans 14 pays du monde et 4291 décès.
«L’OMS suit cette épidémie 24 heures sur 24», a-t-il déclaré, «et nous sommes profondément préoccupés à la fois par les niveaux alarmants de propagation et de gravité, et par les niveaux alarmants d’inaction». Il a réitéré les appels aux « pays pour qu’ils prennent des mesures urgentes et énergiques. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort».
À quelques exceptions près – dont la Chine est la plus notable – (sic) les gouvernements des principaux pays capitalistes ont rejeté les avertissements des scientifiques. Ils n’ont pas pris de mesures agressives et les signaux d’alarme ont été ignorés. Au cours des 12 derniers mois, le nombre de cas dans le monde est passé de 118.000 à plus de 118 millions (sur 7,800,000,000 d’individus). Le nombre de morts est passé de 4.000 à 2,6 millions (sur 67 millions de morts annuels), dont 540.000 aux États-Unis, 270.000 au Brésil, 191.000 au Mexique, 158.000 en Inde, 125.000 au Royaume-Uni et 100.000 en Italie.
L’impact économique pour la classe ouvrière a été dévastateur (nous sommes d’accord sur ce point. NdÉ). L’Organisation internationale du travail estime que le monde a perdu l’équivalent de 255 millions d’emplois en 2020, soit près de quatre fois l’impact de la crise financière mondiale de 2009. D’innombrables petites entreprises ont disparu. La vie culturelle a été dévastée dans le monde entier.
Le président américain Joe Biden prononcera ce soir un discours à l’heure de grande écoute à l’occasion du premier anniversaire de la pandémie. Il sortira sans aucun doute des paroles obligatoires et peu sincères sur les pertes tragiques de vies humaines au cours des douze derniers mois, sans examiner sérieusement les raisons de cette catastrophe qui perdure. Selon les responsables de la Maison-Blanche, il parlera du retour prochain d’un «sentiment de normalité».
Cependant, le retour à la « normalité » n’aura pas lieu. La réponse mondiale à la pandémie de COVID-19 est une condamnation dévastatrice non seulement des actions des gouvernements, mais de l’ensemble de l’ordre social et économique basé sur le capitalisme. Ses conséquences seront plus profondes et des plus révolutionnaires.
L’impact de la pandémie est le produit de décisions qui visent à subordonner la vie humaine aux intérêts de l’oligarchie financière et patronale. (sic) Les mesures urgentes de santé publique nécessaires pour sauver des vies ont rencontré en tout point l’opposition féroce des élites dirigeantes capitalistes.
La période cruciale de janvier à mars 2020 a été consacrée à la suppression systématique des informations sur le danger que la pandémie représentait. Ce n’est qu’après qu’un nombre croissant de travailleurs aux États-Unis et en Europe ont refusé d’entrer dans les usines automobiles et autres sites de travail dangereux, que des mesures de confinement limitées ont été mises en place. Ces actions n’ont jamais fait partie d’une stratégie sérieuse coordonnée au niveau international. Les réactions nationales et locales désorganisées visaient plutôt à faire gagner du temps à la classe dirigeante pour mettre en œuvre, pour la deuxième fois depuis 2008, un plan de sauvetage massif pour les riches.
Aux États-Unis, la Réserve fédérale a injecté quatre mille milliards de dollars sur les marchés, sanctionnée par la loi CARES, adoptée à une écrasante majorité par les deux partis à la fin du mois de mars de l’année dernière. Les banques centrales dans le monde entier ont adopté des mesures similaires.Une fois les intérêts de la classe dirigeante assurés, les gouvernements ont orchestré une campagne coordonnée pour rouvrir les usines et les écoles fermées. La stratégie de «immunité collective», dont la Suède a été le pionnier, est devenue, dans les faits, la politique de toute la classe dirigeante.
Sous le slogan «le remède ne doit pas être pire que la maladie», on a systématiquement éliminé les mesures les plus élémentaires pour arrêter la propagation du virus (confinement dément, couvre-feu et mesures régressives, amendes et matraquage des manifestants ? NdÉ).
Tandis que des millions de personnes contractaient le virus, les marchés financiers célébraient la plus rapide hausse de la valeur des actions de l’histoire. Une statistique résume cette dynamique sociale : depuis le début de la pandémie, il y a un an, les milliardaires américains ont augmenté leur richesse de 1400 milliards de dollars. Une nouvelle couche de «profiteurs de la pandémie» a prospéré au milieu de la mort et de la souffrance.
Un an après la déclaration officielle d’une pandémie, celle-ci continue de faire rage dans le monde entier. Même avec la production initiale d’un vaccin, sa distribution chaotique, entravée par les intérêts d’États-nations concurrents, devient elle-même un facteur de crise. Seuls 4 pour cent de la population mondiale ont reçu ne serait-ce qu’une seule dose du vaccin, et même dans de nombreux pays parmi les plus développés, même pas 10 % de la population n’ont reçu toutes leurs doses. En Allemagne, le modèle supposé de l’efficacité capitaliste, seulement 3,1 pour cent de la population ont complété leur vaccination, en Espagne et en France 3 pour cent, en Italie 2,9 pour cent et au Canada 1,6 pour cent.
Malgré les avertissements d’une nouvelle vague, (ou une autre maladie comme l’indiquent d’autres scientifiques) alimentée par des variantes plus contagieux, les gouvernements du monde entier abandonnent toutes les mesures restantes pour contenir la « pandémie ».
Mercredi, l’État américain du Texas a levé toutes les restrictions à l’activité économique, tandis que le gouvernement Biden mène la campagne pour rouvrir les écoles le plus rapidement possible.
La réfutation la plus décisive des affirmations selon lesquelles rien n’aurait pu être fait est leur bilan. Sur la base d’informations accessibles au public, il a été publié il y a un an une série de déclarations qui lançaient un avertissement sur ce qui allait se passer et qui élaborait la réponse programmatique nécessaire.
Plusieurs organisations à travers le monde ont exigé des mesures d’urgence, y compris une mobilisation coordonnée au niveau international des ressources sociales et l’arrêt de la production non essentielle, avec un revenu complet pour tous les travailleurs. Si ces politiques avaient été mises en oeuvre, d’innombrables vies auraient pu être sauvées. (sic)
La lutte contre la pandémie n’a jamais été uniquement une question médicale. L’endiguement de la pandémie ne peut être réalisé que dans une lutte contre le système capitaliste (et patati et patata… NdÉ)
Comme pour toute crise de ce type, la pandémie a profondément modifié l’ensemble de la situation politique. Elle a énormément accéléré le déclin profond des formes démocratiques de gouvernement.(sic)
La croissance du fascisme au niveau international est directement liée à la politique meurtrière des élites dirigeantes. L’occupation du Capitole du 6 janvier à Washington a été le produit nocif non seulement de Trump et de ses co-conspirateurs, mais aussi de la réalité de la domination de classe. Toutes les institutions officielles de la société capitaliste sont démasquées. Les gouvernements, peu importe s’ils sont de l’extrême droite ou de la prétendue « gauche », ont adopté la même politique fondamentale.
Aux États-Unis et ailleurs, pas une seule audition du Congrès ni même une seule enquête médiatique sérieuse n’a eu lieu sur les sources de la catastrophe ou sur les responsables. (Voici notre go-gauche qui après avoir dénoncé l’État fétiche des riches l’appel au secours de la nation en perdition. NdÉ) Les syndicats corporatistes, en réalité des instruments des directions des sociétés, font tout pour étouffer l’opposition et faire appliquer la politique de la classe dirigeante.
Comme pour la Première Guerre Mondiale, la « pandémie » génère une profonde radicalisation sociale et politique de toute une génération de travailleurs et de jeunes. Alors même que Biden proclame un retour à la « normalité », l’opposition se développe de plus en plus parmi les travailleurs de l’éducation aux efforts de réouverture des écoles, et au sein de toute la classe ouvrière contre la politique meurtrière que la classe dirigeante veut maintenir à tout prix.
La « pandémie » a prouvé la nécessité de l’abolition du système capitaliste de l’État-nation. La défense des intérêts les plus vitaux de la société est inséparable de l’expropriation de l’oligarchie financière et de la fin de la propriété privée des moyens de production. Elle met en évidence la nécessité urgente d’une économie mondiale gérée scientifiquement, organisée rationnellement et contrôlée démocratiquement. (La go-gauche termine son plaidoyer par ce mantras habituel sans dire de quelle façon y parvenir. NdÉ).
source:https://les7duquebec.net/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International