Minorisation des Canadiens français au Québec
Réminiscence de «l’affaire Jeune Nation»
Plus de lumière!
Il faut comprendre que L’Action nationale abrite en son sein plusieurs courants politiques. La revue centenaire fut créée par des groulxistes, mais ceux-ci ne sont plus aux commandes. L’ancien phare de la pensée – ci-gît François-Albert Angers! – fut « infiltré ». Le péquisme officiel tâcha d’y balayer la droite nationale en 1992-1993. C’est là tout l’intérêt d’évoquer « l’affaire Jeune Nation ».
Charles Gaudreault en vient naturellement à interroger la ligne éditoriale de L’Action nationale : « N’est-ce pas paradoxal qu’une organisation patriotique […] refuse de débattre […] [du] déclin de l’ascendance française dans la population québécoise? » À vrai dire, il existe un sésame pour être publié régulièrement dans L’Action nationale. Le souverainiste enraciné doit joindre « l’écurie » de Mathieu Bock-Côté.
Que retenir?
Le président de la Ligue d’action nationale peut affirmer que la nation dépasse l’ethnie. Personne ne le conteste. Mais, la « référence canadienne-française (dixit Fernand Dumont) » est un socle. Elle porte notre intention nationale.
Dans Au temps de Jeune Nation, à la page 73, on lit cette phrase annonciatrice qui date de juin 1995 : « En maintenant le statu quo, le Québec français disparaîtra d’ici cinquante ans [2045], qu’il soit souverain ou non. » Saluons donc monsieur Gaudreault qui a affronté la « meute de mous » pour nous.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec