L'Action nationale contre Charles Gaudreault

L'Action nationale contre Charles Gaudreault

Minorisation des Canadiens français au Québec

Réminiscence de «l’affaire Jeune Nation»

 

Le chercheur indépendant Charles Gaudreault est un lanceur d’alerte. L’ingénieur de formation nous avise de la mise en minorité des Canadiens français du Québec – les nôtres – vers 2042 sous l’effet de l’immigration de masse. On a pu l’entendre à l’Acfas ou le lire, entre autres, dans Nations and Nationalism et L’Action nationale.

Le président de la Ligue d’action nationale, Christian Gagnon, a sévèrement critiqué ce travail d’ethnodémographie approuvé par les pairs. Pour lui, « [l’]enjeu n’est […] pas […] la pérennité de l’ethnie canadienne-française ». Sans être démographe, chacun peut juger inacceptable que L’Action nationale ait dénié le droit de réplique à Charles Gaudreault. Après tout, il reste un allié. Non?

Plus de lumière!

Il faut comprendre que L’Action nationale abrite en son sein plusieurs courants politiques. La revue centenaire fut créée par des groulxistes, mais ceux-ci ne sont plus aux commandes. L’ancien phare de la pensée – ci-gît François-Albert Angers! – fut « infiltré ». Le péquisme officiel tâcha d’y balayer la droite nationale en 1992-1993. C’est là tout l’intérêt d’évoquer « l’affaire Jeune Nation ».

Je vous invite à lire Au temps de Jeune Nation de Jean-Claude Dupuis paru en 2017. L’historien y peint « L'(In)action nationale » aux chapitres 6 et 7. Si les « chevaliers de la frousse (dixit Lionel Groulx) » défendent la langue française et le patrimoine québécois, ils taisent depuis des lustres l’élément canadien-français qui incarne au mieux ces réalités en Amérique. Pourquoi? Parce que leur surmoi incorpore la doxa multiculturaliste!

Charles Gaudreault en vient naturellement à interroger la ligne éditoriale de L’Action nationale : « N’est-ce pas paradoxal qu’une organisation patriotique […] refuse de débattre […] [du] déclin de l’ascendance française dans la population québécoise? » À vrai dire, il existe un sésame pour être publié régulièrement dans L’Action nationale. Le souverainiste enraciné doit joindre « l’écurie » de Mathieu Bock-Côté.

Que retenir?

Le président de la Ligue d’action nationale peut affirmer que la nation dépasse l’ethnie. Personne ne le conteste. Mais, la « référence canadienne-française (dixit Fernand Dumont) » est un socle. Elle porte notre intention nationale.

Dans Au temps de Jeune Nation, à la page 73, on lit cette phrase annonciatrice qui date de juin 1995 : « En maintenant le statu quo, le Québec français disparaîtra d’ici cinquante ans [2045], qu’il soit souverain ou non. » Saluons donc monsieur Gaudreault qui a affronté la « meute de mous » pour nous.

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

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