Par Paul-André Deschesnes — Photo : Katemangostar/Freepik
Dans les livres d’histoire, on nous enseigne que l’Antiquité, la Grèce, l’Égypte et la Rome décadente étaient remplies de faux dieux païens. Des milliers de pages ont été écrites à leurs sujets. Aujourd’hui, nous visitons ces temples en ruine et nous nous moquons de toutes ces ridicules superstitions qui guidaient la vie de nos lointains ancêtres.
En 2021, avons-nous beaucoup évolué sur cette question ? À moins d’être aveugles, nous sommes obligés de constater que notre monde, laïc, séculier, apostat et de plus en plus athée, a remplacé les anciens dieux par de nouveaux dieux encore plus puissants, plus ridicules et plus nocifs que les anciens.
En Jean 17, 1-3, Jésus disait à Dieu : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Actuellement, plus nous observons le monde moderne, plus nous voyons une jungle de dieux, de sectes et de nouvelles religions. Les adorateurs païens sont de retour. Ils se prosternent devant ces idoles. « Fils d’homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur cœur ; ils attachent les regards sur ce qui les a fait tomber dans l’iniquité » (Ézéchiel 14, 2-5). La nouvelle mode satanique, c’est d’adorer de faux dieux dans notre cœur. On se soumet (esprit, action, morale, conscience, etc.) à leurs dictats.
La nouvelle société impose de façon insidieuse ses idoles et le bon peuple suit la parade. On ne doit surtout pas sortir du rang. Aujourd’hui, les scientifiques sont considérés comme des êtres supérieurs édictant des dogmes et des vérités canoniques qu’il ne faut pas contredire. La science a remplacé Dieu. Nous avons beaucoup évolué !
L’anarchie sexuelle est devenue un des nouveaux dieux adorés qu’il faut accepter sous peine d’être cloué au pilori. Le modèle biblique (homme, femme, enfant, mariage pour la vie) est ridiculisé sur la place publique. Il a été remplacé par l’anarchie sexuelle tous azimuts imposant une sexualité qui ne supporte aucune règle, aucune loi, aucune contrainte, aucune morale, où tout est normal, banal et acceptable. Même les mineurs sont utilisés dans cette nouvelle réalité.
L’avortement et l’euthanasie sont des dieux très populaires, car « mon corps m’appartient ». On ne peut même plus débattre de ces horreurs sur la place publique, car tous ces dieux ont leur police qui veille au grain.
Les dieux drogues et alcool n’ont plus besoin de présentation tellement ils sont répandus partout. On en fait la promotion et on les présente comme des libérateurs devant lesquels il faut se prosterner.
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