Projet de loi 84
Peut-on se fier à AstraZeneca?
À la suite de l’assassinat de sa fille, un père s’est vu refuser l’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) parce qu’il n’était pas présent au moment précis où l’assassin a, de façon violente, assassiné sa fille. Il est arrivé quelques minutes plus tard au moment où sa fille inerte se faisait transporter jusqu’à l’ambulance.
Or, après trois ans de fastidieuses procédures, le Tribunal administratif du Québec a annulé cette décision. À l’instar de plusieurs victimes de la mosquée de Québec et de Lac-Mégantic, le contact brutal avec la scène de crime est suffisant pour causer un choc post-traumatique et à qualifier le père endeuillé de « victime ».
Toutefois, le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, dans son projet de réforme de l’IVAC [Loi 84], fait obstacle à cette jurisprudence en plaidant qu’une victime placée dans la même situation que le père ne serait désormais plus admissible au remplacement de revenu. Malgré les tollés de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues et de l’ensemble des partis d’opposition, le ministre Jolin-Barrette persiste et signe.
Ce n’est pas la première fois que le député de Borduas, dans d’autres ministères où il a occupé la fonction de ministre, notamment l’Immigration, est confronté à des contestations quasi unanimes et qu’il prend l’attitude du matamore en persistant dans sa décision…Dans le cas présent, il faut se demander si son attitude réfractaire ne représente pas simplement de l’entêtement!
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