Avortement, loi du double effet et la vie de la mère

Avortement, loi du double effet et la vie de la mère


Par Charles Robertson ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock

21 octobre 2020 (LifeSiteNews) ― Lors de la fête de saint Joseph de l’année 2016, ma femme et moi avions pris entre nos mains pour la dernière fois notre bébé. Elle naquit ce matin-là par voie de césarienne et avait été placée immédiatement sous ventilation assistée. Nous ne pûmes la voir que quelques fois pendant cette journée dans l’UNSI (Unité néonatale de soins intensifs). Ma femme passa proche de la mort quand nous allâmes la première fois à l’UNSI après sa césarienne, aussi n’était-elle pas avec moi pendant le baptême et la confirmation du bébé auxquels procéda l’aumônier de l’hôpital.

Nous savions que la petite n’allait probablement pas survivre. Ma femme était enceinte depuis 24 semaines quand ses contractions commencèrent, après avoir passé 3 semaines à l’hôpital à la suite d’une rupture prématurée des membranes à 21 semaines. Les médecins nous dirent que ces 3 semaines étaient essentielles pour le développement des poumons du bébé. Le liquide amniotique constitue un rôle essentiel dans ce développement et notre bébé, lui, en manquait.

En fin d’après-midi de cette journée dédiée au patron de la bonne mort, notre fille commença à avoir des complications. Une sédation palliative lui fut administrée et le ventilateur lui fut retiré alors elle mourut entre nos mains après quelques minutes. On l’enterra quelques jours plus tard, le mercredi de la plus douloureuse Semaine sainte de notre vie. Le fait de savoir que notre Crescentia Anastasia s’éleva à la vie éternelle nous a tellement consolés (ce qui est la signification de son nom).

Je me rappelle souvent de ces tristes moments de ma vie, non comme un père endeuillé, mais aussi comme un philosophe qui s’est spécialisé en bioéthique. Je me souviens que malgré ma spécialisation en bioéthique catholique, je ne savais pas comment évaluer les options que les médecins m’ont présentées au début de notre séjour à l’hôpital. L’anxiété, la tristesse et le désir d’en finir avec cette épreuve étaient très intenses, ce qui m’a empêché de réfléchir calmement.

En fait, quelques conseils qui nous ont été suggérés ne respectaient pas les principes de la bioéthique catholique et ceci n’était pas surprenant vu que l’hôpital n’était pas catholique. Mais ce type de problème peut être rencontré même dans des hôpitaux catholiques. Alors, j’ai décidé d’écrire cet article pour aider d’autres parents qui se trouvent dans une situation semblable à la nôtre et ceci en développant quelques questions morales qui peuvent affronter ces derniers.

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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