La vidéosurveillance existe déjà. Quand on se balade sans masque sur les quais, dans l’air frais et oxygéné, on ne tarde pas à entendre : 135 euros d’amende pour les insolents qui, etc.
On peut heureusement compter sur un certain bon sens des employés, pas forcément disposés à faire respecter une «mesure» qui les affecte en premier lieu. L’être humain est le robot le plus sophistiqué qui soit ; on lui fait tout faire avec menace et carotte. Toutefois c’est un… être vivant. Il renâcle assez prévisiblement, tout comme un petit loup, quand on le charge trop ou quand on l’offense si facilement pour la millième fois.
Il est vrai, ça s’est vu, qu’un pouvoir temporel et temporaire peut le réduire au sort de l’âne bâté, auquel on le presse de s’identifier (et ça peut marcher).
Mais la nature, quand même… Elle revient au galop.
Je souhaite un troupeau de bisons à tous ces petits escrocs outrecuidants, ainsi qu’à leurs valets serviles ; les bisons, quand ça déferle en colère, c’est comme l’océan. Tout sombre et vive les poissons.
Les bisons, ce n’est pas forcément «le peuple en colère». Limitons-nous aux braves, aux purs, aux gens normaux en fait, dotés de leur libre arbitre. De partout nous arrivent leurs bruits de sabots qui grattent la terre et leur souffle fumant. aussi minoritiares soient-ils, ils ont pour eux la vie, plus forte que tout et tous.
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