par Boualem Snaoui.
Drareni reprend du service, il vient d’annoncer son retour sur Tweeter, le petit oiseau bleu qui gazouille faux d’Ahmed Bensaada, en date du mars 2021, à 9h, depuis Alger. Latéralement, tu peux observer les organismes « dimoucratiques » auxquels il est adossé.
Il est indispensable de rappeler ici, que Twitter et son cofondateur Jack Dorsey, font partie du dispositif américain « d’exportation » de la démocratie vers les pays ciblés par la stratégie du « regime change » ; et même Trump, l’ex-commandeur américain et du monde, avec ses 90 millions de followers, a été chassé de ce canal des révolutionnaires. Mais K.D (à ne pas confondre avec Kamel Daoud, l’autre KD), lui est « terdit » démocratiquement sur Twitter, au moment où j’apprends que des centaines de comptes sont expulsés par cet organisme de promotion de la liberté sélective.
Tremble peuple d’en bas.
Drareni est de retour pour le service : C’est la mascotte de RSF (Reporter surtout avec des Frontières), organisme titulaire du prix Dan David et le million de dollars qui va avec, reçu le 19 mai 2019 à Tel Aviv, en présence du président israélien, qui avait sorti le mégaphone rien que pour notre « informateur ».
Il faut dire qu’à RSF, ils ne sont pas égoïstes ; ils ont même partagé leur prix avec Michael Ignatieff, le président et recteur de l’Université d’Europe centrale de Budapest, fondée par le milliardaire Georges Soros (le bienfaiteur des peuples quoi !).
Sinon, tu apprends aussi que parmi les sources qui ne se tarissent jamais, de leur financement, on trouve la NED et l’extrême-droite cubaine exilée à Miami, (lire à ce sujet Maxime Vivas « La face cachée de RSF » publié chez Aden éditions, 2007).
Je passe sur la prise en main de cet organisme défenseur des opinions entre 1985 et 2009 par Robert Ménard, le maire gentil-démocrate de Béziers qui n’est plus à présenter, et qui a inspiré Jacques-Marie Bourget l’idée de l’intitulé RSM (Reporter Sans Ménard).
Celui qui est donc libre en Algérie est toujours détenu par RSF sur la toile géante, (conçue par Urban C215 code politique à déterminer, déployée à Paris, en présence de « tiwatwati », on y reviendra plus loin, alias Souad Massi) et se balade dans l’équivalent de « trente cellules de prison » de Christophe Deloire, le directeur de RSF (Reporters Sans Frontières).
Quand tu connais le prix du millimètre carré sur les espaces publicitaires à Paris, tu imagines le coût de l’investissement dans cette opération qui semble être destinée à durer sur le long terme.
En principe, si c’était la libération de K.D qui était l’objet de cette effigie, elle aurait été « reployée », après avoir été déployée. Il se trouve que ce n’est pas le cas, et c’est un ami soucieux de l’intérêt de la presse libre (pas comme celle qui laboure le terrain aux colons) qui est allé rendre visite à la banderole de K.D, toujours en place dans le 13ème arrondissement de Paris, le 2 mars 2021 à 14h16.
Par conséquent, son « Tweet », par le canal de Jack Dorsey, ne fait que confirmer sa détention à Paris sur la plus grande bâche de l’histoire du pouvoir et du système de RSF.
Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les paroles rapportées par ActuParis du 19 octobre 2020, de Christophe Deloire, le grand chef de RSF et directeur du centre de formation des journalistes, qui a autre chose à faire que de s’occuper d’un journaliste français, Jacques-Marie Bourget, qui s’est fait flinguer en Israël.
Ce qui est drôle, c’est de voir RSF (ou RSM) qui menace de poursuites judicaires des journalistes en France (Gaspard Glanz et Taha Bouhafs), venir brandir la liberté de la presse de K. Drareni en Algérie. C’est là où tu comprends que le vent ne fait pas forcément tourner les éoliennes dans le bon sens.
Tremble peuple d’en bas.
Le « héraut » de TV5 Monde et de Slimane Zeghidour, K. Drareni, est de retour avec une auréole de presse en laisse sur la tête.
Slimane Zeghidour, vous le connaissez maintenant, le Kabyle d’Elie Barnavi (ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002) K.Drareni, c’est celui qui a écrit : « Géographie équivoque s’il en est, puisque, aujourd’hui encore, je ne peux m’empêcher d’éprouver un moment d’hésitation chaque fois que je dois remplir la case pays de naissance d’un formulaire.
Si j’indique Algérie, c’est vrai mais inexact ; si j’opte pour France, c’est exact mais caduc ; et si je mentionne Algérie française, c’est plus précis mais un peu ringard… »
Slimane Z. l’a élevé au rang de messie de la presse (seul journaliste en Algérie, nous dit-il, qui a osé…), notamment dans son émission du 2 février 2021, comme si on ne le savait pas.
À côté de cela, tu te demandes pourquoi il relaye l’avis de l’élite algérienne, qui considère K. Drareni comme tout, sauf journaliste. Et comme pour faire un bouquet d’informations bien planté dans cette émission, Benjamin Stora est venu apporter son soutien au droit à l’information choisie, avec un virage par le « Coran berbériste » comme problème en Algérie. Il n’a pas changé, B. Stora, il est toujours expert de l’histoire de la guerre d’Algérie, comme l’affirme Fouad Soufi, l’autre expert de l’histoire. Voilà des signes qui ne « trempent » pas.
Tremble peuple d’en bas
Drareni, invité par le canal officiel de l’information en France (pas comme les 54 journalistes blessés et les 120 victimes répertoriées par RSF ou RSM), s’est vu rappeler par la reporter qui l’interrogeait la grave accusation « d’informateur (Khbardji) à la solde des parties étrangères » pour laquelle il est poursuivi en Algérie.
Elle est dingue, cette présentatrice, elle a dû perdre la feuille des consignes du « régime » et du « système » ; sinon comment peux-tu comprendre qu’il soit le seul sur les 4 à 6 000 journalistes (il y a des halal et des pas halal) en Algérie à être neutralisé ?
En appliquant le théorème des inversions des rôles et des valeurs, cela donnerait : 4 à 6 000 journalistes moins un, qui sont des « informateurs à la solde des parties étrangères », et K.Drareni, journaliste libre et indépendant. Tu vois le truc ? Durant cette séance de flagellation télévisuelle, où il parle au nom du peuple algérien (lui aussi, « sans Tabbou »), est un birziden : ses propos sont là pour prouver au monde entier qu’il est un journaliste neutre, indépendant et démocratique, comme une baleine sous caillou.
Tremble peuple d’en bas
Il fait le tour des « potes » en ce moment, et il est aussi passé par la case du Parlement européen, en ordre de bataille contre l’Algérie et son peuple. Je l’ai aperçu en différé pour son direct avec Maria Arena, la cheftaine des preneurs d’otages des « Droits de l’Homme » en Europe et partout dans le monde.
Après les congratulations d’usage, du genre « cher Khaled », et le tour des « détenus d’opinion voilée », elle a redit sa solidarité avec K.D sans rappeler, comme sur la chaîne d’information officielle en France, l’accusation « d’informateur (Khbardji) à la solde des parties étrangères ».
Elle a même eu un clin d’œil pour le « Hirak » de la distribution des bananes. Me concernant, je dois avouer que cet échange, bien sûr démocratique, puisque le contradictoire est chassé de ce canal de communication entre K.D et Maria du Parlement Arena, me rappelle un spot publicitaire « inversé » d’une lessive : dure avec le linge et doux avec les taches. Il ne manquait plus qu’à l’appeler Georges Ibrahim Drareni, ce détenu sans opinions qui entame sa trente-huitième année de vacances forcées dans les geôles en France, patrie des « Droits de l’Homme ».
Notre Parle – men(t) taire Arena ne nous a fait aucune confidence sur le vote unique dans l’histoire de l’humanité, des résolutions du Parle-ment européen (celle du 28 novembre 2019, et celle du 26 novembre 2020), contre l’Algérie et son peuple.
Elle n’a pas répondu non plus, comme on pouvait s’y attendre, à l’intrigante unanimité politique (allant de l’extrême-droite à la gauche) à ce sujet, qui nous laisse toujours pantois. Des députés européens, de droite, de gauche, des « Verts », de l’extrême-droite, qui ne s’accordent sur aucune des politiques engagées par le Parlement et les États de l’UE, se sont spontanément rassemblés comme un seul « homme, bien sûr par hasard en urgence, sans hésitations, sans réticences, pour voter une résolution contre l’Algérie et son peuple. Comment des députés de « gauche » peuvent-ils porter le même bulletin de vote que des « députés » de « droite » et/ou « d’extrême-droite » ? Pour les soldats de l’armée de la société civile en Algérie, toutes les digues politiques ont été pulvérisées par 96,4% des parlementaires européens (669 députés pour et seulement 3 députés contre, et 22 abstentions). Qui dit mieux ?
Le Parle-ment européen, comme on le sait maintenant, avance parallèlement aux condamnations de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, et d’ailleurs, s’occupe sérieusement des autres pays du Monde, au point où l’on se demande s’il n’a pas déjà remplacé les Nations unies.
Tremble peuple d’en bas.
C’est un correspondant pas anonyme qui, pour me convaincre des bienfaits de la colonisation, m’a fait parvenir le lien vers un canard politique voilé aux dents de scie aiguisées spécialement pour l’Algérie, pensant peut être que je pourrais postuler à un poste d’animateur dans leur service de rédaction de flagellation dérisoire. Ce canard on line, printanier tu imagines bien, vole sur n’importe quel sujet, pour atterrir sur l’Algérie, afin parait-il de « refaire le monde » à leur image. Il ne leur reste plus que les pets des vaches algériennes, qui seraient responsables du réchauffement climatique.
Sur leur page d’accueil, tu trouveras différentes rubriques politiques voilées (Actualités, Monde, Sports, culture, technologie, santé) mais surtout la plus importante de toutes : « la boutique » du commerce idéologique où te sont proposés des Sweat, des T-shirt, des casquettes, des sacs, et pleins de produits manufacturés tous estampillés « Cap sur l’Algérie ».
Dans le rayon habillement, pour les hommes, pour les femmes et même unisexe (c’est prévu pour les hermaphrodites) je n’ai trouvé que des T-shirt à manches courtes à partir de 16,50€, sans doute produits par ceux qui ont le bras long. Les Sweat à Col Rond ou à capuche sont à 30€, et si tu mets le Cap sur l’Algérie, tu dois casquer 34,50€. Sac à main à porter avec les pieds à 20€, la tasse brillante à 12€, le masque d’hypnose à 16€, la casquette M, que tu peux porter en mode gyrophare, comme celle qu’on a dévissée au Pokémon de la chaine « halal », après qu’on lui a fait un lifting.
Sans vouloir ennuyer le lecteur, qui n’est pas là pour faire ses courses avec cette camelote « made in China », et engraisser les bras longs qui ne commercialisent que des T-shirt à manches courtes, j’ai fait la trouvaille d’un T-shirt Unisexe appelé le « tiwatwati » vendu à 18,50€ (cadeau pour Souad Massi), dont les caractéristiques (doux et léger, élastique, confortable, coupe flatteuse, … que des compliments !) estampillé Canvas au code indéchiffrable pour moi 3001.
Après le « Kwassa-Kwassa » de notre commandeur, « qui pêche peu et qui ramène du comorien », notre canard on line a péché (et non pas pécho comme il l’écrit) par orgueil le master en Tiwatwati à l’Université de Bouzaréah (Alger) ; ceci pour attirer les chardonnerets formés avec l’argent public, dans les sentiers embusqués des révolutions colorées, y compris au couleur de la banane (ya bon banania), où croulent les peuples. À la lecture de cette marque de fabrique, nous ne pouvons faire l’économie de la connexion avec l’organisation CANVAS elle-même tentacule de la National Endowment for Democracy (NED), l’Open Society Institute du milliardaire américain George Soros (qui, comme tout le monde le sait, ne veut que du bien aux peuples sur terre) et Freedom House, toile de l’Agence pour le Développement international des États-Unis (USAID) et son Bureau des Initiatives de Transition (OTI), comme l’a décrit l’expert de notre monde Ahmed Ben dans son excellent et juste travail sur les révolutions colorées.
À côté de cette vente de babioles, sur la page de garde de cette « armée des soldats de la société civile », tu découvres leur « héraut » du jour et pour toujours (toujours le même) K. Drareni, celui qui est toujours détenu par RSF (ou RSM) et le Parlement européen, nominé « Patron de la Presse ». Toi, tu crois que c’est pour faire de l’humour et de la dérision, un peu comme dans « le système » démocratique en dents de scie aiguisées pour l’Algérie, qu’il te propose.
Eh bien, tu te trompes ! Il s’agit du même théorème des 4 à 6 000 journalistes moins 1, que j’ai décrit précédemment. Même question : « comment se « fesse » t-il que, sur les 4 à 6 000 journalistes (il y a des halal et des pas halal) en Algérie, ce soit le seul à être arrêté et neutralisé ? » Il aurait pu au moins se faire accompagner par Larbi Zouaimia, cette « bête » de scène médiatique, mais surtout de la politique psychiatrique, pour faire la paire « Laurel et Hardy ». La NASA, pour explorer la planète Mars, devait choisir entre le robot « Perseverance » et Larbi Zouaimia.
Elle a finalement évité de racler avec les « légumes » les fonds des casseroles, pour nous laisser « tromper » notre couscous-merguez avec une sauce d’égouts. Avec ce Pokémon, tu n’as pas besoin de miel pour attirer les mouches, y compris au dessus de son caillou, où des pistes d’atterrissage pour ces diptères sont prédisposées génétiquement. On a la preuve par l’absurde, que le spot publicitaire concernant la lessive dont je parlais précédemment, douce avec les taches et dure avec le linge, dit vrai.
Tremble peuple d’en bas.
À regarder de plus près, j’ai comme l’impression que KD (celui là et pas l’autre) est un grand timide : il refuse de brandir l’argument fatal, la massue quoi, qui réduirait en poussière ses détracteurs et les accusations « d’informateur (Khbardji) à la solde des parties étrangères ».
En effet, c’est à lui que notre commandeur a fait la grande confidence : c’est sur son plateau en verre (où les berbéristes, produits par Nicolas Bibesco, faisaient la fête) que Macron avait qualifié, en février 2017, la colonisation de « crimes contre l’humanité ». En déroulant cet argument, devenu depuis un événement, qui peut l’accuser d’être un informateur contre l’Algérie et son peuple ? Même Jean-Michel Apathie aurait économisé sa salive sur les violence du colonialisme en Algérie.
Malheureusement, il ne le plaide pas, il l’a oublié, et on dirait même qu’on lui a greffé une brosse automatique sur cette déclaration majeure dans l’histoire des deux rives. Le détenu de RSF (ou RSM) préfère plaider « la liberté de la presse et la démocratie », seul contre 4 à 6 000 journalistes algériens. Je dois avouer qu’il me rappelle, sans Tabbou, celui qui n’a jamais rien écrit, ni avant ni après sa lettre d’intronisation comme « birziden », et qui a fait le bonheur de la presse low cost, sans doute juste en cliquant sur la touche « envoi ». D’ailleurs, vous n’avez pas remarqué que ce dernier, y compris de la classe politique, a une crampe au niveau des neurones depuis son premier et son dernier clic ?
Même sa défenderesse, « La Zoubida » Assoul de la Gaff, cette femme de foie (gras) et de loi, qui a été testée positive aux ténors autoproclamés du Hirak de la presse low cost et de ses télé, vient de s’affaisser sous le coup de barre du « pouvoir de l’argent du CNT Conseil national de Transition », mais surtout sous le poids des bobines de billets de banque du peuple d’en bas qu’elle perçoit, et qu’elle percevra à vie.
La coquine, elle promet un procès, mais pas de rembourser au peuple son dû. Tu comprends ou pas le « système » des déambulations des ténors qui canalisent le peuple vers les embuscades et le guet-apens politiques ? L’argent a une mauvaise odeur.
Avec les reptiles de la politique, qui s’activent énergiquement à faire s’écrouler l’Algérie et son peuple, il n y a pas de congé, même sans soldes. Alors que toi, tu crois qu’ils sont au repos, ou qu’ils ont abandonné la partie, puisqu’ils ont cassé leurs voix et épuisé leurs « slogans coloniaux creux » brandis sur les canaux démocratiques bien huilés et dans les déambulations de rues, ils reviennent par les interstices pour te maintenir en alerte.
Avec ces preneurs d’otages de la liberté et de la démocratie en Algérie, sans le vouloir, tu deviens un expert du « jeu politique de la taupe ».
Avec ces reptiles de la politique, tous les chemins ne mènent plus à Rome, mais en Algérie, peut-être pour participer à la douzième élection présidentielle de 2022 en France, et/ou aux jeux méditerranéens en juin 2022 à Oran, en Algérie.
Encore un an à tenir, et peut être que RSF va libérer, d’ici là, le détenu K. Drareni de sa prison, équivalente à trente cellules, en toile géante, déployée toujours à Paris, en présence de « tiwatwati », pour que le peuple d’en bas cesse de trembler.
source : https://algerie54.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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