Après le Covid, le chaos social ? Le FMI s'inquiète pour la France

Après le Covid, le chaos social ? Le FMI s'inquiète pour la France

Étrange titre que celui de Sputnik, quand on sait que le FMI, partout où il met ses grosses pattes, est synonyme de chaos social. D’ailleurs, le Grand Reset, c’est un nettoyage par le bas, une destruction sociale pour le plus grand bénéfice des multinationales à l’idéologie mondialiste, par définition.

Le chaos social, c’est ce que le mondialisme recherche à travers l’ingénierie Covid. Il s’agit de remettre les peuples au pas, des peuples qui ont un peu trop profité de la liberté d’expression et de la montée de la conscience politique depuis vingt ans, soit la « découverte » de l’Internet.

Quand on regarde ce que le FMI a produit chez les nations qu’il a « redressées » (on préférera dressées), on comprend que le Grand Reset, c’est une cure de FMI pour le monde entier, même les pays qui n’étaient pas forcément en crise. Le Covid n’est que le masque de cette gigantesque entreprise de soumission au mondialisme, cette collusion entre les grands appétits antisociaux.

À ce sujet, le site Mediapart estime que dans ses dernières recommandations publiées en janvier, le fonds visait explicitement la France. « La dette en France est élevée et nous pensons que le moment est venu d’élaborer et d’approuver un plan d’assainissement budgétaire crédible à moyen terme », pouvait-on lire dans le rapport annuel du FMI. (Sputnik)

Alors les études du FMI sur l’explosion sociale due à la crise du Covid (qui tombe bien sûr du ciel), c’est ce qu’on peut appeler une prophétie autoréalisatrice. Anciennement à la tête de cette institution qui a envie de devenir le volet politique du gouvernement mondial qui se dessine, Christine Lagarde, sarkozyste et libérale, si l’on ose ce pléonasme, avec ce qu’il faut de socialo-sionisme ou d’antiracisme pour permettre aux peuples de se noyer dans les chocs migratoires successifs.

Il est évident que la nouvelle patronne de la BCE (Banque centrale européenne, une sorte d’antenne locale du FMI puisque les buts antisociaux et antinationaux sont les mêmes), ne va pas rester sans ambition politique majeure. Elle y a remplacé Mario Draghi, l’ultralibéral qui a repris l’Italie de Salvini qui avait dangereusement tangué vers le nationalisme. Le Grand Reset, c’est aussi ça : bloquer les aspirations nationalistes des peuples en leur infligeant des fléaux (Covid, variants et compagnie) qui sont les nouvelles armes de l’hyperclasse.

« La progression de la maladie avive les tensions de classes, les riches reprochant aux pauvres de propager la maladie et les pauvres pensant qu’on les empoisonne. Bientôt, l’animosité et la colère se portent sur la figure du roi, déjà impopulaire. » (Sputnik)

La peur d’un virus invisible et médiatiquement mortel, on l’a vu depuis un an, permet de réprimer les peuples sans user la police, ou en tout cas moins que pour faire régner l’ordre sur le dos des Gilets jaunes. La course entre les tenants du mondialisme et les nouvelles organisations humaines conscientes du Grand Reset a commencé, et c’est une véritable course de vitesse : tant que l’Internet permettra à la résistance de s’organiser, la censure s’abattra avec toute la force de la peur oligarchique sur les non-alignés.

Mais, car il y a toujours un mais, cela fera apparaître cette domination pour ce qu’elle est : un totalitarisme avec une idéologie inhumaine, qui ne s’embarrasse pas de l’humain. C’est le prix à payer pour le réduire en esclavage.

Pour finir cette longue introduction, nous revenons sur le rétropédalage de Marlène Schiappa, la nouvelle gardienne de l’ordre mondialiste qui flanque le petit Darmanin. Ce qu’elle appelle « phénomènes de décompensation », c’est la réaction des peuples (qui ont toujours un temps de retard) face aux politiques destructrices des mondialistes aux commandes des États, et dont le seul but est justement de délabrer ces États, et tant pis si les peuples correspondants plongent dans le chaos.

S’appuyant sur des exemples historiques, les experts concluent même que « les pandémies conduisent à des risques significativement plus élevés de désordres sociaux après quatorze mois », de même que, au cœur de la crise sanitaire, un effet inverse s’observe en général, à savoir un renforcement de « la cohésion sociale et [de] la solidarité ». (Sputnik)

On préfère appeler cette réaction naturelle et saine contre-terrorisme, le terrorisme (sanitaire ou autre) étant le moyen par lequel les oligarchies tiennent leurs peuples respectifs en respect. Le terrorisme qu’on nous vend n’est que la répression en régime démocratique.

Le thread de Schiappa, mise en cause par le Canard

1/ Je n’ai absolument jamais dit que le pays allait « sombrer dans le chaos » ou prédit un « cataclysme » contrairement à ce qui est affirmé de façon grotesque et sans aucune vérification par différents titres de presse et notamment ce matin @LCI

2/ Ce que j’ai bien dit c’est qu’il faudra avoir une vigilance accrue dans l’avenir face aux phénomènes de décompensation, bien connus des psychologues, qui surviennent toujours après des épreuves collectives comme celle que nous vivons actuellement.

3/ Déformer des propos et mettre entre guillemets des mots jamais prononcés pour les attribuer à quelqu’un, c’est un procédé aussi préjudiciable et trompeur que celui des « proches anonymes. » Être vigilant, anticiper c’est le travail du gouvernement. C’est ce à quoi je m’emploie.

4/ Il est loisible à chacun de vérifier ses sources en dehors de « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » ; des déformations ou incompréhensions ; ou des mauvaises intentions.

5/ Aucune « angoisse » donc ; simplement une vigilance et une mobilisation autour du souhait commun que nous puissions au plus vite et au mieux sortir de cette épreuve, comme tout le monde.

– La Rédaction d’E&R –


 

Le FMI craint une explosion sociale après la crise. Deux études publiées par l’institution internationale signalent la possibilité d’une montée des tensions sur le long terme, une fois la crise sanitaire passée. Des hypothèse corroborées en France par certains épisodes historiques similaires et une indéniable fragilité sociale.

Anticiper l’avenir à la lumière du passé. C’est l’exercice auquel le FMI vient de se livrer. Et le résultat n’a rien de rassurant !

Paru le 3 mars sur le blog de l’organisation basée à Washington, un article intitulé « Les répercussions sociales des pandémies » signé par trois chercheurs alerte du risque de conflits liés à la fracture sociale. Laquelle est devenue un fossé durant la crise sanitaire. Et en envisageant le pire, il se pourrait bien que l’épidémie ne soit que l’élément déclencheur d’un phénomène plus catastrophique encore…

S’appuyant sur deux précédentes études du Fonds, cette tribune rappelle ainsi les points communs troublants de plusieurs soulèvements populaires survenus dans le passé. En particulier au cours de l’histoire de France. On retrouve dans le contexte actuel des éléments déclencheurs de ces révoltes.

« Avec le temps, le risque d’émeutes et de manifestations antigouvernementales augmente. En outre, l’étude met en évidence un risque accru de crise gouvernementale majeure – un événement qui menace de faire tomber le gouvernement et qui survient généralement dans les deux années suivant une grave épidémie », rappellent Sophia Chen, Nan Li et Philip Barrett

Une révolte populaire est d’ailleurs déjà redoutée par le gouvernement depuis plusieurs semaines après les récentes émeutes qui ont frappé les Pays-Bas ou le Liban. Ce serait, sans doute, une des raisons qui le dissuadent d’infliger un troisième confinement général.

Vers un éternel retour de l’histoire ?

Pourtant, si l’on en croit les rapports du FMI remis sur la table cette semaine, c’est plutôt l’après-Covid qui risque de dégénérer. En cause, les conséquences économiques et sociales liées au bond de la dette publique et au taux de chômage record. Pour prendre l’exemple de la France, le taux de chômage a augmenté sur l’année de 8 % pour la seule catégorie A (recherche active), celui des moins de 25 de presque 9 %, avec une hausse spectaculaire chez les jeunes à Paris : +31,8 %.

En France, Le Canard enchaîné relatait à ce propos, le 24 février, une prédiction de la secrétaire d’État Marlène Schiappa qui, selon l’hebdo satirique, aurait confié à certains ministres sa crainte que l’après-Covid puisse « tourner au cataclysme. La faute aux gens qui vont se lâcher. » Elle aurait, en outre, pronostiqué des « violences en tout genre », des « débordements permanents » ou encore une « prolifération des affrontements ». Des propos qu’elle a ensuite publiquement démentis, mais qui n’ont rien d’irréaliste au vu des mises en garde du FMI.

 

Depuis juillet 2020, un indicateur créé par le FMI permet de mesurer le niveau des perturbations internes d’un pays en se fondant sur la couverture médiatique des troubles sociaux.

Repris dans l’étude menée en février par Philip Barret et Sophia Chen – signataires du billet d’alerte du 3 mars –, cet indice a alors été croisé avec les épisodes d’épidémies connus dans 130 pays. Le résultat est sans appel : la corrélation entre les tensions et les désordres sociaux est établie. Ces résultats confirment même ceux d’une précédente étude.

S’appuyant sur des exemples historiques, les experts concluent même que « les pandémies conduisent à des risques significativement plus élevés de désordres sociaux après quatorze mois », de même que, au cœur de la crise sanitaire, un effet inverse s’observe en général, à savoir un renforcement de « la cohésion sociale et [de] la solidarité ».

En France comme ailleurs, l’histoire permet de vérifier ces angoissantes conjectures. Deux études du FMI sur le sujet évoquent des précédents frappants. Ainsi l’épidémie de choléra qui a endeuillé l’Europe dès 1832, a tué 100.000 personnes en France et occasionné des manifestations d’ampleur.

« La progression de la maladie avive les tensions de classes, les riches reprochant aux pauvres de propager la maladie et les pauvres pensant qu’on les empoisonne. Bientôt, l’animosité et la colère se portent sur la figure du roi, déjà impopulaire. »

Et de citer, même, Les Misérables de Victor Hugo qui ont immortalisé ces soulèvements.

Des réponses sociales

« À la lumière du passé, les troubles peuvent réapparaître à mesure que la pandémie s’atténue », expliquent également nos trois chercheurs. Ils mettent en avant un élément fondamental : « Une épidémie peut révéler ou aggraver des lignes de faille préexistantes dans la société. »

Et la France est évidemment concernée de près, elle qui a traversé une crise sociale au long cours, celle des Gilets jaunes, et un conflit social interminable lié à la réforme des retraites avant d’entrer de plain-pied dans la pandémie de Covid-19.

Le FMI va même jusqu’à mettre en garde certains dirigeants.

« Nos résultats impliquent un risque élevé de désordres sociaux après le Covid-19, sauf si des politiques courageuses et rapides sont mises en place pour protéger les plus vulnérables dans la société », avertit sans détour la première étude du FMI, parue en décembre.

À ce sujet, le site Mediapart estime que dans ses dernières recommandations publiées en janvier, le fonds visait explicitement la France. « La dette en France est élevée et nous pensons que le moment est venu d’élaborer et d’approuver un plan d’assainissement budgétaire crédible à moyen terme », pouvait-on lire dans le rapport annuel du FMI.

Des préconisations que le gouvernement semble avoir prises au sérieux. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, vient d’annoncer sa volonté de stabiliser les dépenses et de limiter la dette. Un premier pas vers l’apaisement des conflits ?

 

La question de La Rédaction

Mélenchon a-t-il vraiment compris ce que suppose la déclaration de Le Maire ? En parlant de « stabiliser les dépenses », le ministre de l’Économie prône la rigueur, c’est-à-dire exactement ce que « conseille » le FMI.

S’il n’y aura pas de hausse des impôts, il y aura bien une revente à la découpe des services publics aux grands appétits capitalistes, soit la fin du patrimoine de ceux qui n’en ont pas (EDF est déjà pré-découpée).
Et le gauchiste en chef n’a pas compris ça ?

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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