Le Chemin de la Sainteté

Le Chemin de la Sainteté

Saint François d’Assise ?

Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 2e dimanche du Carême) ― Photo : Wikimedia Commons

La principale et même la seule raison d’être de notre vie sur la terre doit être de procurer la gloire de Dieu en travaillant avec ardeur à nous sanctifier, car telle est la volonté de Dieu sur tous et chacun de nous. Dieu veut que nous soyons saints : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait », nous ordonne Notre Seigneur, qui nous a montré en Lui-même le chemin de la perfection. Pour devenir des saints, il faut marcher avec et en Jésus, car en dehors de Lui aucun chemin ne conduit à la parfaite adoration, en esprit et en vérité, de l’infinie sainteté du Père.

La route de la sainteté est une route montante, rude, pénible à notre nature avide de jouissances. Au sommet de cette route s’élève le Calvaire, où nous devons consentir à l’immolation complète de nous-mêmes avec le nouvel Isaac Jésus-Christ. Pour progresser dans cette voie d’amour sans réserve, qui aboutit au dépouillement absolu et à la mort glorieuse de la croix, il faut nous affermir afin de pouvoir surmonter tous les obstacles dressés sous nos pas. Les plus immédiats, les plus sensibles, et la plupart du temps les plus dangereux, sont constitués par les tentations innombrables qui éprouvent la pureté de nos corps et de nos cœurs.

La pureté est le reflet de la sainteté de Dieu dans l’homme, qu’Il a créé à son image et à sa ressemblance. L’impureté avilit l’homme, le fait déchoir de sa dignité d’image de Dieu, le rend semblable aux plus vulgaires des animaux. Dans l’enseignement qu’il nous donne aujourd’hui pour nous stimuler au progrès spirituel, saint Paul accuse tellement le lien entre la pureté et la sainteté qu’il en arrive à les identifier. Plus le cœur est impur, plus il est loin de la sainteté ; par contre, plus le cœur se purifie, plus il s’approche de Dieu. Ce n’est pas sans raison que dans toutes ses épîtres, saint Paul insiste sur la relation nécessaire entre la pureté et la sainteté, comme le remarque saint Jean Chrysostome : « Partout on trouvera cette pensée, autant dans sa grande épître aux Romains que dans toutes les autres. C’est qu’en effet l’impureté est pour tous, un mal pernicieux. Le porc, couvert de fange, répand sa saleté partout : sur son chemin, on ne voit plus, on ne sent plus que le fumier. C’est l’image de la fornication ; il est difficile de se laver de cette souillure. Quand il arrive que des hommes, des hommes mariés se livrent à cette honte, quel excès dans le mal ! Car la volonté de Dieu, dit à tous l’Apôtre, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de toute fornication. Il y a bien des espèces de dérèglements, bien des formes, des variétés de plaisirs que le discours se refuse à exprimer. En disant “de toute fornication”, l’Apôtre laisse le soin de comprendre, à ceux qui connaissent ces désordres. »

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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