La guerre des poteaux n’est pas du tout derrière nous

La guerre des poteaux n’est pas du tout derrière nous

DÉVELOPPEMENT NUMÉRIQUE

Pierre Karl Péladeau affirme que le front d’internet haute vitesse progresse peu.

Bell bloque le développement des régions

Malgré ce qu’avance Bell, rien n’est réglé dans le dossier de l’accès aux poteaux de l’entreprise afin de permettre un branchement à internet haute vitesse à davantage de foyers québécois, affirme le grand patron de Québecor, Pierre Karl Péladeau.

L’homme d’affaires a lancé cette affirmation jeudi lors du dévoilement des résultats financiers de l’entreprise, qui possède entre autres le Groupe TVA ainsi que Vidéotron, en plus du Journal de Montréal et du Journal de Québec

Plus tôt cette semaine, le directeur des affaires gouvernementales et relations avec le milieu de Bell au Québec, Charles Gosselin, a déclaré au Journal que « l’accès aux poteaux, ce n’est plus un enjeu contemporain, c’est un dossier qui est réglé ».

« Il s’agit une fois de plus d’une simple prise de position publique, car nous sommes loin de voir des progrès significatifs sur le terrain », a indiqué M. Péladeau, jeudi. 

Selon le premier ministre François Legault, il reste 251 000 foyers québécois sans connexion à internet haute vitesse au Québec. 

L’accès à ces fameux poteaux, qui appartiennent à Bell, mais aussi à Hydro-Québec, à Télébec et à Telus, est nécessaire au déploiement du service dans plusieurs régions.

« Avec notre liste croissante d’alliés, y compris de nombreux petits concurrents régionaux qui luttent pour étendre leurs réseaux, nous demandons une action rapide sur ce front », a ajouté M. Péladeau. 

Revenus en hausse

Pour les trois derniers mois de l’année 2020, Québecor a vu ses revenus grimper de 0,9 %, pour s’établir à 1,15 milliard $. 

Les profits ont augmenté de 9 %, à 159,8 millions de dollars. Pour l’année 2020, l’entreprise a enregistré des revenus de 4,32 milliards de dollars, une hausse de 0,6 % comparativement à 2019.

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires a toutefois reculé de 45,6 millions de dollars (0,14 $ par action de base) par rapport à 2019. Il s’est établi à 607,2 millions de dollars (2,41 $ par action de base) en 2020.

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