Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?

Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?

par Marie-France de Meuron.

Tel est le titre d’un ouvrage écrit par un professeur de médecine en France, alors qu’il se tenait aux premières loges lors de la déclaration de la pandémie coronavirale, de toutes les réactions qui ont jailli dès le début, des réflexions tous niveaux et des mesures dites sanitaires basées sur des avis souvent tranchés si ce n’est tranchants…Des erreurs multiples ont donc été commises et les causes en sont tout aussi diverses et variées qu’elles relèvent de la surprise, de la mal interprétation des faits et de mauvaises préparations ou encore qu’elles soient révélatrices de failles profondes dans l’évolution de notre civilisation actuelle. Au lieu d’analyser la complexité de la situation, l’être humain préfère souvent trouver un bouc émissaire, qu’il soit représenté par un mode de réflexion, une décision, une priorité, un groupe de représentants de différents milieux et, plus grave encore, un être humain.

Ce qui est étrange, c’est de constater que l’évolution de la situation s’est développée graduellement pendant toute une année et pourtant un fait éclate maintenant dans les médias suisse : la critique, le procès et la lapidation verbale du ministre de la Santé de la Confédération suisse. Certains de ceux qui ont participé à la gestion de la politique sanitaire se retrouvent pour dénigrer celui qui a été le porte-parole du gouvernement devant jongler avec énormément de données. Qui aurait vraiment fait mieux que lui ?

Du temps où l’esprit de la population était nourrie du Christianisme, l’évangile nous rappelait de « ne pas juger afin de n’être point jugé ». Actuellement où l’esprit rationnel a pris le dessus, on peut dire qu’il s’agit de mettre sur la table l’ensemble des paramètres qui font que nous en sommes là aujourd’hui. Quand on voit et on sait tout ce qui influence la santé des individus, chacun-e étant distinct-e dans son étape de vie, dans son mode de fonctionner tant familial que professionnel, dans la gestion de sa santé, comment pouvons-nous pointer un élément, en lui donnant une priorité démesurée par rapport aux autres et en en attribuant la responsabilité à une personne bien définie alors qu’elle n’est que la conjonction de plusieurs influences ?

Les médias suggèrent, pointent ou amplifient certains termes ou paramètres. De quel droit ? Au lieu d’apporter aux lecteurs une réflexion qui présente la complexité de la situation actuelle, qu’est-ce qui les anime pour titrer : « Berset a-t-il fauté en ignorant l’alerte des experts ? » Ainsi, plutôt que d’apporter tout ce qu’a pensé, estimé et sous-pesé notre ministre pour prendre une décision, le verdict est déjà suggéré. Les mots sont utilisés comme des poids lourds : « note alarmante des spécialistes de l’Office de la Santé publique (l’OFSP) ». De plus, même si le journaliste formule son affirmation au conditionnel, la suggestion accusatrice est lancée.

Ce qui est aussi sujet à caution, c’est d’évoquer les « spécialistes de l’OFSP » et plus loin « les experts ». Quelles sont leurs réelles connaissances des êtres humains à qui ils imposent des actions si sommaires « comme la fermeture des restaurants, des restrictions dans les déplacements, ou encore l’obligation de porter le masque » ? C’est tellement facile de se baser sur les chiffres des testés positifs, des hospitalisations et des morts sans tenir compte que les tests sont loin d’être absolus, que bien des hospitalisations auraient pu être évitées si on avait tenu compte  des thérapies qui existent pour soigner précocement et que la mortalité n’est pas du tout à attribuer au seul virus sinon la létalité serait bien plus élevée.

Il s’agit donc d’abord de tenir compte des avis et des expériences des personnes qui côtoient réellement les malades et qui se confrontent à une réalité bien plus complexe que celle relatée par l’opinion unique se limitant trop souvent à des données chiffrées. Nous avons par exemple le témoignage d’un pneumologue, soutenu par des commentateurs qui parlent de leurs expériences concrètes.

De même, agiter le nombre de morts pour apeurer la population n’est pas le propre d’un ministre de la Santé ! Il est fortement soutenu par des personnes qui considèrent l’ensemble de la situation comme l’auteur très consciencieux de ce bilan de la mortalité en 2020.

Mais notre ministre est aussi conscient de toutes les morts secondaires à des mesures drastiques. En effet, la population est dépendante d’une pluralité de facteurs de menace sur la vie à diverses échéances donc qu’on ne peut pas chiffrer en peu de temps. Soulignons que grâce à la délicatesse suisse, des suicides bien plus nombreux dans d’autres pays ont été évités.

Il faut tenir compte aussi de la mort économique de diverses entreprises. Les experts qui prônent des mesures qui imposent des actions liberticides ne sont pas ceux qui vont en assumer les frais. C’est toujours très facile de décider avec l’argent des autres !

Pour une autre part, si les experts doutent des qualités du ministre, sont-ils eux aussi irréprochables ? Il vaut la peine d’en aborder le sujet : « Fraude, complotisme, faux experts : l’intégrité scientifique mise à mal par la crise du Covid ».

En outre, ces experts sont-ils vraiment ceux qui se tiennent à longueur d’année sur le terrain à constater l’évolution des virus et les multiples conditions qui les font apparaître, muter ou disparaître ? Ainsi, quand certains discoureurs émettent l’idée d’une stratégie zéro covid avec l’illusion de reprendre une vie normale, ils confondent d’une part leurs hypothèses avec la réalité et, d’autre part, veulent faire croire qu’une vie normale c’est de n’avoir plus de virus ! Ils en oublient que les microorganismes font partie de notre univers et présentent eux aussi des populations variées et variables ! L’art de vivre c’est de chercher l’équilibre entre les différents organismes et non de l’imposer drastiquement selon des choix arbitraires. Merci à Monsieur Berset de garder un bon sens certain !

Il est bon de se rappeler ce proverbe riche de sagesse : « Si chacun balayait devant sa porte, comme la ville de Moscou serait propre ! »

Marie-France de Meuron

source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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