Une note qui mentionnerait Soleimani trouvée après l'explosion à New Delhi

Une note qui mentionnerait Soleimani trouvée après l'explosion à New Delhi

Les attentats qui touchent de près ou de loin Israël doivent être pris avec la plus grande précaution, tant le passé nous a prouvé que l’auto-attentat, l’attentat sous faux drapeau, et l’attentat par proxy était des spécialités du gouvernement israélien.

Dans un moment de tension avec l’Iran, les deux puissances se disputant le contrôle du Proche-Orient, chaque attentat prétendument anti-israélien peut avoir une double signature.

– La Rédaction d’E&R –


 

Une note retrouvée par les enquêteurs non loin du lieu de l’explosion du 29 janvier à New Delhi mentionne le nom du général iranien Qassem Soleimani assassiné à Bagdad il y a un an, relatent les journaux Indian Express et Times of India.

La police de New Delhi qui enquête sur l’explosion survenue non loin de l’ambassade israélienne, a découvert une note qui fait allusion à de nouvelles attaques et mentionne les noms de deux « martyrs iraniens », le général Qassem Soleimani et le spécialiste du nucléaire Mohsen Fahrizadeh, assassinés respectivement en janvier et novembre 2020, ont annoncé le Times of India et l’Indian Express.

« Ceci est une bande-annonce. Nous pouvons mettre fin à vos jours, à tout moment, n’importe où », est-il possible de lire dans un extrait de la note citée par les journaux.

La lettre aurait été adressée « à l’ambassadeur d’Israël », pays auquel Téhéran impute l’assassinat du scientifique Mohsen Fahrizadeh.

La police de New Delhi a demandé ce samedi 30 janvier aux autorités de fournir des détails sur tous les ressortissants iraniens qui étaient arrivés dans la capitale indienne en janvier, ajoute le Times of India.

Explosion à proximité de l’ambassade d’Israël

Une explosion s’est produite le 29 janvier à 150 mètres de l’ambassade israélienne à New Delhi. L’incident n’a pas fait de blessés. La police a constaté qu’il s’agissait d’un engin artisanal de « très faible intensité ». Les forces de l’ordre privilégient l’hypothèse d’une tentative d’attentat, a appris Sputnik de plusieurs sources gouvernementales.

Selon India Today, l’explosion a eu lieu au moment où le Président indien, Ram Nath Kovind, et son Premier ministre, Narendra Modi, participaient à une cérémonie militaire à moins de deux kilomètres de l’ambassade.

Un groupe terroriste peu connu, Jaish-Ul-Hind, qui serait affilié à l’Iran selon les médias, a revendiqué l’attaque. Le groupe a averti que l’explosion n’était que « le début d’une série d’attaques qui viseraient les principales villes indiennes ». Au moins une cellule de Daech aurait également revendiqué cette explosion, et les enquêteurs indiens enquêtent sur une éventuelle implication d’Al-Qaïda.

Israël a annoncé qu’il enverrait une équipe en Inde pour participer à l’enquête.

Les médias israéliens parlent d’une éventuelle implication de Téhéran Après l’explosion du 29 janvier, les médias israéliens ont beaucoup spéculé sur une possible implication iranienne dans cet incident. Ils ont rappelé des attaques similaires visant des missions diplomatiques israéliennes dont Tel Aviv avait aussi accusé Téhéran.

L’Iran a rejeté ces accusations, soulignant à plusieurs reprises que lui-même et ses alliés ne visaient pas les sites diplomatiques.

Assassinats de responsables iraniens

Le général Qassem Soleimani, commandant de l’unité d’élite des forces iraniennes Al-Qods, a été assassiné le 3 janvier 2020 par une frappe américaine réalisée à l’aide d’un drone à l’aéroport de Bagdad sur ordre de Donald Trump. L’Iran a plusieurs fois menacé de venger sa mort.

Le chercheur en physique nucléaire Mohsen Fahrizadeh a été assassiné le 27 novembre 2020 non loin de Téhéran.

L’Iran accuse les services secrets israéliens, le Mossad, d’être impliqués dans cette attaque. Les dirigeants iraniens ont promis de riposter à cette attaque, tout en ajoutant que Téhéran ne se laisserait pas entraîner dans une guerre régionale qui déstabiliserait le Moyen-Orient.

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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