Ce n’est pas la campagne américaine qui rendit Louis XVI faible. Bien au contraire, c’est pour moi certainement la meilleure décision que le Roi eu faite. Comme le dit Bainville, imaginons une Amérique restée sous le giron des « tyrans des mers »… Guillaume II à côté, aurait été du pipi de chat.
Je recommande à tous ceux qui ne connaissent pas encore, le formidable Histoire de France de Bainville. Je partage la même vision de l’histoire de France que ce grand nationaliste français. Il m’a d’ailleurs réconcilier avec Louis XV, que je considérait comme dégénéré. Ce grand Roi a eu la force comme son prédécesseur, de diminuer l’importance des parlements. Car il s’agit bien de cette noblesse de robe, hautaine et parasitaire, qui posait son veto contre toutes réformes du royaume. Notamment les réformes fiscales, vous pensez bien, l’égalité face à l’impôt ne plaisait pas à ces gens là. Louis XVI n’a pas eu le courage de renvoyer dans les cordes ces chacals, et rappela les parlements, écartés sous les deux règne précédents. Il craignait une fronde, il le fit certainement par souci de popularité.
Comme souvent, l’histoire se montre impitoyable, et ce sera ces mêmes parlementaires rappelés par le Roi, qui s’opposeront hardiment à lui en soufflant les idées révolutionnaire.
Un destin tragique et non mérité pour celui qui dota la France d’une puissante flotte de guerre capable de rivaliser avec la toute puissante Royal Navy. Napoléon, génie militaire incontestable, pourra aussi compter sur le matériel de guerre de l’armée du Roi.
Ironiquement, pour que le Royaume survive et se réforme, il fallait de l’absolutisme. Le Bon Roi Louis XVI restera à jamais une légende de notre pays, et nul doute que son âme veille sur la France.
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