Madame Duflot n’a absolument rien à voir avec la fermeture de Superphénix, centrale de Creys-Malville en Isère. Elle était encore étudiante en 1997.
Superphenix avait connu de graves incidents et avait déjà été stoppé par Alain Madelin en 1987 suite à une grave fuite, puis avait été autorisé à redémarrer deux ans plus tard par Michel Rocard. Mais au bout de huit mois le réacteur avait encore dû être arrêté. Et en avril 1990 il a subit une très grave fuite à laquelle en décembre 1990 est venu s’ajouter l’écroulement, sous le poids de la neige, d’une partie du toit de la salle des turbines, qui l’avaient contraint à un arrêt jusqu’en janvier 1994. HS pendant trois ans et demi. En 1994 la centrale ne produisait que 8 méga Watt heure. À titre de comparaison la centrale de Fessenheim, s’était deux réacteurs fournissant chacun une puissance nominale de 900 méga Watt heure. Fin 1994 a encore eut lieu une nouvelle fuite grave et le réacteur s’était encore retrouvé hors service le temps de long mois de travaux ou d’un énième rafistolage. Le réacteur avait redémarré en septembre 1995 pour être ensuite arrêté en décembre 1996 pour un entretien de six mois, mais le réacteur ne redémarrera plus jamais. Et celle qui a fait la guerre au redémarrage du réacteur est la ministre de l’environnement Corinne Lepage du gouvernement Juppé. Elle a aussi été l’avocate du canton de Genève contre la centrale de Creys-Malville. En février 1997, c’était le conseil d’état qui avait annulé le décret d’autorisation de redémarrage de Superphénix pris en 1994, ce dont a hérité le gouvernement Jospin arrivé au pouvoir en juin 1997 mais qui était déjà favorable à l’arrêt définitif de Superphénix. L’arrêté ministériel avait été pris en décembre 1998. La ministre de l’environnement était Domique Voynet.
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Après Creys-Malville, Corinne Lepage s’est aussi attaquée à la centrale nucléaire du Bugey dans l’Ain (qui n’est qu’à 17 km à vol d’oiseau de l’ancienne centrale de Creys). La centrale du Bugey, qui est l’actuelle plus vielle centrale nucléaire française, c’est deux fois Fessenheim. Lorsque la centrale nucléaire du Bugey fermera, l’électricité manquera.
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