par Edward Back.
L’armée a démontré comment son nouveau drone peut permettre aux troupes de voir la position des autres soldats pendant les combats. La télécommande est également reliée à des véhicules autonomes équipés de caméras, permettant aux troupes de voir en direct une cible ou une menace à des kilomètres de distance.
L’armée britannique dévoile des drones ressemblant à des insectes qui peuvent résister à des vents de 80 km/h
L’armée britannique vient de recevoir 30 exemplaires d’un nouveau nano-drone capable d’effectuer des missions de reconnaissance sur des distances allant jusqu’à deux kilomètres. Baptisé « Bug », l’appareil est le fruit d’une collaboration entre les entreprises britanniques BAE Systems et Uavtek.
En matière de nano-drones militaires, le « Black Hornet 3 » est la référence du moment. Il est toutefois très cher, aux alentours de 40 000 euros le pack de deux, et avec des performances limitées. Toutefois, les entreprises britanniques BAE Systems et Uavtek viennent de livrer 30 exemplaires d’un nouvel appareil à l’armée britannique. Destiné à la reconnaissance et la surveillance, « Bug » est capable d’envoyer un flux vidéo sur une distance pouvant atteindre deux kilomètres.
Malgré un poids de seulement 196 grammes, soit l’équivalent d’un smartphone, l’appareil a été conçu pour résister à une météo peu clémente et notamment à des rafales de vent pouvant atteindre jusqu’à 80 kilomètres par heure. Il peut également emporter une charge utile supplémentaire de 50 grammes. Le « Bug » est doté d’une batterie amovible à changement rapide qui lui fournit une autonomie de 40 minutes, ainsi qu’une caméra haute définition. Le drone est également capable de vol autonome avec la programmation d’un itinéraire prédéfini ou en suivant d’autres appareils pour un vol en essaim afin d’augmenter les chances de réussite d’une mission.
Un véritable appareil de surveillance
« Même dans les conditions de météo les plus difficiles, le « Bug » peut livrer des informations tactiques vitales sur ce qui se cache derrière un virage, au coin de la rue ou au-delà de la prochaine colline, et travaille de manière autonome pour fournir aux troupes une mise à jour visuelle », a indiqué BAE Systems. De plus, l’appareil peut se poser et continuer à envoyer des images pour effectuer une surveillance en toute discrétion.
Selon la fiche technique sur le site d’Uavtek, ce nano-drone « peut utiliser les réseaux cellulaires LTE, et peut donc facilement et efficacement surmonter les perturbations RF dans un environnement urbain », et augmenter la portée jusqu’à 20 kilomètres. L’appareil est modulable et peut intégrer microphone et haut-parleur, une caméra infrarouge et même un « appareil de distraction ». Le constructeur met également en avant son faible coût, soit un dixième du prix de son principal concurrent, le « Black Hornet 3 ».
Décrit comme étant « idéal pour la surveillance, la reconnaissance et l’acquisition de cible », le nano-drone « Bug » est « consommable » en raison de son faible coût, qui, d’après Uavtek, serait équivalent à « 1/10 de celui d’un « Black Hornet ».
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par Laurent Lagneau.
C’est le nouveau bijou de l’Armée française : le « Black Hornet 3 » pèse 18 grammes et mesure 16 centimètres. Discret, il est équipé de caméras électro-optiques et infrarouges. Dans la base de Chaumont, les militaires du 61e régiment de l’Armée de Terre ont accepté de montrer au Figaro de plus près à quoi ressemble ce minidrone.
Le « Black Hornet 3 » : le minuscule drone-espion au service de l’Armée française
Seulement, conçu pour transmettre des vidéos et des photographies à un opérateur situé dans un rayon de 1,5 km, les performances du « Black Hornet 3 » sont limitées. Cet appareil a une autonomie d’environ 25 minutes et peut voler à la vitesse de 18 km/h, à une altitude de 10 mètres.
source : https://aphadolie.com
Source: Lire l'article complet de Réseau International