Note du traducteur
Comme souvent, désormais, cet article est écrit selon la perspective d’une Britannique, mais l’ensemble s’applique aussi bien aux pays francophones des deux côtés de l’Atlantique Nord. Une preuve supplémentaire d’un agenda mondial qui n’avance même plus masqué, sans mauvais jeu de mots, encore que…
par Gillian Dymond.
« Désormais, je me soucie bien plus de la façon dont l’humanité vit que de la durée de vie. Le progrès, pour moi, signifie accroître la bonté et le bonheur des vies individuelles. Pour l’espèce, comme pour chaque homme, la simple longévité me semble un idéal méprisable » ~ C. S. Lewis
Au matin, le monde est comme il devrait être. Le Soleil se lève, vers huit heures vingt, comme prévu dans cette partie de l’Angleterre pour un début du mois de décembre. Peu de temps après, je me lève, je procède à ma routine matinale habituelle, je prends un petit déjeuner rapide, je me lave et, à dix heures, je m’installe devant mon ordinateur. Les heures passent de façon inexorable jusqu’à l’heure du déjeuner. À ce moment-là, je dois faire l’effort de sortir pour effectuer mes courses.
Aujourd’hui, je me rends le moins possible dans les magasins. Autrefois, il m’arrivait de traverser le centre ville voisin plusieurs fois par jour, sans hésiter : mais à cette époque, je pouvais sans problème me déplacer entre mon domicile et les quartiers alentour sans que passer de l’un à l’autre ne devienne un véritable casse-tête.
Maintenant, c’est différent. Aujourd’hui, au-delà des limites protectrices de notre maison, se trouve un univers parallèle, un lieu de rituels et de dogmes bizarres, où des personnages grotesquement masqués se croisent avec méfiance dans la rue ou, au supermarché, se tapissent derrière des écrans plastiques symboliques. Au lieu d’entendre de la musique en suivant le parcours réglementaire entre les allées, des voix désincarnées scandent des avertissements de mort et de maladie, m’ordonnent de me protéger et de protéger les autres en gardant mes distances et en gardant pour moi mes exhalaisons pestiférées.
Et ces voix de proclamer : « Nous sommes tous dans le même bateau ! »
Les êtres sociaux intrépides, qui à l’approche de chaque Noël envahissaient autrefois les magasins et les cafés, ont en moins d’un an été transformés par une sorte de nécromancie maligne en autant de foyers d’infestation de microbes dangereux et démesurés ; ou en adeptes fous d’une quelconque secte apocalyptique si l’examen scrupuleux des faits vous laisse à penser que « le nouveau coronavirus » n’est pas plus menaçant pour les personnes modérément saines que ne peuvent l’être les formes de grippe les plus virulentes.
Puisque j’ai passé les neuf derniers mois à examiner scrupuleusement les faits et les personnes autour de moi, cette femme qui à mon approche recule précipitamment derrière les boîtes de thon et me scrute parce que mon visage est insuffisamment couvert a aujourd’hui, me semble-t-il, les yeux d’une pauvre folle déséquilibrée. Mais alors, je suis une mécréante. Je ne porte pas le masque de l’allégeance. Puisque je suis repérée parce que je porte mon masque autour du cou je fais mes courses le plus vite possible, et je m’empresse de retrouver le bon sens de mes habitudes de vie.
Oui, même ici, il faut lutter : dans la mesure où le déferlement propagandiste se poursuit sans relâche, seul un divorce complet d’avec le monde extérieur peut offrir une protection. Heureusement, depuis l’arrivée de l’ordinateur, je suis hors de portée de la stratégie propagandiste de la télévision, mais pour me réveiller au son d’une musique agréable et sobre, je supportais le saupoudrage intermittent de publicités sur Classic FM. Mais maintenant que le gouvernement est devenu la source de revenus la plus lucrative des médias, ça m’est devenu insupportable. Qui veut être brusquement sorti de son sommeil par des incantations ineptes de « Lavez-vous les mains ! Mettez votre masque ! Distanciez-vous les uns des autres ! », parfois répétées deux fois en cinq minutes ?
« Ce n’est qu’un acteur ! » me supplie mon mari, alors que je lance des injures, et pire, à la radio. Mais que ce soit de la part d’acteurs ou de ministres de la Santé, le lavage de cerveau empeste. Alors que nous discutons de la main-mise progressive sur les créneaux publicitaires des « brigades spéciales » du gouvernement, un ami me demande d’un ton lugubre « Ne te languis-tu pas d’une belle publicité pour des canapés ? ». Même des publicités aussi simples que celles de Boots et des grands supermarchés sont devenues nauséabondes par les promesses fallacieuses d’achats « sans risque ». Le seul type d’achats sans risque auquel j’aspire, c’est de pouvoir faire mes courses à l’abri des rappels constants du virus : le faire sans être masqué et de façon conviviale, avoir la possibilité de me déplacer sans entrave dans les librairies et m’attarder, sans me soucier de la distanciation sociale, devant une tasse de café dans un café bondé.
Pourquoi cette campagne de terreur, vous demandez-vous ? Pourquoi, au milieu d’une véritable pandémie, qui que ce soit aurait besoin qu’on lui rappelle sans cesse qu’il a la mort aux trousses ? Que Le Virus, propagé de façon furtive dans toutes les directions par un super-propagateur peut à tout moment s’insinuer dans le corps d’une personne – ou, pire, que nous, infectés mais non affectés, pouvons contaminer silencieusement un être cher ?
La réponse courte est que personne n’en aurait besoin. Si l’on avait affaire à une véritable pandémie, cette violence mentale constante serait superflue. Si la peste noire faisait rage devant ma porte, le gouvernement saurait très bien qu’il n’a pas besoin de débourser des millions pour me convaincre de rester chez moi ; et il devrait, plus probablement, me payer pour que je quitte la maison.
Pourtant, ce gouvernement a massivement soudoyé tous les médias de masse dans le seul but, semble-t-il, d’instiller un message de désastre imminent. Au lieu d’apaiser nos craintes à l’aide de faits et d’arguments rationnels, il a jugé bon d’inonder les ondes de slogans destinés à entretenir la panique, en recourant de manière fallacieuse aux émotions, en martelant un décompte des décès sortis de leurs contextes, en occultant de façon délibérée la différence entre les cas et les infections, en usant d’un test PCR criminellement douteux, et en utilisant des graphiques et des modélisations informatiques soigneusement sélectionnés pour mettre en évidence les pires éventualités possibles [rappelons que si les données saisies sont inexactes, les résultats le seront aussi, quel que soit le degré de sophistication de la machine ou du programme – NdT].
Et non contents de nous soumettre à un régime constant d’informations biaisées et incomplètes, ils ont libéré la 77e brigade de l’armée pour traquer les échanges sur les médias sociaux et étouffer toute dissidence qui persisterait – ou, comme le gouvernement préfère l’appeler, la « désinformation ». L’objectif ne peut être que d’induire une terreur publique maximale face à un virus qui, sans tout ce battage trompeur, n’aurait guère été remarqué par la population dans son ensemble.
Pourquoi font-ils cela ? À ce stade, ils ne peuvent certainement pas ignorer le nombre croissant de scientifiques expérimentés et très estimés qui contestent des mesures politiques qui entraînent la mort de bien plus de personnes qu’elles n’en sauvent, une situation qui à long terme ne fera qu’empirer !
Il est vrai que les non-scientifiques pourraient se perdre dans la masse d’informations contradictoires qui ont été diffusées depuis les débuts de la terreur en février et mars, mais il est une question fondamentale à laquelle il est facile de répondre : les chiffres de la surmortalité pour cette année sont-ils nettement supérieurs à la moyenne ? Seul un écart énorme et durable par rapport à la normale indiquerait la présence d’une nouvelle maladie suffisamment mortelle pour justifier les mesures extraordinaires prises par le gouvernement.
Les cartes Euromomo pour le Royaume-Uni ne présentent pas une telle anomalie. En Irlande du Nord, il n’y a jamais eu d’augmentation substantielle du nombre total de décès. De même au Pays de Galles où la mortalité n’a guère divergé de la normale. L’Écosse a bien connu un pic supérieur à la moyenne au printemps, mais elle est depuis lors restée presque entièrement dans les limites de la normalité. Même l’Angleterre, pays très peuplé – et malgré un taux de mortalité qui a rapidement atteint un nombre élevé en mars avant de retomber tout aussi brutalement à la mi-juin – a passé la majeure partie de l’année en dessous de la ligne « d’augmentation substantielle », qui inclut l’augmentation habituelle à l’approche de l’hiver. Un autre graphique du Covid-19 publié sur InProportion2 montre que
« Les niveaux de mortalité en 2019/2020 sont très similaires à ceux enregistrés en 1999/2000 ».
Ce n’est donc certainement pas la peste noire, ni même la grippe de 1918. En fait, l’un des plus grands épidémiologistes du monde, John Ioannidis, nous assure depuis longtemps que le taux de mortalité lié à l’infection par Covid-19 est comparable à celui d’une mauvaise grippe. Selon ses premières estimations, en mars, le taux de létalité dans la population générale se situe entre 0,05% et 1,0%, comme l’indique l’épidémie sur le navire de croisière Diamond Princess – une conclusion pour laquelle l’éminent professeur a été, de façon hilarante, censuré par les non-scientifiques de YouTube .
Note du traducteur
Voici ce qu’a conclu John Ioannidis à propos du Diamond Princess : « Le seul cas où une population entièrement confinée a été testée est celui du bateau de croisière Diamond Princess et de ses passagers en quarantaine. Le taux de létalité y était de 1,0 %, mais il s’agissait d’une population majoritairement âgée, au sein de laquelle le taux de mortalité dû au Covid-19 est beaucoup plus élevé ».
Pourtant, on nous dit désormais que seule une vaccination de masse contre ce virus somme toute assez banal nous garantira un retour à un semblant de vie normale. Des millions de doses de « vaccins » insuffisamment testés sont, par dérogation spéciale, déjà en préparation, et ils sont accompagnés d’une garantie de non-responsabilité pour les grandes entreprises pharmaceutiques ou pour les médecins qui ferment les yeux sur le précepte « D’abord, ne pas nuire », pour le cas où les personnes [cobayes – NdT] vaccinées seraient victimes de préjudices graves sur leur santé, voire perdraient la vie.
Il nous est demandé d’accepter sans réserve cette douteuse panacée en vue de terrasser « cet effroyable virus » : « il n’y a aucun risque – honnêtement, vous avez ma parole », dit Matt Hancock [secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale de la Grande-Bretagne – NdT]. Pourtant, hormis les effets secondaires, rien ne garantit que le vaccin Pfizer, injecté avec jubilation le 8 décembre au premier récipiendaire reconnaissant, sera efficace pour prévenir la maladie ou sa transmission : et même s’il s’avère qu’il offre une protection initiale, celle-ci peut ne durer que trois mois, de sorte que des injections répétées à intervalles réguliers seront probablement nécessaires.
Quoi ? Répétez les injections ! Les jeunes et les personnes en bonne santé sont-ils voués à subir à vie des injections de rappel contre une maladie dangereuse presque exclusivement pour les personnes âgées et malades ? Et comme si ce n’était pas assez délirant comme ça, on nous dit que, même si nous sommes transformés en pique-aiguilles vivants, nous devrons probablement continuer pendant longtemps à porter des masques et à tenir nos amis et notre famille à distance : un avenir, laisse-t-on entendre, de passeports de santé et de surveillance de masse systématique, si nous voulons utiliser les transports publics ou, de manière générale, mener une vie au-delà du seuil de notre domicile.
Ce sera, semble-t-il, la nouvelle norme – mais pas d’inquiétudes ! Après tout, mettre le masque en sortant de chez soi est devenu un réflexe tout comme suivre les flèches directionnelles disposées sur le sol des magasins. Et si penser à toujours trimbaler sur soi son certificat de vaccination devenait par trop contraignant, eh bien, sachez que l’alternative très pratique de se faire implanter une puce RFID [ou un tatouage à points quantiques – NdT] pour accéder à toutes les options de santé, pour gérer son compte bancaire ou ses finances, ou encore pour enregistrer son solde de crédit social… est à nos portes.
Il m’arrive parfois de penser qu’il serait préférable de faire partie des zombies masqués. Confiants et obéissants, ils vivent dans un monde qu’ils comprennent et acceptent, bien qu’il soit menaçant. Pour eux, ce monde est réel. Ils savent, sans l’ombre d’un doute, qu’un terrible fléau s’est abattu sur nous, un fléau qui menace d’exterminer toute l’espèce : et ils savent que s’ils portent fidèlement leur masque, se lavent les mains mille fois par jour et se tiennent à l’écart des autres êtres humains, ils contribueront à sauver la nation et, finalement, se verront accorder l’onction suprême d’un « vaccin » ; après quoi, pensent-ils, tout reviendra à la normale – peut-être avec quelques pistes cyclables et parcs éoliens supplémentaires, et un peu moins d’emplois – mais bon ! – qu’importe, puisque le gouvernement gentil et compatissant nous promet à tous un revenu de base universel !
Pour le reste d’entre nous, ce n’est pas si simple. Le reste d’entre nous doit vivre dans un monde où nos propres perceptions sont implacablement confrontées au mensonge qui règne en maître. Guidés par des processus de pensée rationnels et par les preuves, nous savons que nous ne sommes pas cette année plus exposés au Covid-19 que nous ne l’avons été à l’une des souches grippales les plus agressives au cours des années précédentes, mais dès que nous nous aventurons dans le monde extérieur, tout contredit notre réalité intérieure : et même si nous ne participons pas activement à la « masquarade », nous sommes condamnés à un état perpétuel de dissonance cognitive et contraints de se prêter en silence à la grande illusion déployée aux quatre vents par la férule gouvernementale.
Et dans quel but ?
Quand bien même on a pu faire passer pour de simples gaffes les énormités commises par le gouvernement depuis mars dernier, ce n’est certainement plus le cas aujourd’hui. L’argument selon lequel il aurait simplement accumulé les bévues et tenterait désormais de faire bonne figure en s’enfonçant davantage ne tient pas la route. Pas plus que le discours sur le sauvetage du système de santé. Le système de santé a régulièrement survécu aux grippes saisonnières durant lesquelles les couloirs des hôpitaux étaient remplis de lits et le personnel médical courait dans tous les sens.
En outre, des hôpitaux temporaires ont rapidement vu le jour : et si les sommes d’argent versées par le gouvernement pour délibérément alimenter la peur des populations, pour acheter des tests PCR bidons et des « vaccins » concoctés à la hâte avaient été affectées à l’augmentation du nombre de lits et à une hausse salariale des infirmières et du personnel non administratif, ce même gouvernement aurait pu in fine en tirer les enseignements qui en découlent pour faire en sorte que les hivers à venir soient moins chaotiques.
Il était évident dès le départ pour toute personne dotée d’une instruction élémentaire, et qui prend la peine de vérifier les faits, que mettre par terre l’économie serait plus dommageable pour la vie et l’intégrité physique que n’importe quel virus. Pourquoi cette évidence semble avoir échappé au Premier ministre titulaire d’un diplôme interdisciplinaire de philosophie, politique et économie d’Oxford, d’autant qu’il est entouré de cohortes entières de collègues et de conseillers armés de qualifications tout aussi prestigieuses ?
Même si l’on peut s’accorder sur le fait qu’une première flambée de panique a pu se produire face aux prédictions hystériques de l’équipe de devins de l’Imperial College, il eut été possible d’en atténuer l’ampleur après le premier confinement, au moment où de nombreux scientifiques déclaraient déjà que le danger avait été exagéré, que le virus était désormais endémique et qu’une immunité naturelle étendue était en vue.
Pourquoi notre gouvernement n’a-t-il pas saisi l’occasion, en juin, de se congratuler, d’annoncer que le confinement avait fonctionné et de tous nous ramener sur une voie rationnelle grâce à une série de précautions volontaires et judicieuses, à l’instar de ce qu’a fait la Suède ?
S’ils avaient modifié leur discours propagandiste, les Britanniques les aurait crus, puisque le pays croira apparemment n’importe quoi tant qu’il est habilement manipulé par l’équipe de la Behavioural Insights Team.
Note du traducteur
La « Behavioral Insights Team » (plus communément connue sous le nom de Nudge Unit) est une organisation à vocation dite « sociale » qui génère et applique des informations comportementales, officiellement pour informer les politiques et améliorer les services publics. Officieusement, il s’agit d’ingénierie sociale. Ils exercent donc une influence majeure sur les politiques menées et appliquent sans nul doute eux aussi la fenêtre d’Overton. Un article traduit en français sur leur blog le 17 décembre dernier dans lequel ils indiquent que :
« Dans le cadre d’une mission avec la Direction Interministérielle de la Transformation Publique, nous travaillons actuellement avec Santé publique France et le Ministère des Solidarités et de la Santé sur un projet visant à identifier et soulever certains freins à la vaccination antigrippale dans les EHPAD. Alors que nous pilotons les solutions proposées en ce moment même, nous avons appris plusieurs leçons qui nous semblent importantes à partager, car applicables à la campagne de vaccination anti-covid. »
Ils poursuivent plus loin en décrivant certains des mécanismes qu’ils utilisent puisque « les sciences comportementales offrent […] des leviers additionnels pour encourager la vaccination », et que grâce à leur plateforme d’expérimentation en ligne, Predictiv, ils ont « par exemple déjà commencé à tester plusieurs messages encourageant les individus à se faire vacciner aux États-Unis ».
Oh ! et au passage, le premier hyperlien du paragraphe de citation renvoie au Portail de la modernisation de l’Action publique du gouvernement français qui dans « Nos Actions » comporte un onglet intitulé « Les Sciences comportementales » qui contient la liste des projets en cours, dans laquelle figurent, par exemple, la promotion du recours aux paiements dématérialisés et celle de la dématérialisation des services de l’assurance maladie :
« L’équipe sciences comportementales de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) accompagne les administrations pour identifier des pistes de solutions nouvelles et plus incitatives, avant de les tester in situ ».
Parmi leurs « Outils et méthodes pour transformer », il y a donc les Sciences comportementales ; dans la version française du site il est écrit :
« Le Nudge : un nouvel outil au service de l’action publique »
Dans la version anglaise du même site, il est écrit :
« L’application des connaissances comportementales aux politiques publiques »
L’accroche ne raconte évidemment pas la même chose. Pour le reste, c’est relativement identique, mais précisons toutefois les leviers d’impulsion qu’ils utilisent :
« Après une analyse du contexte et des comportements réels des publics concernés, on peut déterminer des moments et des typologies de nudges à utiliser. Ils s’appuient sur plusieurs leviers, tous basés sur le principe de « suggestion sans contrainte » en mettant en valeur le bénéfice possible pour l’usager plutôt que l’obligation ou la peur de la sanction :
- la saillance ou mise en valeur d’une information (sur des notices ou des formulaires par exemple) ;
- la norme sociale, en plébiscitant socialement un usage, par exemple grâce à un chiffre emblématique, pour en favoriser l’adhésion collective ;
- la réassurance, en garantissant l’information ou la validité de la démarche par un symbole fort et remarquable.
[…] Très développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne, l’usage des nudges est même intégré aux dispositifs de politiques publiques. Santé, sécurité routière, environnement, prévention, les nudges offrent ainsi une nouvelle voie pour inciter à adopter de nouvelles habitudes et participent à l’amélioration du service rendu par les administrations publiques ».
Bon, la manipulation des foules qu’on appelle aujourd’hui ingénierie sociale ne date pas d’hier et avec l’avènement de la psychologie sociale, les élites disposent désormais de tout un panel d’outils pour déployer leur Soft-Power sans que la plupart ne s’en rende même compte. Voir nos Focus :
Pourquoi, alors, insister pour s’en tenir aux conseils du SAGE [pour « Scientific Advisory Group for Emergencies » ou Groupe scientifique consultatif pour les situations d’urgence – NdT] et continuer à donner du crédit aux spéculations de Neil Ferguson, qui ont toutes échoué de façon successive, plutôt que de suivre les suggestions plus équilibrées d’un Carl Heneghan et d’une Sunetra Gupta ?
En lieu et place, le gouvernement a choisi de nourrir la peur par une intensification de la propagande et du commandement à porter le masque, ce qui a prolongé le règne d’une terreur injustifiée jusqu’à l’automne, au moment même où l’apparition annuelle de maladies respiratoires a commencé à encombrer les lits d’hôpitaux, ce qui leur a permis de reprendre le décompte des morts et d’instituer à nouveau des confinements. Une par une, les petites entreprises qui ont survécu aux premiers assauts rendent l’âme, et il semble que nos élites dirigeantes ne seront pas satisfaites tant que tous les hommes, femmes et enfants de Grande-Bretagne n’auront pas été jetés dans le piège de la dépendance des multinationales et de l’État qui œuvrent de concert.
Quelle est la valeur que l’on peut aujourd’hui attribuer aux soi-disant « théories » conspirationnistes ? Les faits sont là.
Alors que les pays du monde entier se suicident de manière consensuelle sur fond de « Reconstruisons en mieux ! », qu’est-ce qui est plus logique ? Secouer la tête pour se rendre compte que tant de nations, d’un commun accord, non seulement ont dû toutes commettre exactement les mêmes erreurs au début de l’année, mais qu’elles insistent toutes aujourd’hui, à l’unisson, pour pérenniser les forces malfaisantes qu’elles ont libérées ?
Ou alors envisager la possibilité qu’un réseau de puissants organismes supranationaux — banques, multinationales, ONGs — collaborent depuis un certain temps pour diriger le cours des événements mondiaux par l’intermédiaire d’agents qui ont leur confiance et d’hommes et de femmes politiques placés au sein des gouvernements locaux et nationaux, et des bureaucraties qui les accompagnent, et que « le nouveau coronavirus » est utilisé pour donner l’impulsion finale à une ère malicieusement camouflée de « gouvernance mondiale » : une ère où les politiques élaborées par des comités centralisés et non élus sont transmises aux chefs d’État « élus » au sein de ce qui étaient autrefois des nations indépendantes et qui ne sont plus aujourd’hui que des coquilles vides, avant d’arriver ensuite sur les bureaux des maires et des administrateurs régionaux pour mises en œuvre et applications.
J’ai eu la grippe asiatique en 1957. Ma mère aussi : c’est la seule fois où je l’ai vue s’arrêter de travailler pendant quelques jours. L’infection s’est répandue dans tout le pays et des dizaines de milliers de personnes sont mortes. En 1968, je n’ai pas eu la grippe de Hong Kong, mais là encore, le nombre de décès s’est élevé à des dizaines de milliers.
Aucune de ces deux pandémies n’a été considérée comme un danger nécessitant de détruire des millions de vies et d’anéantir des moyens de subsistance en confinant le pays, et personne n’a tenté de terroriser ses habitants. Le Covid-19 n’est pas plus mortel que l’un ou l’autre de ces précédents épisodes infectieux – moins en fait, à moins que vous ne considériez réellement que toutes les personnes actuellement décrites comme mourant « avec le Covid », ou mourant dans les 28 jours suivant un test positif, sont en fait mortes « du Covid ». Jamais auparavant des politiques aussi destructrices n’ont été infligées à la nation dans une tentative futile d’éradiquer un virus. Jamais auparavant, en dehors des périodes de guerre, la population du Royaume-Uni n’a été soumise par une machine de propagande gouvernementale à des atteintes à son intégrité aussi scandaleuses.
Tirez les conclusions qui s’imposent. Je vais nourrir les canards. Ils ne pratiquent pas la distanciation antisociale et ne portent pas de masque.
source : https://off-guardian.org
traduit par Sott.net
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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