L'élection américaine en direct (partie 6) : la dernière ligne droite

L'élection américaine en direct (partie 6) : la dernière ligne droite

Bien que les médias s’efforcent de ne pas le dire, Joe Biden n’est pas à ce jour le nouveau président des Etats-Unis. Donald Trump est non seulement le président en cours de mandat, mais il pourrait être aussi son propre successeur. Tout va se jouer dans cette dernière ligne droite qui mène au 20 janvier 2021. Trump va-t-il déjouer tous les pronostics défavorables qui saturent les ondes matin, midi et soir et sortir victorieux du combat qu’il mène contre un pouvoir profond protéiforme et redoutable ? On pourrait considérer ces derniers jours comme un extraordinaire et haletant spectacle si ce n’était, peut-être, l’avenir du Monde qui s’y jouait.


23h45 – La foule a été évacuée en douceur par les policiers. Foule non violente et respectueuse du Capitole qu’ils ont pour partie envahi. On est très loin des émeutes gauchistes, antifas ou Black Lives Matter. Le couvre-feu débute dans un quart d’heure.

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23h15 – La nuit tombe doucement sur Washington, la foule se disperse mais reste encore présente autour du Capitole. Le couvre-feu débute dans 45 minutes.

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23h00 – Le toujours rassurant et optimiste Alexis Cossette nous explique pourquoi Mike Pence n’a rien fait pour obstruer les élections (élections, à cette heure, avortées).

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22h45 – Fin de partie progressive pour les partisans de Trump. Le SWAT, unité d’intervention des forces de police aux États-Unis, évacue le Capitole. Cependant la session permettant de valider les élections a été interrompue, ce qui retarde l’élection officielle de Joe Biden et permet peut-être la mise en place d’une stratégie par le camp Trump.

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22h30, 16h30, heure américaine A 18h, heure américaine, le scandaleux couvre-feu imposé par le maire rentrera en vigueur. Soit dans 1h30. Plus aucune personne ne devra se trouver dans la rue.

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22h25 – Donald Trump intervient en direct sur Twitter, rappelant qu’il y a eu une fraude massive, mais demande à ses partisans de rentrer chez eux dans le calme face à la méchanceté du camp adverse, afin d’éviter des blessés.

Comme pour montrer encore son pouvoir tant dénoncé par le président, alors même que Donald Trump cède et appelle ses partisans au calme, Twitter interdit de citer ou retweeeter cette vidéo.

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22h15 – Une personne blessée par balles au Capitole (vidéo ci-dessous d’une personne sortie sur une civière). Des élus dénoncent « une tentative de coup d’Etat ». Joe Biden fait un discours et appelle Donald Trump à intervenir publiquement pour arrêter le siège du Capitole.

Même si beaucoup habitent dans des contrées éloignées et très pauvres, on peut tout de même regretter que sur les 75 millions d’électeurs de Donald Trump, seuls quelques dizaines de milliers soient venus à Washington. Qu’ils eussent été seulement même 100.000 devant le Capitole à cette heure-ci, même non armés, et l’histoire eut été changée.

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22h00 – Pour l’avocat pro-Trump Lin Wood, des antifas se sont mêlés à la foule des trumpistes. Notre connaissance aiguisée du phénomène antifa nous amène à penser comme lui, au vu des images que nous avons pu visionner à l’intérieur du Capitole. Méfiance.

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21h50 – 1.100 militaires de la Garde nationale sont mobilisés au Capitole.

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21h45 – Quelques images surréalistes d’un Sénat vide et investi par des partisans de Donald Trump.

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21h40 – Les manifestants se font arrêter au Capitole :

Une femme est sortie en sang sur une civière :

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21h30 – La démocratie est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Et ces images nous rappellent qu’on ne peut rien faire contre un peuple en colère. Quelques couloirs du Capitole dans le cas présent, mais bien davantage si le nombre est suffisant.

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21h25 – Un manifestant annonce la victoire de Donald Trump à la place de Nancy Pelosi :

L’image est symbolique, mais par ailleurs les policiers du Capitole semblent nerveux :

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21h20 – Les images en direct de l’intérieur du Capitole où la foule est entrée, gazée par les lacrymogènes de la police :

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21h05 – Donald Trump a tweeté, en direction des insurgés présents au Capitole : « Soutenez SVP nos forces de police du Capitole. Ils sont réellement du côté de notre pays. Restez pacifiques ! ».

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21h00 – L’arrêt des décomptes au Capitole est lié à l’irruption de manifestants dans les locaux. Il y a un risque d’arrêt définitif des décomptes.

En direct du Capitole :

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20h45 – La session conjointe du Congrès des États-Unis fait une pause avant de reprendre ses débats. En direct, et en anglais :

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20h30 – Trump vient de tweeter : « Mike Pence n’a pas eu le courage de faire ce qu’il aurait fallu faire pour protéger notre pays et notre constitution, en donnant aux Etats la chance de certifier une série correcte de faits, et non pas des faits frauduleux ou inexacts qu’on leur a demandé de certifier auparavant. Les USA exigent la vérité ! »

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20h20 (14h20 américaines) – Pendant que les débats continuent, Etat après Etat, la foule a envahi la partie extérieure du Capitole, scandant des slogans comme « Stop the steal » (Arrêtez le vol). La tension est vive.

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20h00 (14h américaines) – Les débats s’échauffent déjà alors qu’il ne s’agit que du troisième Etat par ordre alphabétique, Etat il faut dire très contesté : l’Arizona.

D’éloquents républicains interviennent les uns après les autres, rappelant que ces élections transpirent la fraude par tout ses pores, et qu’il est scandaleux qu’on puisse les valider en l’état.

Pendant ce temps, la foule s’amasse devant le Capitole et tente d’investir les lieux.

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19h00 – Au Congrès, les 50 Etats présentent leur résultats les uns après les autres, par ordre alphabétique. Si des objections apparaissent, des discussions doivent régler les litiges. Il s’agit de la « joint session », c’est-à-dire une session conjointe du Congrès des États-Unis, la réunion des membres des deux chambres de la législature du gouvernement fédéral des États-Unis : le Sénat et la Chambre des représentants.

En direct, avec une traduction partielle en temps réel en français :

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16h00 – La plus longue journée de l’histoire récente des Etats-Unis commence. La foule s’amasse à Washington et attend l’arrivée imminente de Donald Trump pour son discours.

Suivez le Live en direct sur la chaîne américaine conservatrice Right Side Broadcasting Network :

(les points forts du discours en direct sous les vidéos)

La version avec une traduction approximative en temps réel par la chaîne NTD (version française) :

Les points forts, en direct (traduction E&R).

Donald Trump apparaît derrière un mur en verre blindé, ce qui n’est pas le cas de ces meetings habituels, signifiant probablement la gestion d’un risque éventuel.

Trump demande que les caméras soient tournées et filment « les centaines de milliers de personnes présentes ».

Les médias, Big Tech (réseaux sociaux), sont LE problème, ils mentent.

Nous ne nous rendrons jamais, nous n’abandonnerons jamais.

Personne ne croît que Joe Biden a été élu. Cette élection a été totalement truquée.

Beaucoup d’entre vous ont traversé le pays et je les remercie de ce mouvement extraordinaire.

Donald Trump demande encore aux caméras de la presse amie de filmer la foule, car les médias ne le feront pas.

Ils ont utilisé la pandémie pour frauder les élections, utilisant le virus chinois pour multiplier les votes à distance.

Donald Trump utilise le mot «bullshit» («de la merde / des conneries») pour qualifier la situation. La foule, surprise par ce mot, scande «bullshit», «bullshit», «bullshit».

Nous avons créé la meilleure économie de notre histoire, nous avons rétabli le pays, en 4 ans. Nous avons fait des choses que personnes n’auraient cru possible.

Donald Trump entame un bilan de son mandat, rappelant les très bons chiffres économiques et d’emploi, avant que ne survienne le virus chinois, comme il l’appelle.

Revenant sur les élections, Trump remercie tous les gens qui ont travaillé pour les élections et se sont battus contre la fraude.

« Où est Hunter ? » demande Trump face au silence assourdissant de la presse et de la justice sur l’histoire du fils de Joe Biden, les connexions avec la Chine, l’Ukraine, et des photos compromettantes.

Donald Trump sort souvent du discours qui s’affiche sur les 2 prompteurs à sa droite et à sa gauche, et improvise régulièrement quelques incises.

La Pennsylvanie, 11 jours avant l’élection, a dit qu’elle ne vérifierait pas les signatures. Elle l’a fait pour pouvoir tricher. Alors en Pennsylvanie vous avez 200.000 votes de plus que d’électeurs ! C’est une fraude totale !

Trump revient sur les nombreuses fraudes constatées en Pennsylvanie : les morts qui votent, les votes par procuration, etc.

Si on laisse faire cela vous aurez un président illégitime et on ne peut pas laisser faire cela.

Donald Trump parle du «shadow banning», technique permettant aux réseaux sociaux de vous faire disparaître sans vous censurer totalement. Il rappelle la section 230 de la législation américaine et qu’il souhaite abroger pour ne plus donner cette puissance illégitime aux réseaux sociaux.

Le président Trump parle des guerres coûteuses pour rien comme l’Irak.

Actuellement Youtube affiche 489.280 visionnages en cours de la vidéo du Live sur la chaîne Right Side Broadcasting Network.

« J’espère que Mike Pence va se lever pour contrer ça pour le bien de notre pays. Si vous ne le faites pas je serais très déçu ».

Donald Trump continue d’égrainer les différentes fraudes dans différents Etats, en rappelant que c’est bien davantage que les quelques milliers de voix qui lui manquent en général dans les Etats-bascules (Swing States).

Donald Trump rappelle qu’en quelques minutes à peine les scores de Trump et Biden se sont inversés magiquement la nuit des élections.

Ces fraudes sont une « entreprise criminelle » !

L’écran vient de se diviser et l’on voit apparaître la session du Congrès où doivent se dérouler les votes des grands électeurs pour la nomination du président. On a pu voir Mike Pence (R., pour le Sénat) et Nancy Pelosi (D., pour la Chambre).

Nous ne devons tenir responsable Big Tech (les réseaux sociaux) d’avoir interféré dans nos élections.

Nous devons drainer le marais (drain the swamp), vous croyez que c’est simple, mais c’est vraiment un sale boulot.

Une de nos grandes tâches c’est de sécuriser les élections.

« Le meilleur est à venir ! »

Le discours de Donald Trump est terminé. Sans les scoops éventuellement attendus.

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06h30 – Les résultats définitifs ne seront pas connus immédiatement et les scores très serrés pourraient faire l’objet de contestations. Cette journée du 6 janvier qui débute à peine aux Etats-Unis devrait être une journée historique puisqu’il s’y décidera peut-être le futur président américain. A moins que Mike Pence ne demande à repousser la certification des voix des grands électeurs dans l’attente que la Cour suprême ne se prononce.

Quoiqu’il advienne c’est aujourd’hui 6 janvier qu’un rassemblement pour le président Trump et contre la fraude électorale (« Stop the steal ») est organisé à Washington. Des centaines de milliers de personnes sont attendues. Donald Trump a fait savoir qu’il prendrait la parole à 11 heures locales depuis l’Ellipse, esplanade située au sud de la Maison-Blanche : « Je m’exprimerai lors du Rassemblement pour sauver l’Amérique demain ».

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05h45 – Les scores sont extrêmement serrés. Les républicains ont besoin d’au moins un candidat élu pour garder la majorité de 51 sénateur contre 49 démocrates. En cas de double défaite, le Sénat serait également réparti à 50/50, et c’est la voix de Kamala Harris, la vice-présidente élue (au cas où Joe Biden serait le président) qui départagerait les cas d’égalité, donnant mécaniquement la majorité aux démocrates.

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05h30 – Les candidats démocrates reprennent la main, dans un curieux mouvement déjà vu lors des élections présidentielles.

1.) 95 % des bureaux dépouillés

David Perdue Republican Party : 50,1 % (2 134 359 voix)

Jon Ossoff Democratic Party : 49,9 % (2 124 801 voix)

2.) 95 % des bureaux dépouillés

Raphael Warnock Democratic Party : 50,3 % (2 142 199 voix)

Kelly Loeffler Republican Party : 49,7 % (2 116 178 voix)

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04h30 – Les écarts se creusent en faveur des deux candidats républicains.

1.) 87 % des bureaux dépouillés

David Perdue Republican Party : 51,4 % (1 966 240 voix)

Jon Ossoff Democratic Party : 48,6 % (1 856 730 voix)

2.) 87 % des bureaux dépouillés

Kelly Loeffler Republican Party : 51 % (1 951 083 voix)

Raphael Warnock Democratic Party : 49 % (1 872 072 voix)

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04h00 – Les deux candidats républicains mènent désormais la danse avec des résultats qui ne cessent de monter. Cependant il faut rester prudent car, comme indiqué précédemment, la polarité très marquée de chaque ville, de chaque comté, peut faire basculer rapidement les résultats.

1.) 79 % des bureaux dépouillés

David Perdue Republican Party : 51 % (1 762 639 voix)

Jon Ossoff Democratic Party : 49 % (1 696 816 voix)

2.) 79 % des bureaux dépouillés

Kelly Loeffler Republican Party : 50,6 % (1 749 561 voix)

Raphael Warnock Democratic Party : 49,4 % (1 710 188 voix)

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03h15 – Un des sénateurs sortant en lice, David Perdue, mène désormais face à Jon Ossoff, après 65% de bulletins dépouillés. La sénatrice sortante Loeffler rattrape son retard de son côté. Mais tout est encore possible dans un sens comme dans un autre, au fur et à mesure que les comtés tombent. Or, les comtés sont très polarisés, comme l’ensemble du pays, et un seul comté républicain ou un seul Compté démocrate peut faire très vite basculer le nombre de voix.

1.) 68 % des bureaux dépouillés

David Perdue Republican Party : 50,3 % (1 416 421 voix)

Jon Ossoff Democratic Party : 49,7 % (1 396 878 voix)

2.) 68 % des bureaux dépouillés

Raphael Warnock Democratic Party : 50 % (1 407 305 voix)

Kelly Loeffler Republican Party : 50 % (1 406 151 voix)

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06 janvier 2021, 03h00 – Les élections partielles sénatoriales en cours sont cruciales pour l’avenir du pays. Si les 2 candidats républicains gagnent, le Sénat maintiendra sa majorité républicaine et pourra faire obstruction à la politique de Joe Biden si celui-ci est élu président des Etats-Unis.

En revanche, si les 2 candidats perdent, il ne reste plus aucun espoir pour le camp républicain si ce n’est de voir Trump gagner l’élection (mais il devra jongler avec une Chambre des représentants et un Sénat démocrate car en cas d’égalité au Sénat c’est la vice-présidente Kamala Harris qui départagerait les voix). Cela pourrait peut-être le pousser le président Trump à passer à la vitesse supérieure, celle dont Alexis Cossette nous parle depuis bien longtemps ?

A cette heure, après un peu plus de 50% des bulletins comptabilisés, les 2 candidats républicains perdent :

1.) 58 % des bureaux dépouillés

Jon Ossoff Democratic Party : 50,7 % (1 246 437 voix)

David Perdue Republican Party : 49,3 % (1 210 747 voix)

2.) 56 % des bureaux dépouillés

Raphael Warnock Democratic Party : 51,9 % (1 225 198 voix)

Kelly Loeffler Republican Party : 48,1 % (1 136 714 voix)

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20h00 – Combien d’électeurs habitant au 201 Wahsington Street à Atlanta (Géorgie) ont voté le 3 novembre 2020 alors qu’il n’y habitent pas ? Des milliers ! (vidéo sous-titrée en anglais)

18h00 – Mike Pence sauvera-t-il le président Trump ?

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05h00 – Sans surprise, plus de 170 dirigeants d’entreprises américaines parmi les plus grandes du pays, ont demandé lundi aux élus du Congrès de reconnaître l’élection de Joe Biden lors d’une session prévue mercredi, plaidant pour un transfert du pouvoir en bonne et due forme.

« Il est temps pour le pays d’avancer », estiment dans une lettre ces patrons de banques, fonds d’investissements, entreprises de conseil, ou encore compagnies aériennes, dont plusieurs sont cotés sur le Dow Jones, l’indice vedette de la Bourse de New York.

Parmi les signataires figurent ainsi le dirigeant de Pfizer, Albert Bourla, le directeur juridique du géant Microsoft, Brad Smith, mais aussi le patron de Goldman Sachs, David Solomon, ou encore Dexter Goei, qui dirige la filiale américaine d’Altice – groupe qui appartient au milliardaire français Patrick Drahi. A également signé cette lettre Jonathan Gray, le patron du fonds d’investissement Blackstone, dont le co-fondateur Steve Schwarzman était un fidèle soutien et conseiller officieux du président sortant, qui avait déjà déclaré que le moment de reconnaître la défaite était venu. Les responsables de Deutsche Bank USA, Mastercard, Lyft, Moody’s, ou encore Ernst & Young, ainsi que de la célèbre fédération de basket, la NBA, ont aussi signé.

Effectivement, on peut le dire, avec tous ces noms, c’est signé.

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03h00 – Dalton, Géorgie. Donald Trump est en direct sur Right Side Broadcasting Network qui retransmet un meeting en soutien aux deux candidats républicains géorgiens pour le Sénat. La victoire de ces deux candidats est cruciale pour maintenir la majorité républicaine à la chambre haute et bloquer l’administration Biden si celle-ci arrivait au pouvoir, ce qui n’est pas encore fait.

Habitué à des scores d’audience à la hauteur de sa popularité, Donald Trump rassemble, à l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 260.000 internautes en direct sur Youtube !

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02h30 – En écho au scénario mentionné ci-dessous, d’aucuns s’inquiètent d’une option militaire. Dans l’article ci-dessous du Washington Post, les dix anciens secrétaires à la défense encore en vie affirment dans une lettre collective qu’impliquer les militaires dans les conflits électoraux serait dangereux.

Ashton Carter, Dick Cheney, William Cohen, Mark Esper, Robert Gates, Chuck Hagel, James Mattis, Leon Panetta, William Perry et Donald Rumsfeld sont les dix anciens secrétaires à la défense des États-Unis encore en vie.

En tant qu’anciens secrétaires à la défense, nous avons une vision commune des obligations solennelles des forces armées américaines et du ministère de la défense. Chacun d’entre nous a fait le serment de soutenir et de défendre la Constitution contre tous les ennemis, étrangers et nationaux. Nous ne l’avons pas juré à un individu ou à un parti.

Les élections américaines et les transferts de pouvoir pacifiques qui en résultent sont des caractéristiques de notre démocratie. À une exception singulière et tragique près, qui a coûté la vie à plus d’Américains que toutes nos autres guerres réunies, les États-Unis ont connu de telles transitions sans interruption depuis 1789, y compris en période de conflits partisans, de guerre, d’épidémies et de dépression économique. Cette année ne devrait pas faire exception à la règle.

Nos élections ont eu lieu. Des recomptages et des audits ont été effectués. Des contestations appropriées ont été traitées par les tribunaux. Les gouverneurs ont certifié les résultats. Et le collège électoral a voté. Le temps de la contestation des résultats est passé ; le temps du dépouillement officiel des votes du collège électoral, tel que prévu par la Constitution et la loi, est arrivé.

Comme l’ont fait remarquer les hauts responsables du ministère de la défense, « l’armée américaine n’a aucun rôle à jouer dans la détermination des résultats d’une élection américaine ». Des efforts visant à impliquer les forces armées américaines dans la résolution des litiges électoraux nous mèneraient sur un territoire dangereux, illégal et inconstitutionnel. Les fonctionnaires civils et militaires qui dirigent ou exécutent de telles mesures seraient responsables, y compris sous peine de sanctions pénales, des graves conséquences de leurs actes sur notre république.

Les transitions, que nous avons tous vécues, sont un élément crucial de la réussite du transfert de pouvoir. Elles se produisent souvent en période d’incertitude internationale concernant la politique et la position des États-Unis en matière de sécurité nationale. Elles peuvent être un moment où la nation est vulnérable aux actions des adversaires qui cherchent à tirer profit de la situation.

Compte tenu de ces facteurs, en particulier à un moment où les forces américaines sont engagées dans des opérations actives dans le monde entier, il est d’autant plus impératif que la transition au sein du ministère de la défense soit effectuée de manière complète, coopérative et transparente. Le secrétaire à la défense par intérim, Christopher C. Miller, et ses subordonnés – responsables politiques, officiers et fonctionnaires – sont chacun tenus par le serment, la loi et les précédents de faciliter l’entrée en fonction de la nouvelle administration, et de le faire sans réserve. Ils doivent également s’abstenir de toute action politique qui compromettrait les résultats de l’élection ou entraverait le succès de la nouvelle équipe.

Nous les appelons, dans les termes les plus forts, à faire comme tant de générations d’Américains l’ont fait avant eux. Cette dernière action est conforme aux plus hautes traditions et au professionnalisme des forces armées américaines, ainsi qu’à l’histoire de la transition démocratique dans notre grand pays.

Traduction E&R de l’article du Washington Post.

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02h00 – Politique fiction vue par un juriste et universitaire : Trump et Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, pourraient être tous deux président des Etats-Unis le 20 janvier 2021. Alors, l’armée rentrerait en jeu…

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01h00 –

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05 janvier, 00h00 – Laurence Haim, notre boussole inversée, notre BHL concernant l’actualité des élections américaines, s’inquiète pour le 6 janvier à venir. En effet, cette date symbolique où se décide en principe le résultat de l’élection américaine sera surtout le jour d’une très grande manifestation en soutien à Donald Trump et contre la fraude massive (« Stop the steal » – Arrêtez le vol).

Alors si Laurence s’inquiète, nous, nous nous réjouissons et espérons de grandes choses à partir de cette date (qui sera aussi celle des résultats de l’élection très importante de la veille, le 5 janvier, pour deux postes de sénateurs en Géorgie, permettant aux républicains de maintenir leur majorité et barrer la route à Joe Biden pendant au moins 2 ans. Ou pas !).

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04 janvier, 22h00 – En n’extrayant que deux ou trois phrases de leur entretien d’une heure, la presse a encore déformé volontairement les propos de Donald Trump lors de son appel téléphonique avec Brad Raffensperger. La Croix du Sud nous fait ici un résumé des propos. Il faut lire les articles qui tombent depuis quelques heures pour découvrir, s’il le fallait encore, le degré de corruption et de mensonge des médias qui retournent la situation contre le président américain. Les journalopes, dans une belle inversion du fraudé et du fraudeur, nous parlent des pressions que Trump aurait exercées sur le secrétaire d’Etat géorgien et s’interrogent même sur les suites judiciaires que cela pourrait entraîner contre le président américain…

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3 janvier 2021, 17h30 – Un groupe de sénateurs républicains refuse de certifier la victoire de Joe Biden

La bataille aura donc bien lieu jusqu’au bout. Onze élus républicains du Sénat américain ont annoncé, samedi 2 janvier, qu’ils s’opposeraient à la certification par le Congrès du résultat de l’élection présidentielle, une ultime tentative pour contester la victoire de Joe Biden comme le souhaite Donald Trump.

Jusqu’à présent, seul un sénateur, Josh Hawley, avait fait part mercredi de son intention de contester l’élection du démocrate lors de la cérémonie de certification prévue le 6 janvier. Cette tentative de la dernière chance fait suite aux échecs à répétition essuyés par les partisans de Donald Trump devant les tribunaux pour faire invalider les résultats du scrutin dans plusieurs États-clés où Joe Biden l’a emporté.

« Le Congrès devrait immédiatement nommer une commission électorale, avec une pleine autorité pour enquêter » sur de possibles « fraudes électorales », ont affirmé dans un communiqué les onze élus de la chambre haute, faisant écho aux accusations de fraude répétées par le président Trump et par nombre de parlementaires républicains depuis deux mois. « Les allégations de fraude et d’irrégularités dans l’élection de 2020 dépassent toutes celles que nous avons connues dans notre vie », déclarent les onze sénateurs.

La commission dont ils souhaitent la création devra « conduire un audit d’urgence de dix jours sur les résultats dans les États » où les deux candidats étaient au coude-à-coude, ont demandé ces élus, menés par l’influent sénateur du Texas Ted Cruz. Si cet audit n’a pas lieu, « nous voterons le 6 janvier pour rejeter les électeurs des États disputés », ont-ils annoncé.

Lire la suite de l’article sur lemonde.fr

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01h00 – Une plainte pour donner un pouvoir exclusif à Pence qui deviendrait l’homme le plus fort des Etats-Unis ?

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31 décembre, 00h00 – Le point sur les élections américaines (NDLR : la vidéo ne dure que 14’30) :

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30 décembre, 13h00 – Le point sur les États litigieux selon l’auteur de la vidéo :

- En Géorgie, le Sénat a publié un rapport qui fait état de preuves d’une « activité illégale coordonnée ».
- En Arizona, les responsables des élections refusent de se conformer à une citation à comparaître pour vérifier les machines de vote ainsi que les bulletins de vote.
- En Pennsylvanie, l’équipe juridique de Trump fait pression pour qu’une nouvelle affaire soit entendue par la Cour suprême des États-Unis.

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07h00 – Des documents accusant la famille Biden de collusion avec l’Ukraine viennent de sortir. De manière brute, nous soumettons à votre sagacité cette vidéo probablement très importante (et pour l’heure non censurée) que nous n’avons pas encore totalement décortiquée et analysée.

(vidéo sous-titrée en anglais)

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06h00 – Documentaire détaillé du journal Epoch Times sur la fraude durant les élections américaines 2020. La vidéo est sous-titrée en anglais, facilitant la compréhension pour les moins anglophones de nos lecteurs.

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29 décembre, 04h00 –

Mardi soir, les fonctionnaires de la Maison-Blanche ont envoyé un courriel aux membres du personnel leur disant qu’ils commenceraient à quitter leur emploi après le 4 janvier, comme c’est le cas lorsqu’une nouvelle administration commence le 20 janvier. Un courriel a été envoyé « concernant le processus de départ » par le bureau exécutif du président de la Maison-Blanche. Sous la rubrique « Dates de départ », on trouvait des indications sur les membres du personnel qui quittent leur emploi le 4 janvier. Un deuxième paragraphe donnait des instructions sur la période de paie finale.

Mais mercredi, alors que le président Trump continuait d’insister sur le fait qu’il n’avait pas perdu une élection qu’il avait perdue, les fonctionnaires ont envoyé un nouveau courriel au personnel.

« Veuillez ne pas tenir compte du message ci-dessous. Des informations mises à jour seront partagées dans les prochains jours », peut-on lire dans le deuxième courriel, tous deux obtenus par le New York Times.

Les messages contradictoires vont probablement créer une confusion pour un personnel déjà dirigé par un président qui refuse de reconnaître qu’il a perdu l’élection et qui continue à essayer de trouver des moyens de faire évoluer les résultats.

Traduction E&R de l’article du New York Times.

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28 décembre, 05h00 –

Nous nous voyons à Washington DC, le 6 janvier. Ne l’oubliez pas. Plus d’informations à suivre !

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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