Pourquoi Washington a-t-il changé de ton sur la marocanité du Sahara occidental ?

Pourquoi Washington a-t-il changé de ton sur la marocanité du Sahara occidental ?
Pourquoi Washington a-t-il changé de ton sur la marocanité du Sahara occidental ?

par Kamal Louadj.

« J’imagine que la diplomatie américaine a dû s’apercevoir que les autres puissances composant le Conseil de Sécurité ne la suivaient pas » sur la question de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, a déclaré à RFI un expert du Royaume, soulignant que c’était cela qui avait poussé les États-Unis à changer de ton.

Le 10 décembre, en annonçant la conclusion d’un accord de paix entre le Royaume chérifien et l’État hébreu, Donald Trump a également signé une déclaration reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. En réaction, l’Allemagne a convoqué d’urgence une réunion à huis clos du Conseil de Sécurité de l’Onu, qui s’est tenue le lundi 21 décembre.

Suite à cette rencontre, la Maison-Blanche, qui s’est retrouvée dos au mur, a été obligée de revoir sa copie sur la question sahraouie, a affirmé lundi 28 décembre à RFI l’expert marocain Aboubakr Jamaï, directeur du programme des relations internationales à l’Institut américain universitaire (IAU College) d’Aix-en-Provence.

« Un dialogue politique entre les différentes parties »

Dimanche 27 décembre, s’exprimant au sujet de l’ouverture d’un consulat américain au Sahara occidental, Mike Pompeo a parlé de la nécessité « d’un dialogue politique entre les différentes parties » pour arriver à une résolution du conflit dans cette région.

Ce rétropédalage du secrétaire d’État est lié, selon M.Jamaï, « à la réunion du Conseil de Sécurité, lundi dernier, à la demande de l’Allemagne qui, loin d’entériner la nouvelle position américaine au sujet du Sahara occidental, a plutôt réaffirmé la position du Conseil par rapport au problème ». « Une position en faveur du règlement du conflit dans le cadre des résolutions de l’ONU et dans un cadre concerté et de négociations entre les différentes parties », a ajouté le politologue.Et d’expliquer : « J’imagine que la diplomatie américaine a dû s’apercevoir que les autres puissances composant le Conseil de Sécurité ne la suivaient pas ».

Que pourrait faire Joe Biden ?

Pour l’expert, cet état de fait serait probablement l’argument principal sur lequel pourrait s’appuyer Joe Biden pour annuler la décision de son prédécesseur sur la marocanité du Sahara occidental. En effet, le nouveau président pourrait dire que la déclaration de Trump « est loin de faire l’unanimité parmi les grandes puissances qui vont décider du sort du Sahara occidental au Conseil de Sécurité », a conclu Aboubakr Jamaï.

Dans une tribune publiée par la revue Foreign Policy, l’ex-conseiller à la Sécurité nationale du Président américain, John Bolton, a affirmé que Trump, qui ignore « l’existence du Sahara occidental », a non seulement sapé 30 ans de diplomatie américaine en faveur de la paix dans cette région, mais a même « mis en danger les intérêts vitaux des États-Unis » au sein de l’OTAN.

John Bolton regrette également le fait que « pour prendre sa décision irréfléchie, Trump n’ait consulté personne ». « Ni le Front Polisario, ni l’Algérie et la Mauritanie, les deux pays voisins les plus concernés [en cas d’embrasement de la région, ndlr], ni personne d’autre ».

Enfin, il estime que « Joe Biden devrait annuler la décision de Trump concernant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ». « Cela ne sera pas facile, étant donné les attentes, si erronées soient-elles, déjà envisagées au Maroc et en Israël », conclut-il.Le Maroc avait salué l’annonce de Trump en la qualifiant « d’avancée majeure » pouvant amener la communauté internationale à adouber le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental.

source : https://fr.sputniknews.com/afrique

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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