25 novembre 2020: Mme Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, est détenue depuis deux ans et de plus en plus de voix s’élèvent au Canada pour que le Canada la libère et cesse d’être un État vassal des États-Unis. En plus d’être illégale autant en droit canadien qu’en droit international, sa détention à la demande des États-Unis a un impact néfaste sur l’économie québécoise et canadienne.
Me John Philpot, spécialiste en droit international, observe que le Canada a permis cette arrestation alors que de nombreux autres états en Europe et en Amérique latine ont carrément refusé la demande de Washington de l’arrêter en vertu de douteuses raisons liées aux sanctions américaines contre l’Iran, sanctions que le Canada n’a pas imposé.
Il décrit les magouilles entourant l’arrestation à Vancouver par les agents de l’Agence des services frontaliers, la GRC et le FBI et les décisions ahurissantes de la juge Holmes.
Justin Trudeau a reconnu qu’on l’a mis au courant du plan d’arrêter Mme Meng quelques jours avant le 1er décembre 2018 mais lui et son ministre de justice, David Lametti, auraient pu refuser d’obtempérer à la demande de Washington.
Leur décision a un impact négatif sur l’économie du Canada et du Québec. Pour cette raison et pour d’autres, la députée du Nord du Manitoba, Niki Ashton, qui demande sa libération de Mme Meng.
Par ailleurs, lors de la campagne électorale fédérale d’octobre 2019, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a été très critique de l’arrestation de Mme Meng: « Le Canada ne peut pas jouer les gros bras avec une puissance comme la Chine, quand il ne les a pas »,
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