Par Khider Mesloub.
Depuis plusieurs années, dans les multiples publications scientifiques, les virus à couronne ou coronavirus sont analysés. Il ressort de ces études, rédigées par les infectiologues et virologues, que les virus à couronne existeraient depuis au moins l’Antiquité. Cependant, ces virus ont la particularité d’évoluer et de muter. Autre particularité, ces virus peuvent frapper les oiseaux comme d’autres animaux de ferme ou sauvages (le dernier animal contaminé est le vison du Danemark), mais aussi les humains. Les familles des coronavirus spécifiques affectant l’homme sont répertoriées depuis longtemps. On peut citer le Sars, le Mers, et aujourd’hui le Covid-19. Ce dernier partagerait 70 % des propriétés du Sars, et 95 % avec le coronavirus de la chauve-souris.
Régulièrement, ces différents virus affectent, de manière saisonnière, quelques régions du monde, provoquant le décès de nombreuses victimes, sans avoir été détectées comme ayant succombé au coronavirus. Ainsi, les coronavirus sont une grande famille de virus provoquant des maladies pouvant aller d’un simple rhume à des pathologies sévères (la détection de cas positifs lors des tests n’indique pas la contamination par le fameux Covid-19, mais probablement par un virus de la même famille depuis longtemps niché dans le corps de la personne dépistée. Or, dans le cas de la France, le gouvernement Macron se livre délibérément à des amalgames par l’apparentement du virus détecté au Covid-19, lors des tests effectués par ailleurs au moyen d’une technologie peu fiable, notamment les tests PCR totalement inefficaces selon les scientifiques).
Ainsi, depuis longtemps, fréquemment l’humanité, quelque part dans une région du monde, est frappée par l’une des formes de ces virus, autrement dit les coronavirus. Et le dernier a été dénommé Covid-19.
En tout état de cause, à propos de la dangerosité du Covid-19, les médecins honnêtes s’accordent pour reconnaître sa bénignité en matière de létalité. La mortalité du Covid-19 est très faible. L’épidémie de Covid-19 est ordinaire, comme l’humanité en a déjà connu une multitude d’autres. Chaque année, 60 millions de personnes décèdent dans le monde. Cette année 2020, le Covid-19 ne bouleversera pas le chiffre de la mortalité mondiale. La mortalité du Covid-19 est inférieure à 0,5 %. Or, la mortalité du SRAS, qui avait affecté l’Asie en 2003, était comprise entre 10 et 20%. La mortalité du Mers saoudien était estimé à 40%. Celle d’Ebola oscillait entre 60 et 90%. Pourtant, contre ces précédents meurtriers virus, on avait observé aucun affolement, aucune psychose ; on n’avait pris aucune mesure de restriction des libertés individuelles et collectives, de fermeture des commerces, d’arrêt de l’activité de l’économie, ni encore moins décrété le Confinement. De surcroît, comme dans la majorité des infections respiratoires classiques, et à l’inverse de la Grippe espagnole de 1918 qui affectait essentiellement des jeunes, le Covid-19 tue principalement des personnes âgées atteintes par ailleurs de comorbidités.
Quoi qu’il en soit, en 2020, les causes principales de la mortalité vont demeurer identiques aux années précédentes : pathologies cardiovasculaires (18 millions), cancers (neuf millions de morts par an), famine (9 millions de morts par an), pollution, broncho-pneumopathies (3,5 millions), infections respiratoires hors-Covid (2,5 millions, dont 600 000 pour la grippe), tuberculose (un million), paludisme, SIDA, hépatites, accidents de la route, guerres, etc. Pour un sérial killer, le Covid-19 est un gentil meurtrier comparé à ses congénères pathologiques, notamment le cancer. Qui plus est, comme le Covid-19 tue surtout des personnes avec une espérance de vie déjà basse, il n’aura provoqué pour l’instant aucune surmortalité. La moyenne d’âge des patients décédés avec le Covid-19 est de 81 ans. Or, cette moyenne d’âge correspond à celle de l’espérance de vie.
Une chose est sûre : la communauté scientifique mondiale, les autorités médicales internationales (l’OMS), comme les gouvernements de tous les pays étaient informés de la menace d’une épidémie liée à l’une des formes de ces coronavirus. Particulièrement vrai depuis la crise du Sars. En effet, au début du XXIème siècle, le Sars (syndrome respiratoire aigu sévère) avait été la première maladie grave et hautement transmissible à émerger en 2002-2004. Cette première épidémie à coronavirus avait déjà, dans une planète transformée en marché d’échanges multiples et en espace de grande mobilité professionnelle et touristique, provoqué des répercussions économiques déstabilisatrices. De même, cette épidémie du Sars avait-elle déjà soulevé des interrogations sur la capacité des gouvernements à mettre en œuvre une gestion sanitaire optimale pour enrayer la propagation du virus. En 2012, une seconde alerte épidémique s’était déclarée avec l’apparition du Mars-CoV signalé en Arabie Saoudite.
Assurément, depuis l’apparition de ces épidémies, de nombreux rapports scientifiques avaient alerté les autorités étatiques sur la menace d’une épidémie liée à ces virus. Pour parer à toute propagation du virus, comme moyens prophylactiques, parmi les préconisations les scientifiques recommandaient l’usage massif du dépistage, l’isolement des personnes âgées et vulnérables, le traitement médical. Ainsi, depuis au moins vingt ans, toutes ces menaces virales étaient connues de tous les États. De même, sur le fondement des recommandations de l’OMS et des scientifiques, tous les États étaient informés sur la nécessité de la revalorisation du financement de la recherche afin de développer des vaccins, sans oublier l’exigence d’investissement dans les infrastructures hospitalières, les équipements médicaux, aux fins d’assurer une rapide et efficace prise en charge médicale dans l’éventualité du surgissement d’une épidémie.
Or, comme on le constate dramatiquement depuis maintenant presque un an, pour ne parler que du cas de la France, aucune politique de santé préventive n’avait été instituée. Ce défaut d’anticipation sanitaire, cette défaillance d’investissement hospitalière aggravée par le démantèlement de 200 000 lits, la réduction des effectifs du personnel soignant et des matériels médicaux, sont à l’origine de la gestion criminelle de l’épidémie du Covid-19.
Des années durant, l’ensemble des États capitalistes avaient délibérément ignoré les recommandations des scientifiques, refusé de développer une politique de santé systématique et préventive. Au contraire, au nom de la rigueur budgétaire, ils avaient procédé au démantèlement du secteur hospitalier. Pour le capitalisme, les dépenses de prévention sont « improductives », elles ne rapportent pas de profits. C’est ce défaut d’investissements hospitaliers et l’absence d’anticipation sanitaire qui expliquent la défaillance totale dans la gestion calamiteuse de l’épidémie du Covid-19. Pour gérer la crise sanitaire, de manière machiavélique, en lieu et place d’une politique sanitaire efficiente, les États ont opté pour la stratégie méphistophélique du confinement.
Une chose est sûre : le confinement n’a aucune efficacité. Même l’OMS qui l’avait, dans la précipitation et sous la pression des grands lobbies étatiques et pharmaceutiques, cautionné au début de l’épidémie, aujourd’hui elle déconseille fermement le recours au confinement.
L’inefficacité du confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus et pour sauver des vies humaines n’est plus à démontrer : elle se vérifie par la comparaison avec certains pays. En effet, à observer l’Argentine, en dépit de son confinement draconien appliqué depuis le printemps (7 mois), le nombre de décès du Covid-19 n’a pas cessé d’augmenter. A contrario, Taïwan, pays qui compte 21 millions d’habitants, sans aucune mesure de confinement, déplore seulement 7 morts. De même, les autres pays voisins asiatiques, avec leur politique de dépistage massif et d’isolement des malades, sans aucune mesure coercitive ni recours au confinement, affichent un nombre de décès très faible : 7 décès à Taïwan, 35 au Vietnam, 475 en Corée du Sud, 59 à la Thaïlande, 107 à Hong-Kong, 1799 au Japon, 4600 décès en Chine sur une population d’un milliard et demi d’habitants. La Nouvelle-Zélande déplore 25 morts, l’Australie 907morts. Pareillement, l’Allemagne, contrairement aux pays qui ont imposé le confinement, avec sa politique de dépistage massif et une bonne qualité de soin, compte six fois moins de morts par habitants que la France, l’Italie ou l’Espagne. Sans oublier la Suède qui a enrayé l’épidémie, sans confinement.
En vrai, vouloir enrayer une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir se soustraire à un tremblement de terre par la claustration de la population dans des abris souterrains pour tenter d’échapper aux dévastations des secousses telluriques, qui, évidemment, dégradent uniquement les édifices bâtis en surface de la terre. Or, la seule manière de se préserver contre les tremblements de terre est la construction d’édifices antisismiques (de même, contre les virus seule l’édification d’une infrastructure sanitaire abondamment développée pourrait assurer la neutralisation de sa propagation et son traitement médical de manière efficiente).
Qui plus est, le confinement avec ses mesures coercitives d’interdiction de sortie et de fermeture des commerces, des restaurants et cafés est totalement inutile, étant donné que 80% des contaminations surviennent dans le cercle familial, le cadre professionnel, le milieu scolaire, ou les transports en commun, autrement dit dans espaces confinés (des millions de travailleurs et d’élèves continuent à se regrouper sur leurs de travail ou de scolarité, sans oublier les métros et bus). Selon les spécialistes, le risque de contamination en extérieur, autrement dit à l’air libre, est quasiment impossible.
Avec le confinement, le remède (le confinement), comme il a été amplement démontré ces derniers mois, est bien pire que le mal (le Covid). Le bilan coûts-avantages du confinement est largement défavorable à l’économie, tout comme il est préjudiciable à la santé humaine, puisqu’il n’évite pas la mortalité des personnes âgées et vulnérables atteintes par le virus (paradoxalement, pour prendre l’exemple de la France, les plus grands taux de mortalité ont eu lieu durant la période du confinement – entre le 15 mars et le 11 mai -, où le virus était censé ne pas circuler du fait de la mise en assignation à résidence de l’ensemble de la population).
En effet, le confinement tend à accentuer la crise économique. Celle-ci, contrairement aux théories catastrophistes sur la prétendue létalité pandémique du Covid-19, provoque, elle, concrètement de réels effets mortels : pandémie de chômage, appauvrissement généralisé, faillites de commerces, fermetures d’entreprises, démultiplication de dépressions, explosion des suicides, etc. Pour le moment, sans conteste, le confinement démentiel a entraîné une augmentation exponentielle de la mortalité économique et sociale.
Dans la majorité des pays, le premier confinement n’avait-il pas jeté des millions de personnes dans la pauvreté ? Les bénéficiaires de l’aide alimentaire n’avaient-ils pas considérablement augmenté, notamment aux États-Unis, première puissance économique ? N’avait-il pas provoqué une explosion des violences intrafamiliales ? N’avait-il pas favorisé la multiplication des addictions et des dépressions ? Le deuxième confinement aura encore des effets collatéraux plus dramatiques
Contre cette stratégie meurtrière de la gestion de la crise sanitaire, en France, tout comme dans plusieurs pays d’Europe, récemment, plusieurs scientifiques ont dénoncé le confinement. En effet, dans une tribune publiée sur le site Médiapart, près de 300 scientifiques, médecins et universitaires (dont le Pr Jean-François Toussaint, le Pr Christian Perronne ou l’épidémiologiste Laurent Toubian), intitulée « Il est urgent de changer de stratégie sanitaire », ont critiqué les mesures gouvernementales « disproportionnées ». Ils ont fustigé les restrictions des libertés décidées par le gouvernement Macron.
Dans cette tribune, les signataires rappellent les raisons réelles de l’engorgement des hôpitaux publics et remettent en cause l’objectif affiché du reconfinement, la réduction de la mortalité, en dénonçant les effets collatéraux énormes de ce choix politique et non médical : liens sociaux amputés, explosion des inégalités sociales, échec scolaire, troubles psychologiques, violences intrafamiliales, renoncement aux soins, etc. Ils en appellent à une politique sanitaire consensuelle qui ne mette pas la « démocratie sous cloche ». « Nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation », ont-ils écrit.
« Ces mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu’il (le gouvernement) prétend fondées scientifiquement sur l’analyse de l’épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu’ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives », ont-ils affirmé.
Ces scientifiques, au fil de leur tribune, expliquent que l’espoir d’endiguer le virus est une « illusion ». « Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l’ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés », analysent-ils. Pour les signataires de la tribune, il n’y a pas de sens à « paralyser tout ou une partie de la vie de la société » en suivant des raisonnements qui sont parfois « erronés dans leurs prémisses mêmes ». Ils appellent à « remettre à plat les connaissances scientifiques et médicales ».
« Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7 621 098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38 100 individus ont été́ hospitalisés (0,5 %) et 6 593 ont été́ admis en réanimation (0,09 %) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité́ moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité́) de ne pas être hospitalisé est de 99,5 % et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91% », analysent-ils dans leur tribune.
Dans une interview publiée par France-info le 29 octobre 2020, un des 300 signataires, le docteur Fourché, médecin anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital de la Conception à Marseille (AP-HM), a pointé du doigt la gestion sanitaire calamiteuse du gouvernement Macron. « Oui, il y a une tension hospitalière sur le nombre de soignants, de lits, etc. explique-t-il, mais cette situation n’est pas nouvelle, c’est lié à un sous-investissement dans l’hôpital public depuis une quinzaine d’années pour favoriser le secteur privé ». Pour le docteur Fourché, le confinement décrété par le gouvernement Macron est une façon de « reprendre le contrôle sur les gens par la menace ». « Ça jugule toute contestation, c’est tyrannique, anti-démocratique et ça n’est pas proportionné aux risques de cette épidémie de Covid ». « La volonté de la cantonner actuellement, c’est de ne pas mettre en tension le système hospitalier. Et on fait peser sur la population générale des mesures extrêmement liberticides et qui divisent et qui ont plein de dommages collatéraux alors que c’est la politique de gestion du système de santé qui est défaillante ». « On est en train de casser le lien social, de le disloquer en prenant la proie pour l’ombre », a déclaré le médecin marseillais. « Il faut protéger les plus fragiles et ce n’est pas par la politique sanitaire actuelle qu’on les protège, au contraire. Il faudrait arrêter les masques dans les écoles, arrêter les masques à l’extérieur, arrêter les tests en population générale parce que tout cela procède d’une imposture et tout le monde le sait ». L’urgence, a-t-il poursuivi, « c’est de protéger les plus fragiles, ça veut dire donner aux gens qui ont peur, aux gens qui ont une immuno-dépression sévère, ceux qui sont hypertendus, obèses, diabétiques, ou avec des comorbidités sévères, c’est ceux-là qui font les formes graves et on les connaît. Il faut leur donner des FFP2 et qu’ils les portent et pas faussement les rassurer avec un masque chirurgical qui ne les protège pas. Et laisser le reste de l’épidémie circuler pour que l’immunité collective se fasse ».
Aujourd’hui, de nombreux pays (situés curieusement dans l’orbite occidentale dominée par le grand capital financier) ont décidé de nouveau l’instauration du confinement. Justifier le « re-confinement » de centaines de millions de personnes sur des données erronées s’apparente à de la manipulation ou de l’inconscience. En 2016, les broncho-pneumopathies obstructives avait fait plus de deux millions de victimes. Pourtant, cette année-là, on n’avait pris aucune mesure de fermeture des commerces, d’arrêt de l’économie, ni de dispositions de restrictions de circulation ou de rassemblement, ni encore moins de confinement.
Le virus est une création de la nature. Si l’épidémie s’était arrêtée partout en Europe en mai (y compris en Suède, pays qui n’avait pas confiné), c’est en grande partie pour des raisons naturelles. Les virus respiratoires sont plus contagieux et plus violents à la saison hivernale. Cette saisonnalité des virus respiratoires est connue de tous les spécialistes. Aussi, les scientifiques avaient-ils alerté les autorités gouvernementales, non sur la dangerosité du virus réputé pour la faiblesse de sa létalité, mais sur l’inévitable saturation des hôpitaux provoquée par l’afflux de malades. Et ce n’est certainement pas par le confinement que l’on pouvait régler le problème de saturation hospitalière, mais par le renforcement du système de santé, l’augmentation des capacités hospitalières (lits de réanimation), l’acquisition de matériels médicaux et le recrutement de personnels soignants. D’aucuns préconisaient la mobilisation de l’armée (à l’instar des Suédois), la réquisition des cliniques privées, des médecins et des infirmières libéraux, retraités, des internes, l’embauche massive de personnes pour être affectées aux multiples tâches sanitaires annexes (afin de décharger les infirmières et les aides-soignantes. Toutes ces mesures accompagnées, par ailleurs, par l’application du triptyque « tester – isoler – traiter. Or, aucun de ces pays adeptes de la religion du confinement n’a débloqué les moyens financiers pour augmenter les capacités hospitalières. En revanche, ils ont considérablement accru le dispositif sécuritaire.
Quoi qu’il en soit, au-delà des controverses politiques légitimes sur la gestion étatique criminelle de la crise sanitaire du Covid-19, responsable du nombre élevé de décès, morts en vraie faute de prise en charge médicale, tous les spécialistes s’accordent sur l’innocuité du coronavirus en absence de pathologie préexistante. Cette vérité scientifique est prouvée, comme on l’a analysé plus haut, par la faiblesse du taux de mortalité enregistrée dans les pays asiatiques (Corée du Sud, Singapour, Taiwan, Japon, Chine), en Suède, en Allemagne, obtenue au moyen d’une politique sanitaire volontariste et globale, appuyée par le dépistage massif et l’approvisionnement des populations en masques et autres matériels médicaux, sans application d’une politique de confinement ni de coercition, excepté pour la Chine.
À cet égard, comment expliquer que la Chine, pays-continent d’un milliard et demi d’habitants, a « réglé » la question de l’épidémie du Covid-19 en l’espace de 8 semaines, en déplorant seulement 4600 morts, et depuis février 2020 le pays a recouvré son fonctionnement normal, tandis que dans les pays occidentaux, confrontés par ailleurs à une explosive Question sociale, sont encore enlisés dans la « crise sanitaire du Covid-19 » ? Tout se passe comme si la pérennisation de la crise sanitaire est délibérément entretenue pour des motifs inavoués et inavouables, ou plutôt des raisons politiques et surtout économiques : certains dirigeants n’annoncent-ils pas que la crise sanitaire est appelée à durer des années. N’annoncent-ils pas déjà la survenue d’une troisième vague, voire d’une quatrième, cinquième, sixième vague. Le coronavirus est le meilleur allié des gouvernants, en d’autres termes le Grand capital financier.
Une chose certaine est que l’épidémie du coronavirus est apparue à point nommé pour servir de paravent sanitaire et d’argumentation justificatrice à l’effondrement de l’économie capitaliste mondiale pourtant depuis longtemps prévisible. Tout s’était passé comme si l’irruption du Covid-19 était l’occasion attendue pour tenter de résoudre les contradictions du capital au moyen d’une opération de destruction d’infrastructures devenues inopérantes pour la valorisation du capital dans la perspective d’une refondation d’un nouvel ordre mondial dématérialisé, numérisée. Certes l’épidémie du coronavirus a contribué à l’éclatement du système économique capitaliste, mais la chute avait entamé sa dégringolade depuis des mois. En réalité, le coronavirus n’a joué qu’un rôle d’accélérateur d’une tendance baissière à l’œuvre depuis plusieurs années.
Comment persuader des milliards d’individus d’accepter le confinement meurtrier, le couvre-feu, les restrictions de leurs libertés, les sacrifices sociales, le carnage économique, sinon par le recours à une campagne de propagande anxiogène étatique et médiatique destinée à masquer les véritables motivations de la gestion criminelle de la crise sanitaire du Covid-19 : créer un climat de psychose et de sidération pour justifier et légitimer la reconfiguration despotique de l’économie mondiale sur fond de militarisation de la société.
Khider Mesloub
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec