Suisse – École : Après le masque, voici le test de dépistage. Et c’est officiel !  

Suisse – École : Après le masque, voici le test de dépistage. Et c’est officiel !  

par Liliane Held Khawam.

Récemment encore, on traitait de complotistes ceux qui alertaient sur l’introduction du test de dépistage à l’école. Eh bien, voici une information tout ce qu’il y a de plus officielle. Elle provient du médecin cantonal et de la direction de l’enseignement du canton de Vaud en Suisse. Note LHK : les parents peuvent refuser l’option, mais doivent le faire savoir par retour de courrier !

Le courrier envoyé par les autorités sanitaires locales pour informer du possible dépistage des enfants à l’école. Canton de Vaud/ Suisse  

Commentaire LHK : A quoi cela peut-il bien servir sachant qu’un enfant testé négatif à 14 heures peut contracter le virus à 14h15? D’ailleurs, il est grand temps de demander ce qu’en pensent les pédiatres…

Et voici ce que proposaient les médecins experts auprès des médias. Vous en reconnaîtrez l’un ou l’autre  

Crise du Covid : « Quatre propositions urgentes pour l’école »  

Le 29 août 2020

Par un collectif de professionnels de santé (*)

A quelques jours de la rentrée, l’école n’est pas prête : port du masque, aération des espaces, enseignement à distance, allègement des effectifs des classes, rien de tout cela ne sera mis en place dans l’ensemble des établissements le 1er septembre.

Si nous nous félicitons que le ministère de l’Éducation nationale préconise le port du masque à compter de 11 ans, nous pensons que celui-ci doit être adopté dès l’école élémentaire.

En effet, les enfants de moins de 11 ans sont aussi contaminants que les adolescents ou les adultes, comme l’ont rappelé les virologues allemands ou l’Académie américaine de pédiatrie qui, pour sa part, incite au port du masque dès 2 ans.

Dans les écoles chinoises et sud-coréennes, le masque est porté dès la maternelle ; en Espagne, en Italie et dans certains Länder allemands, il est obligatoire dès 6 ans.

Compte tenu du protocole en vigueur en France, rien ne semble empêcher les écoles de devenir des clusters. Nous connaissons leur rôle potentiel dans la propagation de la Covid-19 : dans certains pays comme en Israël ou au Chili, elles ont constitué un moteur important de l’épidémie. Afin d’éviter la formation de foyers infectieux, nous risquons d’être contraints de multiplier les mises en quarantaine, comme c’est déjà le cas ailleurs : à Berlin, après deux semaines de classe, plus de 40 écoles ont annoncé des centaines de mise en quarantaine d’élèves et d’enseignants; à la Réunion, une semaine seulement après la rentrée, 30 écoles sont déjà partiellement ou totalement fermées.

Le protocole prévu pour la rentrée du 1er septembre ne protège ni les personnels ni les élèves et leurs familles, et est insuffisant pour ralentir l’augmentation actuelle du nombre de nouveaux cas de Covid-19.

Nous proposons :  

1. De recommander le port du masque en lieu clos pour tous les élèves de plus de 6 ans et de leur distribuer des masques, comme le font la Suisse, la Grèce et l’Italie. Cela assurerait une meilleure observance de cette nécessaire mesure de santé publique.

2. D’appliquer les mesures d’aération préconisées pour les lieux clos professionnels, en s’aidant notamment d’appareils de mesure de qualité de l’air; et d’imposer des règles plus conformes aux données scientifiques. L’aération d’une pièce toutes les trois heures est insuffisante.

3. De mettre en place au plus vite des procédures dédiées dans les zones de forte circulation virale, afin d’y limiter la propagation du virus et de pouvoir organiser des quarantaines ciblées (allègement des classes en alternant présentiel et enseignement à distance, limitation des contacts entre les classes, échelonnement des récréations et de la cantine).

4. De préciser la conduite à tenir lorsqu’un enfant ou un adulte est testé positif ou a été en contact avec un cas positif ; et d’instaurer un système réactif et transparent de remontées des données concernant le nombre de sujets positifs, les écoles et classes fermées, le nombre d’enfants testés, les délais des tests et des résultats.

Ces propositions s’inspirent d’autres pays qui ont mieux préparé leur rentrée : de l’Italie et du Portugal qui prévoient d’alterner présence en classe et télé-enseignement et ont organisé des classes de petits groupes d’élèves en réquisitionnant des locaux et en recrutant des enseignants; du Danemark qui a limité de nombre d’élèves à 12 par classe… Certains pays ont opté pour la distanciation en limitant le nombre d’élèves, d’autres ont généralisé le port du masque, d’autres encore ont choisi les deux options… Notre pays n’en a choisi aucune.

Nous demandons donc d’agir vite afin de protéger au mieux les élèves et les personnels car, au-delà du réel risque sanitaire, il y a aussi celui de fermer des classes par dizaines, avec pour effet d’amplifier les inégalités devant le savoir et l’apprentissage et de désorganiser durablement notre économie et notre société.

* La liste des signataires :

Pr Thierry Baubet, psychiatre, chef de service psychiatrie addictologie, Hôpital Avicenne, Bobigny ; Pr Francis Berenbaum, chef de service à l’Hôpital Saint Antoine, Sorbonne université, UPMC université Paris 06, Inserm, centre de recherche Saint-Antoine (CRSA), hôpital Saint-Antoine, AP-HP ; Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie, Strasbourg ; Dr Matthieu Calafiore, médecin généraliste, maître de conférence des universités, directeur du département de médecine générale de la faculté de Lille ; Dr Franck Clarot, médecin légiste, radiologue, vice-président de la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (76) ; Collectif stop-postillons (Dr Jonathan Favre, Dr Michaël Rochoy, Dr Thibault Puszkarek et Dr Antoine Hutt) ; Dr Laurent Fignon, praticien hospitalier, gériatre, Cannes ; Dr Jean-Daniel Flaysakier, médecin, journaliste ; Pr Guillaume Gorincour, radiologue, vice-président du Conseil départemental de l’Ordre national des médecins (13) ; Pr Karine Lacombe*, infectiologue, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, Paris, APHP ; Dr Yvon Le Flohic, médecin généraliste ; Dr Christian Lehmann, médecin généraliste, écrivain ; Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, président de l’Union Française pour une Médecine Libre (UFMLS) ; Dr François-Xavier Moronval – médecin urgentiste ; Dr Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue, coordinateur du Réseau des Jeunes Infectiologues ; Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue, médecin responsable de l’espace Barbara, CHU Nantes ; Dr Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique, Nancy ; Pr Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’Université de Versailles Saint-Quentin.  

 Liliane Held-Khawam

source : https://lilianeheldkhawam.com

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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