La déviation du pouvoir journalistique

La déviation du pouvoir journalistique

par Marie-France de Meuron.

Je suis très surprise de lire aujourd’hui que « la presse suisse tacle le Conseil fédéral« . J’attends des journalistes qu’ils informent et vérifient leurs propos, ce que je crois être leur mission première. Plusieurs quotidiens reprennent les mêmes affirmations, preuve de plus que les journalistes ne vont pas sur le terrain (si ce n’est dans une salle de presse !).Quel bagage ou quelle formation ont les journalistes pour critiquer les décisions du Conseil fédéral ? Quelles recherches multifactorielles ont-ils effectuées pour estimer que « ces annonces interviennent trop tardivement ».

Un autre rédacteur décrète que « le gouvernement a annoncé des mesures relativement légères au vu de la situation épidémiologique ». Sur quelles études d’envergure se base-t-il pour juger du poids des mesures ?

En outre, sur quels dossiers complets s’appuie-t-il pour affirmer des records successifs battus par l’épidémie de Covid-19 cette semaine ?

En effet, est-ce l’épidémie des tests positifs, l’épidémie des contaminés, des isolés, des hospitalisés ou des décédés ?

De quelle grande expérience se prévaut-il pour donner des conseils au Conseil fédéral ? « Et d’ajouter que si le gouvernement veut « reprendre le contrôle de cette flambée », il va falloir « des coupe-feu », à savoir un semi-confinement d’au moins deux semaines ».

Les journalistes sont-ils vraiment en mesure de jauger nos dirigeants dont la Présidente exprime de façon très raisonnable : « Il faut bien peser les enjeux et les effets de chaque mesure. C’est le cas pour chaque décision annoncée aujourd’hui, et je pense que la population va pouvoir bien comprendre ».

Après avoir fait la leçon aux dirigeants, « la presse exhorte les citoyens à jouer le jeu ». Est-ce vraiment son rôle ? Qu’a-t-elle fait comme investigations approfondies pour déterminer toutes les possibilités des citoyens pour gérer ce rebond de l’épidémie ?La Liberté monte à un échelon supérieur en affirmant de façon dogmatique : « Chaque individu qui ne sort pas masqué en public est un vecteur de plus vers des mesures brutales et liberticides… ». Est-ce vraiment aux journalistes de jouer aux prédicateurs ?

Notre Présidente attire l’attention sur l’envergure de telles mesures : « De plus, des mesures plus strictes auraient un impact considérable sur la vie économique et sociale du pays. Nous voulons donc tout faire pour éviter d’en arriver là… »

Il me semble que l’avis des gouvernements des cantons devraient être considérés par les journalistes avant de proférer leurs critiques. « A Neuchâtel, en Valais et dans le canton de Vaud, les gouvernements estiment que les décisions du Conseil fédéral sont adéquates à la situation ».

Pour qu’une vision d’ensemble soit complète, il faudrait ajouter au bilan sanitaire les conséquences sur la santé de la population suite aux masques, aux quarantaines, aux confinements, aux restrictions de sports, des spectacles et sur la vie affective. Il s’agirait alors d’explorer une dimension multidimensionnelle qui reflète bien plus la complexité de la vie des êtres humains. Qui le fait vraiment ?

Nous pouvons d’autant mieux apprécier les journalistes qui vont rencontrer la population. L’un d’entre eux nous relate l’ambiance dans l’un des sports suisses.

De son côté, un magazine est allé contacter des aînés : « Alors que les visites en EMS sont désormais interdites en Valais, des résidents romands et leurs proches se confient sur leur ressenti face à cet isolement qui les laisse désemparés, oscillant entre désarroi et incompréhension ».

Marie-France de Meuron

source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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