Belgique, à la recherche de la seconde vague

Belgique, à la recherche de la seconde vague

Saurez-vous aider Médor à trouver la deuxième vague dans les méandres des données officielles mises à disposition par StatBel?  C’est le jeu que je me propose de vous offrir alors même que les zotorités (qui elles, l’ont bienvue, la deuxième vague) se préparent à nous incarcérer de nouveau à domicile.

Oui, parce qu’au delà des déclarations toujours plus anxiogènes et d’une sérieuse épidémie de « cas » provoquée par une testôse1 frénétique, vous admettrez que le seul indicateur valable d’une épidémie grave reste le nombre de personnes qu’elle tue chaque jour, et pour cela, quoi de mieux que d’utiliser les chiffres de mortalité « toutes causes confondues » et de comparer la période de la « deuxième vague » avec les autres années?

Méthodologie

Toutes les données présentées sont issues de l’agence officielle de statistique belge, StatBel, et les graphiques présentés ci-dessous, ainsi que les données brutes, compilées par moi dans un fichier excel, sont également disponibles au téléchargement.

La période considérée est celle qui va du 01.06 au 18.10 soit les dernières données disponibles au moment où j’écris cet article, et porte sur les années allant de 2016 à 2020, soit la période où est supposée débuter la deuxième vague.

Graphique 1 : données brutes, par jour

Ici on présente le nombre de décès recensés pour chaque jour sur 5 courbes différentes, une pour chaque année.

Déjà, instinctivement, on voit que les courbes se tiennent dans un mouchoir, à part le pic de canicule monstrueux autour du 15 août.  Mais à première vue, rien à signaler.

Graphique 2 : moyenne glissante sur 7 jours des décès 2020

En comparaison avec la même moyenne glissante sur 7 jours de la moyenne des décès s’étant produit sur les années allant de 2016 à 2019.

Là on commence à avoir des courbes nettement plus stables, et encore une fois, à part le pic de la canicule 2020, il n’y à rien à signaler, on est dans les clous.

Graphique 3 : cumul des décès

Dans ce graphique, on prend les mêmes chiffres, mais on les additionne jour après jour, pour chaque année.

Ici aussi on voit (très légèrement) la hausse causée par la canicule en 2020, mais cette différence tend à s’estomper ensuite, et le résultat, ici encore est : rien à signaler.  Comme c’est étonnant ?!  Arrivés à ce point, on se dit que Médor va devoir ramer pour retourner sur la plage, et puis trouver une autre occupation, aussi.   Pas la moindre vaguelette à l’horizon.

Pendant ce temps…

C’est tout de même étrange, parce que durant la même période, les autorités nous annoncent que 1.069 personnes seraient décédées du covid19.   On parle bien de décès surnuméraires, là, de personnes qui, si elles n’avaient pas eu le covid, ne seraient pas décédées.

Oui mais voilà, pas la plus petite trace de surmortalité lorsqu’on compare avec les autres années, on est en train de nous faire passer des petits vieux qui sont morts de vieillesse ou de tout autre chose pour des décès covid.

Conclusion

On pourrait refaire cette analyse pour tous les pays qui ont appliqué des mesures liberticides depuis le mois de mars, on arriverait aux mêmes conclusions.

Prenons l’exemple de la Suède, voulez-vous?  Ce pays n’a jamais confiné personne, les écoles sont restées ouvertes, les restaurants et les bars aussi, et le gouvernement n’a pas détruit durablement l’économie du pays.   Et bien que tous les autres pays2 leur annonçaient l’apocalypse depuis le mois de mars, il ne s’est strictement rien passé.

Source : Worldometers

Le nombre de décès quotidiens attribués au covid sur ces derniers jours tient la plupart du temps sur les doigts d’une main, pour une population de 10,2 millions d’habitants.  En date du 30 octobre, on y compte 56 personnes en soins intensifs.

Une bonne partie de l’Occident est en train de basculer vers la dictature mondialisée.  Cette pseudo deuxième vague fantasmée correspondra avec la reprise des virôses  saisonnières, dont la grippe, et on mettra tout ça sur le compte du coronavirus.

À cette aune, on peut vous garder confinés pour le restant de vos jours.  À un moment, il conviendra de le réaliser.  Aussi, le dernier lieu de contestation possible aujourd’hui est internet.  Ce sera donc la prochaine cible du pouvoir.   Comment?  Eh bien c’est très facile, ils invoqueront la surcharge des réseaux en raison du confinement et du plus grand nombre de personnes qui doivent travailler à domicile.  Partant, ils décideront donc de fermer l’accès aux services non-essentiels.  Vous aurez donc encore accès à PornHub, mais plus aux sites qui émettent des avis critiques sur la gestion calamiteuse de cette pandémie imaginaire et ses dérives totalitaires.

Et la boucle sera bouclée, mes frères.

Philippe Huysmans

1.Pathologie mentale qui se traduit par une tendance irrépressible pour ceux qui en sont atteints de tester un maximum de monde, peu importe que les tests en question soient notoirement fantaisistes, et qu’être positif en pareil cas ne signifie nullement être malade du covid ou contagieux.

2Notoirement les pays qui diffusent la propagande de la peur, confinent et dérivent toujours plus vers la dictature

Source: Lire l'article complet de Mondialisation.ca

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