Emmanuel Macron n’a pas que des adversaires au Moyen-Orient face à Recep Tayyip Erdogan. Le Financial Times revient sur la rivalité entre le président turc et le leader de facto des Émirats arabes unis (EAU) cheikh Mohammed ben Zayed (MBZ), prince héritier d’Abu Dhabi.
Lorsque les EAU ont reconnu Israël, l’Iran a évidemment réagi en premier. « Mais la réaction la plus forte est venue de Turquie, même si ce pays a été le premier à majorité musulmane à reconnaître Israël il y a soixante-dix ans », selon le FT.
En partie, la décision des EAU, qui depuis a été suivie par Bahreïn et ensuite par le Soudan, était motivée par leur volonté d’approfondir leur alliance contre Ankara qui s’est faite menaçante contre son petit rival.
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Dans un entretien avec Le Point, Anwar Gargash, ministre des Affaires étrangères émirati, avait affirmé que la Turquie, en accord avec le Qatar et les Frères musulmans, avait décidé « de semer le chaos dans le monde arabe, sous le couvert d’une interprétation agressive et pervertie de l’Islam ».
L’Égypte, également à côté des EAU et de la Russie, a apporté son soutien à Haftar. Quant à l’Arabie saoudite, elle a imposé un quasi-embargo sur les importations turques, soulignant les tensions entre Riyad et Ankara. Sans aucun doute le rêve ottoman d’Erdogan est loin d’être une réalité.
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