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Lors d’une réunion sur des questions d’actualité, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a raconté comment l’ex-candidate au poste de chef de l’Etat Svetlana Tikhanovskaїa s’était rendue en Lituanie.
Selon lui, au début des manifestations, leurs participants avaient besoin d’un «sacrifice sacré», informe BelTA.
M. Loukachenko a noté qu’elle aurait pu devenir une opposante, emmenée en Lituanie à temps.
« Cette citoyenne de Biélorussie et femme de ménage Tikhanovskaїa a oublié aujourd’hui que le président de la Biélorussie l’a sauvée », a rappelé le chef de l’Etat.
Il a noté que le lendemain des élections, 50 journalistes étrangers avaient été emmenés au siège de l’opposition avec Tikhanovskaya et d’autres personnes.
«Dans la soi-disant garde de Tikhanovskaїa, il y avait soit un ancien policier, soit quelqu’un d’autre. Il a téléphoné au ministère de l’Intérieur : il était alarmé que tant de personnes soient rassemblées dans une même maison. <…> Le plan était de mettre le feu au quartier général et de blâmer les autorités», a déclaré Alexandre Loukachenko.
Il a ajouté que le crime avait été déjoué par les forces de 120 responsables de la sécurité. Et le lendemain, Tikhanovskaїa a demandé à voir le ministre de l’Intérieur.
«En général, il n’y avait qu’une seule demande : « Veuillez dire au président, je veux quitter la Biélorussie: il y aura des problèmes. » Nous avons compris qu’il pouvait y avoir des problèmes. Et j’ai donné l’ordre : nous, sous protection, à sa demande, avec les personnes dont elle a demandé à être accompagnée, avons été emmenés en Lituanie chez les enfants. Et quand elle a dit qu’elle n’avait pas d’argent pour vivre là-bas, j’ai donné des commandes, et 15 000 dollars ont été récupérés d’une l’entreprise d’État et lui ont été remis. « Merci beaucoup, » cria-t-elle sur mon cou », a souligné M. Loukachenko.
Le président a noté que l’ambassade de Biélorussie en Lituanie avait reçu pour instruction d’aider Tikhanovskayїa dans cette démarche, mais «elle a été rapidement prise sous contrôle» par les services spéciaux de la république balte.
«Ce sacrifice sacré n’a pas eu lieu, mais imaginez s’il s’était produit. Par conséquent, personne ne l’a poussée à l’étranger. C’était une question de vie ou de mort, et c’était son désir», a déclaré le dirigeant biélorusse.
Rappelons que Svetlana Tikhanovskayїa a quitté la Biélorussie dans la nuit du 11 août. Plus tard, le ministère des Affaires étrangères de Lituanie a confirmé que l’opposante était à Vilnius. Le ministère a ajouté qu’ils lui avaient délivré un visa d’un an et lui avaient assuré le logement et la sécurité.
Source: Lire l'article complet de Réseau International
