Contrairement à Kémi Séba, Kakou Ernest Tigori propose de «désintoxiquer l'Afrique»

Contrairement à Kémi Séba, Kakou Ernest Tigori propose de «désintoxiquer l'Afrique»

Nous avons reçu cette introduction et ces extraits du livre d’Ernest Tigori de la part de son éditeur. Le panafricaniste Kémi Séba devrait lire ce qui suit, cela lui remettrait peut-être les idées en place, lui qui a construit toute son idéologie et sa communication sur la responsabilité totale de l’homme blanc, oubliant que pour faire un maître et un esclave, il faut être deux. Et que l’histoire de l’humanité s’est fondée sur l’esclavage et la colonisation, auxquels aucun peuple, noir, blanc ou autre, n’a échappé.

De ce côté-ci de la Méditerranée, si les gouvernements et les associations gauchistes exploitent le filon de la repentance pour détruire le nationalisme français, ce n’est pas la même chanson chez l’homme de la rue, beaucoup moins enclin à la repentance et beaucoup plus au fait de la réalité et de la complexité de l’Histoire, malgré toute la propagande mensongère antiraciste. Celle que dévoile justement l’intellectuel ivoirien.

– La Rédaction d’E&R –


 

L’africaniste Bernard Lugan appelle à « décoloniser l’Afrique ». Kakou Ernest Tigori veut la « désintoxiquer ». Cet Ivoirien lucide invite les Africains à s’assumer et à prendre en mains leur destin, comme l’ont fait avec succès les Asiatiques. Pour lui, l’heure est venue de sortir l’Europe de la repentance et l’Afrique de l’irresponsabilité et de l’infantilisme. Voici quelques extraits significatifs d’un ouvrage courageux qui brise les tabous de la bien-pensance anticolonialiste.

- « Le problème de l’Afrique réside dans le fait qu’une écrasante majorité de ses intellectuels, celle qui occupe la scène médiatique internationale et fait autorité, ne semble pas avoir compris cette simple vérité, et perd tout son temps en accusations contre l’Occident, particulièrement l’Europe pour ses “hauts méfaits” de traite négrière, de colonisation, de racisme, de néocolonialisme, d’égoïsme capitaliste, d’ingérence nuisible ou d’impérialisme arrogant. Cette élite, formée à la haine contre l’Occident, trouve toujours des excuses aux inconduites des dirigeants de l’Afrique et tente de minimiser, si ce n’est de cacher, les vraies raisons de la misère africaine, les causes endogènes : corruption, népotisme, État de non droit, manipulation tribale, non-respect de la dignité humaine, impéritie généralisée, etc. » (Page 10).

- « Les Européens, contrairement au mensonge communiste anticolonialiste, ne sont à l’origine ni de l’esclavage ni de la traite négrière. Cette longue pratique du trafic humain est la conséquence du peu de prix accordé à la vie humaine à cette époque, tant en Afrique noire que partout dans le monde. L’esclave était un produit de traite comme un autre, et il se trouve que l’Afrique en était le premier producteur mondial. Nous n’en sommes pas fiers aujourd’hui, mais le plus important est de veiller à éradiquer l’esclavage, problème que nous avons encore à régler de nos jours ! (…) Il se trouve malheureusement que, sous influence communiste, l’élite militante africaine des années 1940 et 1950 choisit de nier toute responsabilité africaine sur cette question, de rendre l’Europe responsable de tout, et réussit à vendre cette contrevérité à la jeunesse africaine qui ploie depuis lors sous ce lavage de cerveau inhibant. » (Page 63).

- « La colonisation est un phénomène universel de l’évolution de l’humanité. Anglais, Français et Portugais, les principaux colonisateurs de l’Afrique de l’époque moderne, ont été eux-mêmes colonisés par Rome et s’en félicitent. De 59 à 51 av. JC, la conquête de la Gaule par Jules César fut violente et se termina par l’arrestation et l’exécution du chef résistant gaulois, Vercingétorix, ainsi que par la vente de Gaulois comme esclaves. Pourtant les Français reconnaissent aujourd’hui qu’au cours des quatre premiers siècles de notre ère, à la faveur d’une paix apportée par Rome, la Gaule romanisée connut l’épanouissement d’une civilisation originale. Les Français sont fiers des résistants gaulois à la conquête romaine, mais remercient Dieu qu’ils aient été vaincus, car Rome leur a apporté la civilisation et la modernité de l’époque. Ils apprécient le résultat de la colonisation romaine de la Gaule parce qu’ils savent d’où ils viennent et, surtout, ne l’ont jamais oublié. En effet, la Gaule était un immense territoire peuplé de Celtes, agriculteurs expérimentés et guerriers farouches, qui vivaient dans l’anarchie et ne possédaient aucune unité territoriale et encore moins politique. Leurs innombrables tribus, dont chacune avait ses coutumes et ses lois, passaient leur temps à se battre entre elles. La France sait apprécier sa chance d’avoir été colonisée par Rome ! » (Page 158).

- « Depuis des décennies maintenant, de nombreuses personnes originaires d’Afrique noire ou des Caraïbes sont dans ce créneau de la mémoire de l’esclavage et de la colonisation, comme moyen d’exister ou fonds de commerce politique. Il s’agit de profiter de la tendance à la repentance des sociétés européennes, particulièrement la France, pour mettre l’accent sur la traite négrière atlantique et exiger reconnaissances, actes mémoriels ou réparations. Se revendiquer “descendant d’esclaves” est une manière d’apostropher le Blanc qu’on veut comme seul responsable de ce “crime contre l’humanité”. Cette accusation du seul Blanc, pour qu’elle soit porteuse, doit s’accompagner de la minimisation, ou même de la négation, des traites arabes ou internes. Ces traites arabes ou internes ont été si bien déniées et cachées par les Noirs qu’elles nous reviennent à la figure, non seulement en Libye ou en Mauritanie, mais même en Afrique noire (…) En ce qui concerne la traite atlantique, nous sommes même prêts, pour des intérêts strictement économiques, à entretenir un mensonge aussi grossier que cette fameuse maison des esclaves de Gorée au Sénégal, où il n’y a jamais eu un seul esclave. » Page 277).

- « En attendant, je dis aux jeunes Noirs et Arabes de l’immigration récente en France : apprenez à connaître ce pays, à l’aimer et à en faire réellement le vôtre, au-delà de la nationalité qu’on vous a octroyée parce que vous êtes nés sur le sol ou que vous y vivez de longue date. Vivre en harmonie avec vos compatriotes Blancs doit être votre préoccupation, donc ne cédez pas aux discours haineux que des revanchards de l’histoire, des gens complexés parce qu’ignorants, vous vendent sur les réseaux sociaux. Soyez des Noirs ou Arabes français, et patriotes apaisés. Il y a du racisme en France, comme dans tous les pays du monde, mais certainement moins qu’en Afrique noire ou au Maghreb, et la France n’est pas raciste. Il y a des injustices en France, comme dans tous les pays du monde, mais certainement moins qu’en Afrique noire ou au Maghreb, et la France a une politique sociale des plus généreuses au monde. » (Page 282).

- « Les Européens doivent prendre des dispositions en vue d’arrêter avec fermeté cette immigration massive, une honte pour l’Afrique noire, qui ne fait que le bonheur des passeurs, des acteurs modernes de la traite humaine, et des idéologues soi-disant humanitaires. L’Europe doit cesser de se bercer de faux sentiments de générosité, face à une immigration qu’elle n’est plus en mesure de digérer (…) Pour toute personne honnête et courageuse, aujourd’hui, la chose à faire est de se retrousser les manches pour agir sur le terrain politique en Afrique, mais certainement pas de s’organiser pour accueillir les naufragés de la Méditerranée. Cette plaisanterie doit être dénoncée, car ce n’est pas ainsi qu’on aide l’Afrique à s’assumer. Bien au contraire, ces soi-disant militants des droits de l’homme contribuent à l’infantilisation de l’Afrique… Une Afrique à qui il ne faut demander aucun effort, car elle serait congénitalement incapable de s’assumer. De quel coté se trouvent les racistes ?! » (Pages 386 et 407).

Ernest Tigori sur TV Libertés le 20 février 2019

« Nous entendons beaucoup de personnes tenter de justifier l’apparente incapacité de l’Afrique à prendre en mains son destin par le fait que l’Afrique aurait subi la traite négrière, l’Afrique aurait été colonisée, mais ça n’a absolument rien de particulier dans l’histoire de l’humanité. Quand on observe un peu les conquêtes, les soumissions, les colonisations, c’est toute l’histoire de l’humanité ! Toute l’histoire de l’humanité. Il n’y a aucun peuple qui n’a été colonisé dans l’histoire de l’humanité. Si on prend un pays comme la France, la France est restée des siècles une colonie romaine, et il n’y a absolument rien de particulier à ce niveau. La traite négrière, l’esclavage, mais depuis le Néolithique, depuis que l’homme n’est plus chasseur cueilleur mais produit sa nourriture, avec les grandes sociétés il s’est sédentarisé et il a eu besoin de plus en plus de main d’œuvre et l’esclavage fait partie aussi de l’histoire de l’humanité ! Et d’ailleurs le phénomène tire son nom non pas des Noirs, mais des Slaves, qui ont été pendant de nombreux siècles esclaves pour l’Europe et le Moyen-Orient ; est-ce que aujourd’hui vous voyez Vladimir Poutine se plaindre que ils aient été esclaves dans le temps et que ça puisse les empêcher d’évoluer ? Non, c’est des histoires. »

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À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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