#RAOULT : Prix Nobel de l’Après

« Je préfère avoir tort avec #Marseille, que raison avec #Paris »

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Ce virus couronné qu’on appelle le coronavirus

En général je ne prends pas de gant mais là je fais une exception pour vous ! J’en prends 1 pour ne pas contaminer l’autre.

Mes chers com-patriotes

Je ne pas si je mérite ce Nobel… On me l‘a peut être accordé parce que j’ai consacré toute ma vie à fouiller dans les poubelles de l’histoire politique et génétique. Sans être dupe des lobbys et des labels !

Je vais devoir procéder à l’ancienne : commencer par les plus mauvaises et finir par les moins mauvaises nouvelles. Ils ont constaté en haut lieu, que ce sont les plus proches de la mort qui meurent, le plus souvent contaminés par les plus proches de la vie. Quel trait de génie !

Ce n’est pas le verdict de la police mais la vérité de La Palice.

Et je ne crois pas vous surprendre, en vous avouant que nous non plus on n’a pas été surpris, en constatant que la vie suit son cours et la mort aussi.

Je vous mentirais si je vous disais que cette épidémie nous déroute, en feignant d’ignorer qu’il y a plus de morts sur la route. Par conséquent, tout nouveau « reconfinement » entraînerait économiquement une banqueroute. Cela reviendrait à scier toutes les branches sur lesquelles vous pouvez vous asseoir.

Je ne vous apprendrais rien en vous disant que le verbe être ne tient sur ses jambes que s’il s’appuie sur le verbe avoir… Je suis ce que j’ai : c’est le préalable de tout pouvoir être.

Et à juste titre, puisqu’ils font tout ce qu’ils peuvent non pour enrayer le virus mais pour l’intégrer à notre habitus.

Le vieux Spinoza avait un mot pour nous définir : « le conatus » qui veut dire que tout être ne cherche qu’à persévérer dans son être, à avoir toujours plus d’être quitte à commettre le pire pour ne pas disparaître.

Car la vie n’est rien sans cette lutte, lutte pour la vie pour les uns, lutte pour la survie pour les autres.

Pour vous l’exprimer cyniquement ce virus est beaucoup moins mortuaire que la misère…

Alors permettez-moi de vous faire un aveu : le gel hydro-alcoolique, le masque, les gestes barrières tout comme le dépistage systématique, sont destinés à vous empêcher d’y voir clair : laisser faire le marché planétaire et vous soumettre à un ordre totalitaire.

De sorte que ceux qui ont plus d’avoir que d’être l’emportent haut la main sur ceux qui ont plus d’être que d’avoir… ce qui rend toute idéologie dérisoire : que tu rêves ou que tu ne rêves pas, tu crèves quand même.

Ce virus couronné qu’on appelle le coronavirus consacre le triomphe d’un système libéral et financier et rend caduc tout autre système de valeurs.

Votre peur de vivre ne rapportait pas assez… ils ont ravivé une autre peur : la peur de mourir pour vous empêcher de réfléchir.

Ils vous ouvrent puis ils vous ferment le robinet pour que votre soif de déchets soit attisée, renouvelée, ressuscitée. Consommer pour ne pas se sentir consumé par la peur.

La peur… la peur… la peur… il n’y a guère mieux pour clouer le bec à tous les chômeurs… et pour subsumer tous vos malheurs. Ce n’est pas une histoire d’argent puisque c’est l’argent qui fait ou défait l’histoire. Même le plus ignorant n’est pas censé l’ignorer.

Je finirais mon plaidoyer ou mon réquisitoire en vous disant que vous allez tous mourir… vous ne savez pas quand… ils savent comment… en vous abreuvant de chiffres et non de lettres.

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