L’Église pratique-t-elle un seul rite ?

L’Église pratique-t-elle un seul rite ?

Plusieurs pensent que la messe, c’est toujours pareil ! Certains aiment la routine, d’autres pas. Mais est-ce que c’est bien vrai que les messes sont toutes identiques ? Déjà, d’un célébrant à l’autre, on remarque quelques différences. Il y a aussi les temps liturgiques qui font varier la liturgie (carême, Pâques, avent, Noël, fêtes, etc.) et ensuite, bien sûr, l’homélie.

Par contre, c’est vrai, il y a un cadre assez strict et une manière de faire assez structurée. On ne peut pas faire n’importe quoi. C’est ce cadre qui nous parait quelquefois ennuyeux, répétitif, répétitif, répétitif et fade. Voilà justement la raison qui me pousse à faire redécouvrir d’une manière, je l’espère, originale cette liturgie — celle de la messe — que nous connaissons si bien.

Dans cette série d’articles, je ferai la comparaison entre certains éléments de notre bon (vieux) rite romain avec d’autres rites catholiques qui existent à travers le monde. Vous ne le saviez probablement pas, mais il existe — mis à part le rite romain — environ une vingtaine de rites reconnus par l’Église catholique.

Diversité insoupçonnée

Voici par exemple quelques rites locaux qui existent en Occident.

En Italie, on trouve le rite ambrosien, de tradition très ancienne et pratiqué en parallèle au rite romain à Milan.

Dans la péninsule ibérique : deux rites ont survécu à l’invasion musulmane de la péninsule et ils ont été conservés en partie jusqu’à aujourd’hui. Au Portugal, le rite de Braga ; en Espagne, le rite mozarabe à Tolède.

En France : il y eut aussi plusieurs rites locaux à une certaine époque, mais la plupart ont été remplacés par le rite romain avec l’accord des fidèles. Il reste cependant quelques traces de ces rites à certains endroits comme à Lyon, où une petite communauté décida de garder le rite local en vie.

rites

Récemment, de nouveaux rites ont été approuvés pour des raisons particulières.

Au Congo : une nouvelle variante du rite romain a été approuvée en 1988, dans une optique d’inculturation de la liturgie en Afrique ; il s’agit du rite zaïrois.

Dans le monde anglo-saxon : Tout récemment, en 2009, avec la constitution apostolique Anglicanorum coetibusle pape Benoît XVI a permis au groupe d’anglicans qui voulait rejoindre l’Église catholique de conserver certains de leurs usages liturgiques.

Finalement, il existe aussi des rites propres à des ordres religieux, notablement le rite cartusien chez les chartreux et le rite dominicain, même si celui-ci a été mis de côté après Vatican II en faveur du rite romain, du moins dans les branches principales de l’ordre.


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À propos de l'auteur Le Verbe

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