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Le gouvernement fédéral commande plus de 75 millions de seringues, de tampons d’alcool et de bandages pour être prêt à inoculer les Canadiens dès qu’un vaccin contre la COVID-19 sera prêt.
La ministre des Services publics et de l’Approvisionnement Anita Anand a indiqué que le gouvernement entend stocker suffisamment d’équipements pour pouvoir administrer au moins deux doses à chaque Canadien lorsqu’un vaccin est disponible.
Il y a près de deux dizaines de vaccins en cours d’essais cliniques dans le monde et au moins 140 autres aux premiers stades de développement, mais la plupart des experts prévoient qu’il faudra patienter jusqu’en 2021 pour qu’un vaccin soit prêt pour une utilisation étendue.
Les premiers essais de vaccins sur des humains au Canada ont commencé le 13 juillet. La société biopharmaceutique québécoise Medicago administre deux doses de vaccin à 180 hommes et femmes, dans l’espoir de constater la première preuve de son efficacité en octobre.
Pourtant, Mme Anand dit que le Canada veut être prêt et a commandé 75,2 millions de seringues, de tampons d’alcool, de bandages et de tampons de gaze, et 250 000 récipients à déchet pour les obtenir au plus tard fin octobre.
Les contrats pour les seringues sont déjà en place, mais les appels d’offres pour les autres fournitures ont été lancés la semaine dernière. Les propositions seront acceptées jusqu’à la fin de juillet.
Le gouvernement fédéral envisage également de réviser son programme d’achats de fournitures médicales de plusieurs milliards de dollars en adoptant une planification à plus long terme plutôt de procéder en situation de panique.
Il recherche une entreprise privée qui s’occuperait chaque mois de la logistique des commandes, de la réception, de l’entreposage et de la distribution de millions de masques faciaux, de respirateurs, de vêtements chirurgicaux et autres équipements de protection individuelle.
Un appel d’offres pour un fournisseur de services logistiques a été lancé le 16 juillet. Le gouvernement est à la recherche d’une entreprise qui pourrait fournir un ou plusieurs entrepôts à température contrôlée dans un rayon de 200 km autour de l’aéroport Pearson à Toronto et de l’aéroport de Hamilton. Il veut aussi un entrepôt près de Montréal et un autre en Alberta ou en Colombie-Britannique. Le soumissionnaire retenu doit être en mesure de gérer mensuellement de 27 000 palettes de fournitures, au moins 220 conteneurs maritimes et 400 caisses de colis.
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Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel