Ghislaine Maxwell, la « tenancière » de la maison close privée de Jeffrey Epstein, se cache dans un luxueux appartement parisien, à quelques minutes de la propriété de 8,6 millions de dollars du pédophile qui jouxte l’ambassade d’Israël.
L’introuvable proxénète a été localisée par un tabloïd britannique. Mais ne comptez pas sur nos médias pour vous le dire.
Source : The Sun, 20 juin 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
Nous pouvons révéler que la jet-setteuse fugitive Ghislaine Maxwell se cache dans un vaste appartement parisien près de la propriété de 8,6 millions de dollars de Jeffrey Epstein.
Maxwell, l’une des femmes les plus recherchées au monde, s’est enfuie en France, où elle est née, pour éviter d’être interrogée aux États-Unis par le FBI sur ses liens avec la milliardaire défunt tombé en disgrâce.
La femme de 58 ans, qui a disparu de la vie publique en 2016, a emménagé dans son antre secret sur l’avenue Matignon, dans le 8e arrondissement huppé de Paris, pour ne pas être détectée.
La propriété luxueuse, sise le long des Champs-Élysées, est liée à un contact commercial millionnaire basé en Normandie qui lui a offert de la laisser l’utiliser pendant que la traque mondiale contre elle se poursuivait.
Et elle n’est qu’à cinq minutes en voiture des vastes appartements d’Epstein sur l’avenue Foch, qui ont été perquisitionnés par des policiers français en septembre dernier.
Maxwell, qui est un ami de longue date du duc d’York, le prince Andrew, a été repérée sur l’avenue Matignon dans les jours qui ont précédé l’annonce du confinement dû au Covid-19 en mars.
Elle est restée à Paris pendant la crise sanitaire et espère bénéficier de son statut de citoyenne française pour éviter l’extradition en cas de poursuites pénales aux États-Unis.
Une source a déclaré : « Ghislaine déménage chaque mois pour garder les enquêteurs privés hors de sa trace et séjourne dans les résidences de collègues et de contacts de confiance. »
« ELLE NE VOULAIT PAS ÊTRE RECONNUE »
« Elle veut rester en France aussi longtemps qu’elle le peut pour profiter des lois d’extradition, et elle dispose d’un vaste réseau de contacts prêts à la garder cachée. En vertu de la loi française, toute personne née sur le sol français est à l’abri de l’extradition vers un autre pays, quel que soit le crime présumé. Cela ne signifie pas qu’elle ne sera pas poursuivie pour ses liens avec Epstein, mais si elle finit par faire face à des accusations, ce sera en France et non aux États-Unis. »
Maxwell, qui est accusée d’avoir procuré des filles mineures à Epstein, a émergé de son antre à plusieurs reprises, chaque fois avec un foulard enroulé étroitement autour de son visage pour cacher son identité.
Elle a flâné devant les galeries d’art haut de gamme de l’avenue Matignon et les restaurants et cafés de luxe, qui comprennent les lieux chics Le Marché, Le Berkeley et Le Bristol.
Un habitant a déclaré : « Elle était ici juste avant que la France n’annonce le confinement dû au coronavirus. »
« Elle sortait rarement, mais quand elle le faisait, elle portait une grande couverture à motifs qu’elle resserrait étroitement autour de son visage et dont elle drapait ses épaules. Elle ne voulait clairement pas être reconnue et a pu se fondre dans le décor. Mais elle portait sa bague solitaire en or distinctive sur la main gauche et une bague plus grande et plus étincelante sur la main droite. »
D’autres affirment l’avoir vue sortir de l’ambassade d’Israël, un bâtiment en verre fortifié gardé 24 heures sur 24 par des gendarmes armés aux points de contrôle à chaque extrémité de la rue, avec des agents secrets du Mossad qui patrouillent régulièrement.
La proximité de Maxwell avec l’ambassade est susceptible d’alimenter les théories du complot sur l’identité de ceux qui la protègent.
Voir Le pédophile Jeffrey Epstein travaillait-il pour le Mossad ?
On a prétendu qu’elle était un actif du renseignement étranger travaillant pour Israël, où son défunt père, le magnat des médias déshonoré Robert Maxwell, est enterré.
REFUGE SÉCURISÉ
MAxwell a vécu dans un kibboutz israélien après avoir quitté l’école, dispose d’un bon réseau de contacts et, selon les rumeurs, on lui aurait offert un refuge sûr.
Son lieu de résidence exact reste un mystère, mais elle serait déterminée à rester à Paris.
Elle a disparu pour la première fois lorsque les procureurs ont commencé à réexaminer des centaines de plaintes pénales contre son ancien petit-ami Epstein à l’automne 2016.
The Sun a offert une récompense de 12 000 $ à toute personne qui peut fournir des informations qui nous permettent directement de prendre contact avec elle.
La dernière fois qu’elle a été vue en public, c’était en août dernier, lorsqu’elle a été photographiée au fast-food In-N-Out Burger de Los Angeles, lisant un livre sur les espions de la CIA.
Leurs métadonnées, ou informations numériques intégrées, porteraient le mot Meadowgate, qui est également le nom d’une entreprise dont la présidente, Leah Saffian, est une amie proche de Maxwell.
La recherche s’est ensuite déplacée vers la côte Est américaine, où elle aurait été aperçue à Manchester-by-the-Sea, dans le Massachusetts.
Il se dit dit qu’elle vivait avec son amant d’alors, Scott Borgerson, dans sa maison isolée de 2,7 millions de dollars en bord de mer, située sur une route privée.
Selon les voisins, Maxwell ne se présentait qu’avec le G initial de son prénom (G. Maxwell, et non Ghislaine Maxwell), et promenait son chien le long de la plage.
M. Borgerson a ensuite insisté sur le fait que Maxwell n’était pas chez lui, la décrivant comme une « ancienne amie ».
La piste s’est également refroidie dans le sud de la France où sa sœur Christine possédait un vaste manoir dans la jolie ville provençale de Meyreuil.
« ESCLAVE SEXUELLE »
La propriété a été vendue il y a deux ans et les nouveaux propriétaires, ainsi que les voisins, n’ont plus revu les sœurs Maxwell depuis.
Même les propres avocats de Maxwell ne connaitraient pas sa localisation exacte.
Elle ne communique avec eux que par e-mail.
Les avocats des victimes d’Epstein ont engagé des détectives privés pour tenter de la retrouver et ont délivré des mandats d’arrêt à plusieurs adresses dans le monde, sans succès.
Le FBI veut également interroger Maxwell sur ses liens avec Epstein, dont les crimes ont été détaillés dans le documentaire Netflix Filthy Rich.
On prétend qu’elle a également présenté le prince Andrew à Virginia Roberts, « esclave sexuelle » américaine, maintenant connue sous le nom de Virginia Giuffre.
Roberts affirme que Maxwell lui a ordonné de donner des massages érotiques et de se livrer à des activités sexuelles avec le prince Andrew et d’autres personnalités, et dit qu’elle a eu des relations sexuelles avec le prince royal « trois fois, dont une orgie ».
La première rencontre aurait eu lieu au domicile de Maxwell à Londres lorsque Virginia avait 17 ans.
En avril, l’accusatrice d’Epstein, Maria Farmer, aujourd’hui âgée de 50 ans, a déposé un affidavit sous serment alléguant qu’elle et sa sœur de 15 ans avaient été agressées sexuellement par Epstein et Maxwell en 1996.
Elle a affirmé que Maxwell avait agi en tant que « tenancière de maison close », parcourant New York pour cueillir des jeunes femmes dans les rues, les attirant par la perspective de devenir des mannequins, seulement pour les emmener être violées par Epstein et ses amis.
Voir L’impossible suicide : enquête exclusive de CBS sur les circonstances du décès d’Epstein
Le FBI a fait une descente dans le manoir d’Epstein à 75 millions de dollars à New York et l’a arrêté le 6 juillet de l’année dernière, puis le 10 août, il a été retrouvé pendu dans sa cellule dans un suicide apparent dans l’attente de son procès pour trafic sexuel.
DERNIÈRE CACHE
Quelques jours plus tard, les appartements d’Epstein à Paris ont été perquisitionnés et le procureur de la ville a annoncé qu’il ouvrait une enquête après que les enquêteurs américains aient identifié des liens avec la France.
Les bureaux de l’agence de mannequins Karin Models, qui appartient à l’ancien ami d’Epstein Jean-Luc Brunel et se trouve près du dernier refuge de Maxwell, ont également été fouillés.
Voir le documentaire de CBS en VOSTFR sur les complices d’Epstein à Paris (Partie 1 sur Claude HADDAD – Partie 2 sur Jean-Luc BRUNEL)
Puis, en novembre, le prince Andrew a démissionné de ses fonctions après une interview désastreuse à Newsnight qui l’a interrogé sur ses relations avec Epstein.
Le prince avait espéré qu’il arrangerait les choses, mais les échanges avec la présentatrice de la BBC, Emily Maitlis, ont été décrits plus tard comme un « carambolage ».
Au cours de l’entretien, Andrew a déclaré qu’il aiderait l’enquête américaine si ses « avocats le lui conseillaient ».
Mais en janvier, Geoffrey Berman, l’avocat américain à la tête de l’enquête sur Epstein, a déclaré que le duc n’avait « fourni aucune coopération ».
Le prince pourrait maintenant être contraint de comparaître devant un tribunal britannique pour répondre aux questions des procureurs de New York sur son ami pédophile milliardaire après que le ministère américain de la Justice a invoqué les termes d’un traité juridique avec la Grande-Bretagne pour tenter d’interroger le prince royal en tant que témoin.
Voir Malcolm X sur les mœurs dépravées des élites politiques et financières
Le Département de la Justice a fait sa demande officielle au ministère de l’Intérieur, contournant le palais de Buckingham, mais Andrew, 60 ans, a jusqu’à présent refusé de parler aux procureurs enquêtant sur le réseau historique de trafic sexuel d’Epstein.
Le prince a toujours vigoureusement nié tout acte répréhensible.
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