Brève réflexion sur le mensonge

Brève réflexion sur le mensonge

  1. Campagne de dons – Juin 2020

    Chers amis lecteurs, Au début de cette année, nous écrivions que 2020 serait une année de bouleversements à l’échelle mondiale. Elle a pleinement tenu ses promesses, et ce n’est apparemment que le début de quelque chose de plus grandiose encore, et dont la principale caractéristique est une tentative de prise de contrôle total de l’information. C’est même l’essence de toutes les guerres livrées contre les peuples depuis quelques décennies. Plus que jamais, il est nécessaire que des sites comme le nôtre se multiplient pour contrer toutes les tentatives de monopoliser l’information à des fins de manipulation. Grâce à votre fidélité, vos encouragements et votre aide, nous avons réussi à surmonter toutes les pressions et contourner les divers obstacles destinés à nous faire disparaitre ou à nous intimider. Nous comptons à nouveau sur vous pour nous aider dans notre combat, et nous permettre de continuer à vous fournir un travail de qualité et une vision juste et équilibrée du monde. Merci pour votre soutien. Avic

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par Jean-Luc Baslé.

Une société qui vit dans le mensonge se désagrège dans le temps. Le mensonge est consubstantiel à l’homme. Mais, il ne peut être la règle. Il doit être l’exception. Généralisé, il devient propagande. Qui ment ? L’État, les médias, les universités, les entreprises, les associations, en bref : tout le monde. Pourquoi mentir ? Pour obtenir un avantage indu, éviter une sanction, défendre sa réputation, etc. Nous mentons pour toute sorte de raisons, bonnes et mauvaises. Car le mensonge est parfois utile. Jadis, on parlait de « pieux mensonges » pour en souligner l’utilité dans certaines circonstances, avec un brin d’hypocrisie. Ces derniers temps, à la manière de la calomnie dans l’œuvre de Beaumarchais, le mensonge, de petit vent rasant la terre, a enflé et avancé. Rien ne l’arrête désormais et, sous cette arme redoutable, la vérité est tombée, terrassée. Le mensonge est devenu la règle.

Le mensonge d’État est le plus gros, le plus cynique et le plus dangereux. Il peut tuer des millions d’hommes, comme en Union Soviétique, en Chine et en Europe. La France y a eu aussi recours avec des conséquences, fort heureusement, moins désastreuses. Elle en appelle alors à la raison d’état. Qui peut s’opposer à la raison d’état, à la défense de la patrie ? Personne. Un homme aussi intègre que Charles De Gaulle y a eu recours. Mais voilà, cette raison d’État est une notion indéfinie, élastique, malléable à souhait. Entre de mauvaises mains, elle invite le malheur qui subrepticement s’installe.

Dans ce maelstrom qu’est notre société, les médias ont emboîté le pas à l’État. Le quatrième pouvoir devient ainsi complice. Alors qu’il s’est battu au cours des siècles pour maintenir son indépendance, ce pouvoir, ou tout au moins une partie de ce pouvoir, s’est progressivement rallié à l’État, ces dernières décennies. Il s’est installé dans le mensonge ce qui rend difficile la compréhension de notre monde. Les évènements récents en attestent. La « pandémie » du coronavirus en est un exemple. Et malheur à qui décrit sa vérité. Il est isolé, ostracisé, accusé de complotisme, voire de populisme. Les prudents s’autocensurent.

Les gens mentent aussi. Internet leur a donné une plateforme inespérée pour exprimer leurs frustrations et leur colère, avec parfois des conséquences désastreuses comme le suicide de cette jeune actrice japonaise, Hana Kimura. Ces excès qui doivent être sanctionnés, ne peuvent être instrumentalisés pour justifier l’instauration de la censure – le corollaire de la propagande.

Le mensonge ne voyage pas seul. Il emmène avec lui la méfiance, le soupçon, la fraude, la prévarication et la mort. C’est pourquoi le huitième commandement du Décalogue, hérité du Code d’Hammurabi, enjoint de ne point mentir. Ainsi, aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, l’homme a reconnu la nocivité du mensonge. Il ne peut être un mode de gouvernement. En l’oubliant, nos sociétés occidentales se condamnent.

source : https://www.iveris.eu

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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