L’après coronavirus?

L’après coronavirus?

En France, on pouvait suivre l’évolution de l’épidémie de COVID-19 en allant sur GEODES, puis dans la rubrique « pathologie », on pouvait cliquer « COVID-19 ».

Lorsqu’on examine les données disponibles au 6 juin 2020, on obtient des renseignements sur le nombre de personnes positives au quotidien ; le nombre de personnes qui ont été testées au quotidien ; le taux de positivité au quotidien ; le nombre de personnes actuellement hospitalisées ; le nombre actuel de personnes en réanimation ; le nombre de personnes décédées du COVID-19 depuis le 1er mars 2020 ; le nombre de personnes qui sont retournées à leur domicile depuis le 1er mars 2020.

Bien entendu, tous ces chiffres sont obligatoirement aléatoires, pour ne pas dire « bidons », « faux », « erronés », « manipulateurs », car le COVID-19 était déjà en circulation en Europe et en France, bien avant le 1er mars (probablement depuis novembre 2019); aucune étude comparative avec la mortalité des autres années n’est mise en perspective dans cette observation ; il faut ajouter la plainte de nombreux médecins sur le fait qu’ils ont été poussés à rédiger un grand nombre de certificats de décès, en signalant le COVID-19 comme cause de mort, alors que divers cas de morbidité ont été relevés sur 83%  des personnes décédées en France!

Personne ne sait précisément qui est réellement mort du COVID-19 et celui qui prétend donner une liste exhaustive basée sur des « statistiques officielles » comme étant une référence crédible et indiscutable, soit est un abusé de bonne foi, soit un imposteur faisant partie du système étatique, (l’étatisme étant une perversion du rôle et de la place de l’Etat), soit un souffrant qui s’ignore comme tel, sous emprise d’une angoisse pathologique dominant la vie inconsciente de son sous-sol mental et dont il ignore l’alpha et l’oméga…

Nous savons aujourd’hui, grâce à l’étude réalisée par un comité d’experts Allemands, à la demande du Ministère de l’Intérieur, (Cf., KM 4 – 51000/29#2 25. April 2020/ 7. Mai 2020 Version: 2.0.1 A U SW E R T U N G S B E R I C H T des Referats KM 4 (BMI). Coronakrise 2020 aus Sicht des Schutzes Kritischer Infrastrukturen. Auswertung der bisherigen Bewältigungsstrategie und Handlungsempfehlungen.) que la « pandémie covid-19, a été « une fausse alerte mondiale ».

En Italie, les autorités sanitaires ont commandité un examen détaillé d’un échantillon de 355 décès « présumés » de covid-19, et elles ont constaté que l’âge moyen des personnes décédées était de 79,5 ans. 

« Dans cet échantillon, 117 patients (30%) avaient une cardiopathie ischémique, 126 (35,5%) étaient diabétiques, 72 (20,3%) avaient un cancer actif, 87 (24,5%) avaient une fibrillation auriculaire, 24 (6,8%) étaient atteints de démence et 34 (9,6%) avaient des antécédents d’accident vasculaire cérébral. Le nombre moyen de maladies préexistantes était de 2,7. Dans l’ensemble, seuls 3 patients (0,8 %) n’avaient aucune maladie. » (Cf., Journal of the American Medical Association, article rédigé par un collectif de médecins italiens.)

Cela signifie que 99,2 % de l’échantillon étaient porteurs d’autres maladies graves et qu’il était, de ce fait, impossible d’en conclure que ces 355 personnes étaient décédées par coronavirus. 

Dans de nombreux pays, le tableau est celui d’une infection grippale classique et saisonnière avec un taux de mortalité comparable. L’absence de tests uniformément acceptés et la non fiabilité de ces nombreux tests utilisés, comme l’indiquent eux-mêmes leurs fabricants, ainsi que les critères douteux servant à déclarer une cause de décès comme étant « due » au COVID-19, relativisent complètement les informations statistiques fournies par les Etats et leurs organisations sanitaires .

On peut encore consulter l’excellent article du Dr. Gary G. Kohls, publié par Mondialisation.ca du 25 avril 2020, et qui met les pendules à l’heure sur la totale relativité des statistiques publiées à propos de la « pandémie » du COVID-19. Il est utile également de consulter l’excellent travail d’un médecin Français, le Dr Gérard Delépine, sur ces questions dans : medias-presse.info. le 10 avril 2020. Son étude comparée a le mérite de démontrer à quel point toutes ces indications « officielles » sur la « pandémie », sont à relativiser plus que sérieusement, au nom de la simple honnêteté intellectuelle. Voir également cette brillante synthèse sur la question qui nous occupe, publiée par le Dr Nicole Delépine, dans « Riposte Laïque » du 23 mai 2020 : « Covid-19 : comment ils ont gonflé les chiffres pour mieux terroriser les peuples ».

A partir de tout cela, apparaît bien clairement l’aspect aberrant des « mesures de confinement », des « mesures de distanciation sociale », le saccage insistant sur tous les aspects majeurs de la vie humaine en société et le désastre volontairement organisé de la vie économique sur le plan individuel des populations modestes, car les plus riches ne sont pas concernés. On a l’impression que le but était d’achever, par le biais économique, tous ceux « qui ne sont rien », les protestataires Gilets jaunes et ce peuple récalcitrant qui luttait contre les réformes faites au seul profit des « élites » de « l’aristocratie stato-financière ».

Comme l’écrivait Natacha Polony dans Marianne :

« Macron a laissé la situation pourrir et le nombre de cas (déclarés chaque jour par la propagande) exploser pour justifier la mise en place du confinement. Le confinement lui a permis de passer la loi d’urgence sanitaire. La loi sanitaire lui a permis d’avoir le droit de gouverner par ordonnances. Il a fait passer par ordonnance des lois qui ont fini de casser le code du travail et les droits des travailleurs. Grâce à la stratégie de la peur et grâce au confinement, personne n’est à même de réagir et de manifester contre ces décisions infâmes dignes d’un traître et d’un dictateur. Les oligarques se frottent les mains à l’idée de pouvoir disposer d’une future main d’œuvre qu’ils vont traiter comme des esclaves corvéables à souhait.

Macron leur a permis de revenir à la situation d’avant-guerre en matière de droits du travail et de protection sociale. »

Macron a livré les Français au patronat qu’il a rassuré et consolidé grâce à la garantie des 330 Milliards promis. Ces milliards augmenteront la dette publique, que nous devrons rembourser en travaillant 60 heures/semaine et jusqu’à 70 ans, voire plus.

Enfin, grâce à « l’état d’urgence sanitaire », Macron peut tranquillement imposer toutes sortes de lois purement destinées à contrôler et à surveiller en permanence le peuple encore plus éloigné que jamais de son aspiration à la démocratie. Ces lois, on le voit déjà, sont là uniquement pour empêcher toutes les manifestations ou regroupements. La révolte est clairement interdite et la démocratie n’est vraiment pas à l’ordre du jour pour « l’aristocratie stato-financière » protégeant son coup d’Etat et ses infractions répétées à la Constitution n’ayant plus aucune valeur réelle en France.

Je suis chaque fois fort étonné par le nombre d’auteurs qui font spontanément référence à la « démocratie » en parlant de nos pays « atlantistes » ou Occidentaux, alors que la démocratie n’a jamais existé pour aucun d’entre eux. En Europe le modèle suisse est celui qui s’en rapproche sans doute le plus, mais ce n’est pas encore vraiment la « démocratie ». Dans une démocratie réelle, authentique, effective, c’est le peuple constituant qui dirige, choisit, contrôle, décide, commande et c’est l’Etat qui obéit, qui est là pour exécuter, réaliser ce que le peuple a commandé !

Indiquez-moi un seul pays occidental dans lequel cette règle basique de la démocratie existerait (à part dans l’Etat du Chiapas au Mexique) ! 

La France n’a jamais été une « démocratie » et beaucoup trop de gens, à mon sens, continuent de confondre des « libertés publiques et privées » avec la « démocratie ». Cette confusion fausse énormément de raisonnements qui sont faits à longueur de temps, surtout par les donneurs de leçons de morale et par ceux qui sont convaincus de détenir la « vérité révélée » de « l’idéal démocratique » généralement assimilé et d’ailleurs confondu avec « l’idéologie ultra libérale » …

Dans son discours du 7 septembre 1789, Sieyès disait:

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » 

C’est assez clair, depuis la Révolution elle-même ! Pourtant, beaucoup d’entre nous continuent de penser qu’on est « en démocratie ». C’est le discours manipulateur que l’on entend continuellement dans tous les médias inféodés ou pas. Tous ceux qui détiennent le pouvoir d’une façon ou d’une autre nous font entendre cette « petite musique » qui est faite pour nous endormir et nous faire croire que nous serions les maîtres de notre destin alors que c’est tout le contraire qui est vrai !

Chacun est en droit de se demander si ce « massacre coronavirus » n’a pas été délibérément planifié, programmé, orchestré par une volonté politique ayant transitée par l’OMS, en quelque sorte prise en otage, tellement cet organisme a persisté dans un comportement dont les tenants et les aboutissants échappaient à la logique sanitaire qu’il aurait théoriquement dû privilégier ! Cette « fausse alerte » est pour le moins « étrange » et on ne voit pas vraiment où était l’objectif recherché sans se dire que la promotion de la « peur » mondialisée était centrale en constituant un axe autour duquel pouvait ensuite s’articuler une opération de dressage des peuples, s’assurant les bonnes conditions pour une durable élimination de toute velléité à la liberté et à la démocratie…

Sachant que le seul véritable ennemi à abattre c’est le capitalisme et que toutes les luttes se concentrent en effet sur la cause ultra libérale des malheurs actuels de l’humanité, même environnementaux, il y a fort à parier que tout ce qui vient de se passer n’avait pas d’autre objectif que celui de placer mondialement les peuples face à la contrainte d’une « assignation à résidence ». Ce « confinement » forcé produirait logiquement, comme principal effet, la ruine du modèle économique tenant encore trop compte du bien être des peuples. Cette ruine était en soi un signal fort que le Capital, dans sa toute-puissance actuelle, envoyait au monde entier, lui signifiant qu’il n’avait plus besoin des masses laborieuses pour triompher seul à l’intérieur d’une classe pouvant se passer aisément de tous ceux qui ne comprendraient pas qu’ils sont autorisés à exister dans la mesure où ils accepteraient d’être les esclaves au service du bonheur non partagé des profiteurs d’en haut !

« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » Quel que soit l’auteur de cette déclaration, il faut comprendre que l’argent se suffit à lui-même, il se reproduit en vase clos et n’a pas besoin d’une autre motivation pour exister que sa propre logique : celle du pouvoir qu’il confère à ceux qui le détiennent. Quelles que soient les revendications des peuples, tant qu’ils n’ont pas le contrôle de leur souveraineté monétaire, ils ne peuvent rien faire de plus que de se mettre à genoux et survivre ou de se révolter et mourir !

Si vous contrôlez l’énergie, vous contrôlez un pays ; si vous contrôlez l’agriculture, vous contrôlez l’alimentation du monde ; si vous contrôlez l’alimentation, vous contrôlez la santé planétaire ; si vous contrôlez les « pandémies », vous contrôlez le droit à la vie ou la mort de tous, sur les plans politique, sanitaire, économique, sociaux et culturels… Pour contrôler les « pandémies » il faut avoir le pouvoir de l’argent qui est à la source de tous les plans de dressage et de contrôle des peuples !

Pour qu’un monde nouveau, différent, puisse naître du désastre actuel accentué par le massacre « coronavirus », il est impératif que nous soyons unis dans la volonté de créer en France (et dans le monde entier) des modèles de démocratie. Cette démocratie qui n’a jamais existé encore, chez nous, nous devons la faire naître, l’engendrer, la construire. Pour cela nous devons bien logiquement commencer par reconquérir notre souveraineté monétaire, ce qui veut dire abolir notre position d’inféodés aux règles de Maastricht et à toutes les autres de l’Union Européenne telle qu’elle est aujourd’hui, (le contraire d’une démocratie). La loi de l’impérialisme capitaliste sous sa forme ultra libérale actuelle doit être abolie : nous devons créer des « espaces émancipés des règles capitalistes ». Voilà où est le commencement de « l’après massacre coronavirus ».

Jean-Yves Jézéquel


Source: Lire l'article complet de Mondialisation.ca

À propos de l'auteur Mondialisation.ca

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