Après l’échec de l’opération de guerre hybride impliquant le vecteur COVID-19 contre la Chine, les opérations de déstabilisation reprennent à Hong Kong, laquelle est devenue priorité des priorités absolues de Beijing. La décision chinoise d’imposer une loi sur la Sécurité nationale susceptible de changer le statut administratif spécial de Hong Kong affole les adversaires de Beijing. Résultat, la guerre hybride classique est de retour, avec pour élément de soutien, la ligne de tensión avec Taïwan. Cela veut dire que la Chine a réussi à amortir l’impact économique du COVID-19 mais pas seulement. Le ciblage ouvert de Beijing vient de provoquer un choc électrique au sein des élites dirigeantes chinoises. Celles-ci ne sont plus enclines au compromis ou à la conciliation et Beijing évoque publiquement l’imminence d’une guerre froide avec Washington.
Les jeunes manifestants de Hong Kong constituent une chair à canon commode puisque manipulable à merci. Leurs revendications ressemblent de plus en plus à celles des rebelles libyens et syriens comme l’atteste cette photographie montrant de jeunes protestataires brandissant des pancartes sollicitant une intervention militaire US directe « pour protéger la population de Hong Kong ». Une partie des protestataires veut même transformer Hong Kong en un protectorat US.
Le noyau dur des protestataires menés par des experts en guérilla urbaine et en subversion venus de pays de l’Otan, sont de plus en plus violents et menacent gravement l’ordre et la stabilité de Hong Kong avec pour objectif d’entraver toute reprise économique indispensable à la récupération de l’économie chinoise durement affectée par la crise artificielle du COVID-19.
La manipulation de type printemps de Prague ou de Timisoara est dépassée. C’est plutôt une manipulation de type printemps arabe avec de nouveaux éléments perfectionnés vu l’existence d’une population jeune très connectée aux réseaux sociaux. Cette manipulation connaîtrait une escalade croissante jusqu’à prétendre au génocide. Cela a commencé déjà comme l’illustre cette pancarte portée par de jeunes enfants, qui évoque des réminiscences des Casques Blancs syriens à Idleb:
Or, jusqu’ici, les forces de l’ordre n’ont pas usé de force létale à Hong Kong et il n’est pas rare que des policiers et des civils appelant au calme se fassent tabasser par des manifestants en colère ou essuient des tirs de flèches et de grenailles sans riposter.
Le plan est plus large cette fois car la réactivation de la guerre hybride à Hong Kong s’accompagne cette fois par la réactivation des réseaux dormants d’obédience islamiste extrémistes au Xinjiang et sans surprise aucune les réseaux séparatistes du Tibet à l’étranger.
Washington a également entraîné Taïwan dans la curée. Une ligne rouge chinoise susceptible de provoquer un retour de manivelle de la part de Beijing. Le COVID-19 n’était qu’un vecteur parmi d’autres parmi la panoplie antichinoise de l’empire, effaré par la perte de son hégémonie et prêt à tout pour la maintenir.
illustration: Un manifestant arborant une pancarte appelant à une intervention des troupes US pour protéger les populations de Hong Kong et donc une guerre directe entre la Chine et les États-Unis. En d’autres termes plus précis, une guerre thermonucléaire mondiale.
Source: Lire l'article complet de Réseau International